« Tu as beau tout prévoir, tout penser, tout régler, aucun logiciel ni aucune formule mathématique ne peuvent te prémunir contre l’imprévu. Parce que c’est ça, la vie. »

Une parenthèse bienveillante à l’Avenue du Parc Resort SPA

Il y a des livres qu’on ouvre comme on pousse la porte d’un cocon : une promesse de chaleur humaine, de rires doux-amers, et de personnages qu’on voudrait ne jamais quitter. D’ici là, porte-toi bien de Carène Ponte, fait partie de ceux-là.
Quand la vie malmène, Carène Ponte offre une plage, des inconnues attachantes, et une sacrée dose d’espoir. Et vous savez quoi ? Ça marche.

Une valeur sûre pour les cœurs cabossés

Ce n’est pas un secret pour les amatrices et amateurs de lectures « doudou » : Carène Ponte, c’est une main tendue, une plume qui sait consoler sans jamais sombrer dans la mièvrerie. Elle observe nos failles avec tendresse et surtout, elle écrit avec cette finesse pleine d’humour qui fait mouche sans en faire trop. On sourit, on soupire, on s’émeut… et on referme le livre un peu plus léger.ère qu’avant.

Ce roman choral suit six femmes, de générations et de parcours très différents, réunies dans un centre de bien-être au nom aussi parfait que leur besoin de se reconstruire.
Chacune porte ses blessures : adultère, solitude, maladie, rejet, épuisement… Mais ce n’est pas un roman triste. C’est un roman sur la sororité, l’espoir et les secondes chances. Et c’est là que la magie opère.

On s’attache à ces personnages imparfaits, parfois maladroits, souvent bouleversants. Samya, Alison, Jessie, Apolline, Mia, Geneviève… on les suit avec émotion et bienveillance, comme si elles devenaient nos copines, nos sœurs, nos mères.

La narration alterne entre les différents points de vue des protagonistes, et loin de nous perdre, ce choix donne au roman un rythme fluide et vivant. Les chapitres se répondent avec justesse, les révélations se distillent avec intelligence, et chaque voix est suffisamment incarnée pour qu’on ne les confonde jamais.

Les bonnes (et les moins bonnes) raisons de lire ce livre :

• Parce que Carène Ponte sait parler aux cœurs qui ont un peu mal, sans en faire des tonnes.
• Pour la plume pleine de fraîcheur et d’humour, qui réussit à faire sourire même quand ça parle de maladie ou de trahison.
• Parce que les personnages sont sincères, touchants et crédibles, et qu’on aurait envie de les retrouver autour d’un mojito au bord de la piscine.
• Pour la dynamique de groupe, la solidarité féminine, les petites scènes du quotidien qui résonnent longtemps après la dernière page.
• Parce que parfois, ce qu’il nous faut, c’est un livre qui nous dit : « Tu n’es pas seule. »

Les « moins bonnes raisons » :

• Si vous cherchez une intrigue pleine de rebondissements ou un suspense haletant, ce n’est pas le bon livre (ici, on privilégie l’émotion à l’action).
• Le côté « feel-good » peut paraître un peu trop lisse pour certain·es lecteurs/trices en quête de réalisme cru.
• On aurait presque aimé un roman plus long, tant on s’attache aux personnages !

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4ème de couverture :

Le meilleur moyen d’alléger ses peines, c’est encore de les partager.
Avec son sable fin et son ciel azur, l’Avenue du Parc Resort and Spa est l’endroit idéal pour se remettre d’un coup dur. À condition de donner sa chance à la chance.
Alors que Samya tente de pardonner l’adultère de son mari, Alison aimerait oublier qu’elle s’est fait plaquer au pied de l’autel. Jessie s’est excusée mille fois pour le chat et le lave-linge, mais Jérémy est à bout : une pause s’impose. Apolline rêve d’un enfant qui ne vient pas. Quant à Mia, dix-neuf ans et déjà maman, elle se voit rejetée par sa famille. Geneviève, elle, perd peu à peu la mémoire.
Ensemble, elles vont libérer leurs émotions et s’apporter un soutien inattendu.
Avec au bout du chemin, un gain inestimable : l’espoir.