Super bien, merci – Monica Heisey

« Il faut se détendre et laisser passer l’impact, a-t-elle murmuré. Tu ne dois pas lutter, sinon tu te brises tous les os du corps. »

Note : 2 sur 5.
En librairie depuis le 1er juin 2023 chez Robert Laffont – 480 pages, 22€

4ème de couverture :

608 jours.
C’est la durée du mariage de Maggie, assistante de recherche à Toronto. À même pas trente ans, elle entame une procédure de divorce avec Jon : Jon, qu’elle a rencontré à l’université et qu’elle pensait sincèrement être  » le bon « .
À part ça, Maggie va bien. Super bien, même – selon ses dires.
Fauchée et célibataire pour la première fois depuis sa majorité, Maggie embrasse son statut de jeune divorcée et débute une nouvelle vie : burgers à 4 heures du matin, achats compulsifs, hobbies divers et variés… et retour maladroit dans le monde du flirt.
Face à un avenir incertain mais épaulée par ses amis de longue date, sa nouvelle amie divorcée et même sa cheffe, Maggie se pose toutes les questions : pourquoi se marie-t-on ? Un mariage peut-il échouer avant même d’avoir commencé ? Combien de burgers faut-il manger avant d’atteindre le bonheur ?

Ce que j’en ai pensé :

Sur la couverture plutôt sympatoche, le Sunday Independent a écrit : « Il semblerait que Bridget Jones se soit réincarnée en Maggie, une Canadienne de 28 ans tout juste célibataire ». Emballé, c’est pesé, il ne m’en fallait pas plus pour me jeter sur cette lecture girly que j’espérais parfaite pour l’été. J’ai pris un risque quand même car à 22€ le bouquin, j’espérais vraiment qu’il me plairait.

Rendez-vous manqué pour Bibi. Si j’ai aimé la couverture et le résumé, cela s’arrête malheureusement là. Je ne dis pas qu’il est mauvais, il est juste beaucoup, beaucoup trop long et lent pour moi. J’ai tourné les pages, encore et encore, me contentant de lire les plaintes de Maggie. Je n’ai pas souri une seule fois, je n’ai ressenti d’empathie à aucun moment bref… Je me suis ennuyée. Je pense que j’en espérais tellement que la désillusion n’est que plus grande. Les chapitres se suivent et se ressemblent tellement. La ressemblance avec Bridget Jones s’arrête au fait que c’est une jeune femme fraichement célibataire, avec d’après elle, quelques kilos gênants et une bande de copains un peu foufous. Rien de bien novateur et pour le reste, ce ne fût que désillusion.

Je pense sincèrement que ce roman saura trouver son public puisque comme je vous le disais plus haut il n’est pas mauvais du tout, il n’était juste pas pour moi. Passer des heures à lire les états-d’âme de Maggie m’a plus agacé qu’autre chose. Je pense que ça aurait été plus facile si j’avais ressenti un certain attachement pour elle mais en vérité, j’avais juste hâte de la quitter. Un petit quelque chose dans la plume me l’a rendue peut-être un tantinet pénible. Répétitive, je me suis vite lassée.

Je ne suis pas habituée à faire des retours de lectures si peu enthousiastes mais là, j’ai beau chercher, je ne trouve pas grand chose à en dire. Je dois même avouer que j’ai lu les cent dernières pages en diagonales, impatiente que j’étais de passer à autre chose.

En bref :

Je peux dire que c’est une déception oui, même si finalement ça me laisse de marbre. Aussitôt lu, aussitôt oublié. Je suis sûre que ce livre a un tas de qualités que je n’ai pas su voir, du moins qui ne m’ont pas touchée, c’est pourquoi je ne déconseille pas mais je n’irai pas non plus jusqu’à l’offrir en cadeau à un de mes proches.

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