« Au fond, les gens sont comme les étoiles : c’est en les regardant attentivement qu’on se rend compte à quel point ils brillent. »

Un roman jeunesse qui surprend

Joël Dicker, c’est ce nom qui rime avec best-sellers, mystères et pavés que l’on dévore souvent en apnée. Alors, quand sort La Très Catastrophique Visite du Zoo, on se dit qu’on va retrouver la même patte narrative, le même suspense intenable. Et pourtant, ce roman est tout sauf ce à quoi l’auteur nous avait habitués. Très court, destiné à un public bien plus jeune, il détonne. Est-ce une mauvaise chose ? Absolument pas ! Mais il faut le savoir avant d’ouvrir ce livre.

Une sortie scolaire qui tourne au drame

Le pitch est simple : une classe en visite au zoo vit un événement tragique qui marquera les esprits. Que s’est-il réellement passé ce jour-là ? Qui est responsable ? La vérité est-elle aussi simple qu’elle en a l’air ? C’est à travers le regard des parents de Joséphine, l’une des élèves concernées, que nous allons tenter de percer ce mystère.

Mais ce qui aurait pu être un simple fait divers prend une autre dimension sous la plume de Dicker. Il nous rappelle que chaque catastrophe est le résultat d’une suite d’événements, une réaction en chaîne où les apparences sont souvent trompeuses.

Les bonnes et les « moins bonnes » raisons de lire ce livre :

Les bonnes raisons :

• Un roman court et accessible : Avec son format concis, il est parfait pour les jeunes lecteurs qui découvrent le plaisir de la lecture, mais aussi pour les adultes qui veulent une histoire rapide et efficace.
• Une réflexion subtile sur la vérité et les apparences : Loin d’être une simple aventure pour enfants, ce roman questionne la façon dont les événements s’enchaînent et comment nos perceptions peuvent être trompeuses.
• Des personnages attachants et porteurs de messages forts : Les enfants occupent une place centrale dans l’histoire, et certains d’entre eux sont présentés avec des singularités qui valorisent l’acceptation des différences. Une belle leçon sur la diversité et l’importance de la tolérance.
• Une intrigue qui capte l’attention : Même si elle est plus simple que celles des autres romans de l’auteur, l’histoire reste captivante et maintient un bon suspense jusqu’à la fin.
• Un livre conçu pour donner envie de lire : L’objectif principal de ce roman semble être d’initier les jeunes à la lecture. L’écriture fluide, le rythme soutenu et les thèmes universels en font une porte d’entrée idéale vers la littérature.

Les « moins bonnes » raisons :

• Si vous attendez un thriller complexe à la Vérité sur l’Affaire Harry Quebert, vous risquez d’être frustré.
• La narration est adaptée à un jeune public : simple et efficace, mais pas aussi dense qu’on pourrait l’espérer d’un Dicker.
• Ceux qui ne sont pas prévenus du changement de registre pourraient être déçus.

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4ème de couverture :

« Pendant des années, dans la petite ville où j’ai grandi, les esprits restèrent marqués par les évènements qui se produisirent au zoo local un vendredi de décembre, à quelques jours de Noël.
Et pendant toutes ces années, personne ne sut la vérité sur ce qui s’était réellement passé là-bas. Jusqu’à ce livre. »

À la veille de Noël, une visite scolaire dans un zoo tourne à la catastrophe.
Que s’est-il passé exactement ? Les parents de Joséphine, qui participait à cette sortie et qui semble être l’une des protagonistes de cette affaire, sont bien déterminés à le découvrir.
Dans cette quête de vérité, on comprend peu à peu qu’une catastrophe n’arrive jamais seule. Les apparences sont trompeuses et le récit des évènements va prendre une tournure que personne n’était près d’imaginer.