« Aimer c’est peut-être accepter de souffrir. Mais ne pas aimer, c’est mourir. »

Une ode à l’amitié et à la résilience

Lire un Carène Ponte est toujours un délice, une escapade littéraire où l’on se sent enveloppé par une chaleur réconfortante. Sur scène ne fait pas exception à cette règle ; au contraire, il l’élève à un niveau supérieur, offrant une histoire empreinte de douceur, d’humour et de messages d’espoir qui résonnent bien après avoir refermé le livre. La plume de Carène Ponte est une merveille en soi, une alchimie délicate entre légèreté et profondeur. Son écriture, à la fois pétillante et réconfortante, nous guide à travers les tourments de ses personnages avec une sensibilité qui touche au cœur. À travers ses mots, l’autrice parvient à capturer l’essence même de la vie, avec ses hauts et ses bas, ses joies et ses peines.

Au cœur de ce roman se trouve l’amitié émouvante entre Ginger et Lola. Deux âmes sœurs, chacune apportant sa propre lumière à l’autre, même dans les moments les plus sombres. Surtout dans les moments les plus sombres. Leur complicité est un baume pour l’âme, une preuve que même lorsque la vie nous met à l’épreuve, l’amitié véritable peut nous aider à surmonter tous les obstacles ou du moins à les supporter. Carène Ponte aborde avec finesse et sensibilité des sujets délicats tels que la maladie, notamment le cancer mais aussi l’anxiété sévère, véritable handicap pour la vie quotidienne. À travers les luttes intérieures de ses personnages, elle nous offre une réflexion profonde sur la résilience humaine et la force de la volonté. Comme dans chaque roman de l’autrice, j’ai adoré les dialogues. Ils apportent un véritable relief et une crédibilité infaillible au récit. Sur scène est bien plus qu’une simple histoire ; c’est un témoignage poignant sur la capacité de l’être humain à surmonter ses peurs et à poursuivre ses rêves, même dans les moments les plus difficiles.

Personnellement, j’ai été profondément touchée par ma lecture de Sur scène. Chaque page tournée était un nouveau voyage dans un monde où l’amitié et l’espoir règnent en maîtres. J’ai ri, j’ai eu les larmes aux yeux, j’ai ressenti une large gamme d’émotions aux côtés de Ginger et Lola. Et lorsque j’ai refermé le livre, j’ai été à la fois bouleversée par cette histoire et émerveillée par la beauté des liens tissés entre ses pages.

---

4ème de couverture :

Comment peut-on être aussi amies que Ginger et Lola et aussi… différentes ? Ginger fonce droit devant elle, fière patronne de son propre restaurant, quand Lola est submergée par le stress au moindre événement, qu’il s’agisse de choisir un plat ou de répondre au téléphone.
Le jour où Ginger lui apprend qu’elle est frappée par la maladie, Lola sombre dans l’angoisse. Et elle n’a pas le temps d’intégrer cette terrible nouvelle que son amie lui fait l’annonce la plus terrifiante de sa vie : elle va partir à New York pour chanter à Broadway. Accompagnée de Lola. C’est son grand rêve, et qui sait de quoi demain sera fait ?
Un tel voyage est au-dessus des forces de Lola. Mais n’est-ce pas justement ça, l’amitié ? Suivre l’autre, les yeux fermés… à près de 6 000 kilomètres de chez soi.