« Peut-être veut-il être son héros, aller chercher du secours et revenir le plus tôt possible. A moins, peut-être, qu’il ne se soucie que de lui-même. »

4ème de couverture :
Lors d’une tempête dans l’outback australien, plusieurs personnages se réfugient dans un motel. Parmi eux, un psychopathe. Voire deux…
Les premières gouttes de pluie commencent à tomber lorsque Quinn aperçoit le corps. Son portable ne capte pas si loin dans le désert australien, et devant elle il n’y a rien d’autre qu’une route vide sur des kilomètres. Doit-elle s’arrêter ou continuer de rouler en toute sécurité ?
De retour au pub isolé emblématique où Quinn travaille, Andrea sécurise les lieux avec des sacs de sable en prévision des inondations annoncées. Seule avec son fils de trois ans endormi dans l’arrière-boutique, elle laisse entrer à contrecœur un motard pour attendre la fin de la tempête.
Sur les routes inondées, des tensions surgissent entre quatre routards en route vers Darwin. Leur road-trip était censé être baigné de soleil, et la tempête n’est pas la seule menace qui les guette…
Ce que j’en ai pensé :
Sur le papier, ce livre avait absolument tout pour me plaire : le décor, l’intrigue, le road trip. Mais j’ai malheureusement vite déchanté. Attention, je ne dis pas que ce livre n’est pas bon. Pour avoir déjà lu des thrillers australiens, je me rends compte aujourd’hui que je ne suis finalement pas du tout un bon public pour ce genre. Je note à chaque fois une chaleur suffocante (ok, ça me va), des paysages aussi magnifiques qu’hostiles (ça me va aussi) mais surtout, je note de très nombreuses longueurs et une grande difficulté à m’attacher aux personnages. Scott m’a semblée dès le début ultra antipathique, Livia, un peu condescendante, Joost, complétement perché, Andrea, beaucoup trop incertaine et Haley… Elle dépeint le portrait d’une jeune fille soumise au regard des autres, complétement en manque de personnalité. Si je devais ne garder qu’un personnage, à la rigueur, ça serait Quinn, la jeune serveuse du Pindary qui me semble somme toute assez classique.
Vous me trouvez peut-être un peu dure et vous avez peut-être raison mais à chaque fois que j’ai pu lire des thrillers australiens, c’est le ressenti que j’ai eu. J’en suis la première déçue ou même frustrée puisque ce pays m’a toujours attirée et fascinée. Les chapitres qui alternent entre les personnages féminins est un plus dans le récit, il donne un rythme et tentent d’alimenter le suspense. Quand, après plus de la moitié de l’histoire, rien de bien concret ne se passait, j’ai finalement décidé de ne plus chercher plus loin et de me laisser porter pour voir où tout ça allait finalement me mener. Bon, certes, il y a un peu de grabuge à un moment donné mais pas de quoi en faire un livre inoubliable.
Je retiens tout de même la plume fluide et relativement addictive de l’autrice. Celle-ci parvient à nous tenir en haleine pour arriver à un final assez prévisible. Comme je vous le disais, je ne crache tout de même pas dans le potage, j’ai aimé le dépaysement et la non prise de tête lors de ma lecture. Je pense d’ailleurs que Le déluge peut trouver un public qui saura apprécier les qualités que je n’ai pas su voir ou ressentir.

En bref :
J’ai voulu y croire mais ce road trip sous tension ne m’aura pas totalement convaincue. Sans être une histoire qui m’a fait envisager l’abandon, ça n’en reste pas moins un livre qui sera oublié rapidement. Je vais peut-être essayer de lire de la littérature australienne qui sort du thriller et du polar pour voir ce que ça donne mais pour ce qui est de la littérature noire, je ne vais pas insister. C’est inutile.
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