« Sa douceur contre ma noirceur. Sa lumière s’enroulant autour de mes ténèbres. »

4ème de couverture :
Le clan des Cameron n’était pas prêt pour l’arrivée d’Erynn Wallace. Erynn Wallace avait depuis longtemps oublié que l’Écosse coulait dans ses veines. Grandir à Londres auprès d’une mère anglaise ne l’a sans doute pas aidée à se souvenir de ses racines. Quand, à la mort de son grand-père, elle revient dans sa ville natale, elle ne pensait pas se sentir aussi dépaysée. Les gens, l’accent, les coutumes elle a tout oublié. Et ce n’est pas Lachlan Cameron qui risque de la mettre à l’aiseL’héritier du clan des Cameron semble même la traiter avec un dédain particulier. Il ne voit en elle qu’une opportuniste, venue rafler son héritage avant de repartir chez l’ennemi. Que lui importe l’avis de cet inconnu, certes séduisant, mais parfaitement désagréable ? Disons qu’il serait beaucoup plus facile de l’ignorer si, pour préserver le domaine de ses ancêtres, elle n’était pas contrainte de l’épouser.
Ce que j’en ai pensé :
Une fois de plus, j’ai réussi à faire abstraction de la couverture pour me lancer dans cette new romance. Je ne comprends toujours pas pourquoi les couvertures de ce genre littéraire sont souvent aussi kitsch même si ce n’est finalement qu’une question de goût. Qu’importe, si j’ai décidé de lire Scottish Rhapsody c’est avant tout parce que l’histoire se déroule en Écosse et qu’au moment de ma lecture, cela faisait pile poil 5 ans que je vivais le plus beau voyage de ma vie dans ce pays dont je suis tombée amoureuse. Nostalgique, j’y suis retournée le temps de quelques heures de lecture.
Autant vous le dire tout de suite, cette histoire est sans surprise. « Je te déteste pour finalement t’aimer« , nous connaissons le refrain. N’y voyez aucune critique de ma part puisque je savais parfaitement à quoi m’attendre et que je me suis lancée dans cette lecture en connaissance de cause. J’ai d’ailleurs passé un moment assez sympathique, notamment en me projetant dans ce décor dont je raffole. Erynn et Lachlan sont les stéréotypes même des personnages attendus dans ce genre de roman et j’ai pris plaisir à les suivre dans leur histoire d’ennemies to lover (il me semble que c’est comme ça qu’on dit). Bien que tout soit prévisible, comme je vous le disais, je déplore simplement la vitesse à laquelle s’enchainent les événements. Une page elle le déteste, la page suivante elle en est amoureuse. J’exagère à peine. Qu’à cela ne tienne, je suis passée outre dans le but de me distraire.
J’ai trouvé la plume de Delinda Dane très agréable, fluide et relativement addictive. J’ai éprouvé un plaisir coupable (quoique je n’ai pas de mal à l’assumer) à suivre la petite histoire de ce couple de jeunes mariés. L’aspect autour des clans écossais m’a également beaucoup plu et me donne envie d’explorer d’autres livres traitant ce sujet, de façon plus approfondie. Le scénario a beau être plus que classique, j’ai pourtant aimé assister aux rapprochements entre cette anglaise au caractère semble-t-il bien affirmé et cette highlander cabossé. C’est mignon.

En bref :
Bonne lecture dans le sens où j’ai passé un moment agréable, en revanche, je ne peux pas dire que ce soit le livre de l’année. Je suis encore une novice dans ce genre littéraire et je suis peut-être un tout petit peu trop exigeante, seulement voilà, je n’ai aucune idée de ce que je recherche si ce n’est passer un bon moment et un minimum de crédibilité. C’est chose faite donc finalement, pourquoi pas?
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Ton avis rejoint le mien pour un autre livre de l’auteure love never dies qu’elle a écrit avec Ludivine Délaune. Parfois c’est bien et parfois c’est trop gros cela dépend de comment s’est amené et de mon humeur je retiens pour ces moments où je n’ai pas besoin de prise de tête.
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Merci pour ton retour, je suis d’accord avec toi sur le « ça dépend comment s’est amené » 🙂
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