« L’important, ce n’est pas le cadeau, poursuivit la fillette. C’est le soin et l’attention portés aux besoins des autres. »

Quand on ouvre un roman de Jenny Colgan, on sait déjà ce qui nous attend : des personnages attachants, des péripéties souvent rocambolesques, et, bien sûr, une fin heureuse qui réchauffe le cœur. Et c’est précisément pour cela que je me plonge dans ses histoires, surtout pendant les mois les plus froids. Minuit à la charmante librairie, suite de Noël à la charmante librairie, ne fait pas exception à la règle, et c’est tant mieux !

Carmen, une héroïne qui nous ressemble

Dans un univers souvent peuplé de personnages féminins qui semblent tout réussir avec une facilité désarmante, Carmen se distingue. Elle n’est pas parfaite. Elle ne prend pas toujours les bonnes décisions, et elle traverse une série de galères qui pourraient arriver à n’importe qui : perdre un logement, affronter des désillusions amoureuses, jongler avec des obligations familiales pesantes. Son quotidien est fait de hauts et de bas, et ses réactions sont toujours crédibles. En tant que lectrice, j’ai trouvé cela rafraîchissant et profondément humain.

Carmen n’est pas la « superwoman » idéale, mais justement une femme comme les autres. Cela rend son parcours d’autant plus inspirant et sa victoire finale, si prévisible soit-elle, particulièrement satisfaisante.

Une histoire charmante et addictive

L’intrigue suit un schéma classique, mais c’est là tout le charme des romans de Jenny Colgan. On se doute bien que les problèmes vont finir par se résoudre : que Mr McCredie réalisera son rêve, que la librairie sera sauvée, et que Carmen trouvera le bonheur qu’elle mérite. Ce n’est pas une surprise, mais ce n’est pas non plus ce qu’on recherche ici. Ce qui compte, c’est le voyage, et Minuit à la charmante librairie nous offre un périple doux et réconfortant.

Jenny Colgan a le don de rendre ses récits incroyablement fluides. Une fois ouvert, il est difficile de reposer ce livre. Les péripéties s’enchaînent sans temps mort : entre un tournage de film de Noël loufoque, des intrigues financières inquiétantes et des moments de réflexion personnelle pour Carmen, il y a toujours quelque chose pour maintenir notre intérêt.

Pourquoi lire ce roman ?

• Une héroïne réaliste et attachante : Carmen n’est pas parfaite, et c’est précisément ce qui la rend si proche de nous
• Une ambiance cocooning parfaite pour l’hiver : Entre une librairie écossaise, la magie des fêtes et les relations humaines chaleureuses, l’atmosphère est irrésistible
• Des péripéties captivantes : Tourner un film de Noël, sauver une librairie, financer un rêve… les intrigues se suivent sans ennui
• Une fin heureuse garantie : Parce qu’on a tous besoin de temps en temps d’une histoire qui finit bien
• La plume addictive de Jenny Colgan : Une fois commencé, difficile de reposer ce livre tant il est fluide et agréable à lire

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4ème de couverture :

Carmen a le moral dans les chaussettes. Pour éviter la faillite, la magnifique librairie où elle travaille est devenue le lieu de tournage d’un film de Noël complètement ringard et l’amour de sa vie vient de s’envoler à des milliers de kilomètres pour aller étudier un arbre dans la forêt amazonienne. L’esprit de Noël n’est décidément pas au rendez-vous… Mais lorsque le vieux propriétaire de la librairie avoue qu’il pense s’associer à un homme d’affaires un peu louche pour réaliser son rêve de voyage en Antarctique, la jeune femme met tout en oeuvre pour sauver la librairie. Avec l’aide des commerçants du quartier et de sa famille, Carmen pourrait bien réaliser son plus grand tour de magie !

Jenny Colgan nous offre une nouvelle comédie pleine de charme et de douceur et nous plonge dans une ambiance de Noël magique au cœur des rues pittoresques d’Édimbourg.