« J’ai toujours eu pour philosophie de cueillir sans délai les fruits de l’instant. On ne sait pas ce que l’avenir nous réserve. »

4ème de couverture :
Cet été à Paris changera leur vie à tout jamais.
Pour célébrer leur vingt-cinquième anniversaire de mariage, Grace a prévu une surprise de taille pour son mari : une escapade romantique à Paris. Mais ce dernier lui a aussi réservé une annonce surprise : il souhaite divorcer. Dévastée par la nouvelle, Grace fait ses bagages et s’envole, seule, pour la capitale.
Lorsqu’Audrey quitte Londres pour la France, c’est avec la ferme intention de s’éloigner d’une mère alcoolique. Son objectif : dégoter un job dans une librairie et se familiariser avec le french kiss. Seulement, avec la barrière de la langue et sans argent, ses projets paraissent plus compliqués qu’elle ne le pensait.
La rencontre entre les deux jeunes femmes va alors tout changer. Et leur amitié naissante, bien que surprenante, pourrait bien devenir la meilleure chose qui pouvait leur arriver…
Ce que j’en ai pensé :
Pour les personnes qui ont l’habitude de me lire, je vous vois déjà écarquiller les yeux ! Un livre dont le titre comporte le mot « amour » ? Que m’arrive-t-il, lectrice de littérature noire que je suis ?? Déjà, pour commencer, sachez qu’en cette période estivale, j’ai envie de faire une petite pause dans mes thrillers, polars et autres romans noirs habituels. Ensuite, le titre et la couverture sont clairement trompeurs si vous pensez qu’il s’agit d’une pure romance à l’eau de rose. J’ai déjà essayé mais je n’y arrive pas, je n’y prends pas plaisir donc je ne retenterai pas l’expérience de la romance pure et dure.
Un été dans la ville de l’amour est avant tout un très joli roman sur l’amitié, la reconstruction et la remise en question. Les relations amoureuses y tiennent bien sûr une place importante mais pas de celle qu’on peut imaginer en se fiant aux apparences. OUF ! J’ai déjà lu Sarah Morgan, à plusieurs reprises avec notamment un bon gros coup de cœur pour ses comédies de Noël en Écosse. J’ai d’ailleurs plutôt tendance à la catégoriser, si je puis dire cela comme ça, dans la littérature contemporaine feel-good et non romance comme on l’entend. C’est pour cette raison que je ne me suis pas fiée à ce titre qui en temps normal, m’aurait fait grincer des dents.
Grace est américaine, elle a 47 ans et voit sa vie partir en cacahuète le jour du 25ème anniversaire de son mariage. Audrey quant à elle est anglaise, elle a 18 ans et vit depuis toujours dans un cadre familial bancal, ponctué par l’alcoolisme omniprésent de sa mère. Ces deux femmes pourtant pas destinées à se rencontrer vont finalement transformer la vie de l’une et de l’autre. C’est de cette histoire dont il s’agit vraiment ici. Bien que le livre prenne son temps avant de poser ses bagages à Paris, on suit tout de même le récit de chacune grâce aux chapitres qui alternent entre les deux personnages.
Loyauté, courage, soutien et écoute, voilà les qualités mises en avant grâce à ces deux femmes qui tentent tant bien que mal de se reconstruire ensemble. Leurs aventures parisiennes sont belles et douces et permettent de renforcer ce lien qui les unit. Elles se découvrent mutuellement et se rendent comptent que finalement, le changement apporte vraiment sont lot de belles choses. Ça peut vous paraitre niais, je le conçois, seulement il est aussi sujet de rupture, de deuil, des ravages de l’alcool bref… Rien de si léger que ça. J’ai aimé Grace et Audrey, leurs caractères si différents, leurs façons d’être, j’ai su m’attacher à elles très rapidement et je n’avais qu’une envie : terminer ma journée de travail pour les retrouver.

Je vous parlais de lectures légères parce que même si les thèmes abordés ne le sont pas, avec ce genre de livre, on sait très bien que tout va bien se terminer. C’est clairement ce dont j’ai besoin en ce moment : de lumière. De plus, Un été dans la ville de l’amour m’a fait voyager, même si je connais un peu Paris pour y avoir vécu quelques mois, je l’ai redécouvert sous un œil touristique qui me manquait peut-être à l’époque.
En bref :
Une lecture faite pour moi en ce moment : de l’humour, de la tendresse, de l’amitié avant tout. J’ai adoré mon voyage avec ces deux femmes que j’ai quitté avec regret. Le fait que ce livre soit assez long pour un feel-good (512 pages dans la version poche) ne m’a nullement dérangé puisque je n’ai souffert d’aucune longueur. Je ne rougis pas en vous disant que Sarah Morgan, tout comme Jenny Colgan, Virginie Grimaldi et Melissa Da Costa sont des autrices bonbons pour moi. Alors, si vous aussi vous souhaitez prendre le large avec deux copines littéraires, n’hésitez pas à prendre votre billet pour passer Un été dans la ville de l’amour en compagnie de Grace et Audrey !

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