« Libère-toi de ta haine ! »

Une ville en ruine… mais pas sans lumière
Avant la reprise du travail, j’avais envie d’un roman doudou. D’un de ceux qui te font du bien, qui réchauffent ton petit cœur et te rappellent pourquoi la littérature jeunesse est une vraie pépite quand elle est bien menée.
Et New Dragon City de Mari Mancusi est exactement ce genre de lecture.
Dans cette aventure post-apocalyptique, les dragons ont ravagé le monde. New York n’est plus qu’un tas de ruines où survivent, comme ils peuvent, Noah et son père, avec d’autres rescapés. Le quotidien est rythmé par la peur des créatures ailées, les expéditions dans les décombres et l’effort commun de reconstruire une société, aussi bancale soit-elle.
Mais un jour, Noah tombe nez à nez avec Asha… une jeune dragonne. Et là, tout bascule.
Ce roman choral alterne les points de vue de Noah, l’humain, et d’Asha, la dragonne, et c’est précisément ce duo improbable qui donne toute sa force à l’histoire.
Une lecture doudou avec des crocs
Ne vous méprenez pas : si New Dragon City est destiné à un lectorat à partir de 9 ans, ce n’est pas pour autant un conte naïf. C’est une vraie aventure, avec des enjeux, du suspense, des rebondissements et surtout, une réflexion toute douce sur la peur de l’Autre, les préjugés et la capacité à changer.
J’ai été happée par la relation entre Noah et Asha, par la douceur de certaines scènes et la tension des péripéties qu’ils traversent. Et si la plume est volontairement simple, adaptée aux plus jeunes, elle n’en est pas moins touchante et efficace.
Les bonnes (et les moins bonnes) raisons de lire New Dragon City :
Les bonnes :
- Des dragons ! Oui, bon, c’est évident, mais qui résiste à des dragons ? Surtout quand l’un d’eux est une jeune dragonne trop mignonne.
- Une lecture accessible : parfaite pour les enfants dès 9 ans, ou pour les adultes en quête d’une lecture rapide, tendre et sans prise de tête.
- Une narration à deux voix qui offre une belle dynamique et une vision nuancée du conflit entre humains et dragons.
- Un message fort sur la tolérance, l’écoute, et la possibilité d’une réconciliation.
- Un univers post-apo original, suffisamment développé pour éveiller l’imaginaire sans noyer les plus jeunes dans des détails complexes.
Les « moins » bonnes :
- Une plume très simple, parfois un peu trop si vous cherchez un style littéraire riche ou poétique.
- Des dialogues parfois sommaires, très jeunesse dans leur formulation.
- Un schéma narratif assez classique, surtout si vous êtes un lecteur ou une lectrice aguerri.e en fantasy.
Pour qui, alors ? Si vous avez un jeune lecteur ou une jeune lectrice à la maison, fan de dragons, d’aventure et de récits à hauteur d’enfant, New Dragon City est une valeur sûre.
Et si, comme moi, vous avez juste envie de vous blottir dans une histoire douce, rythmée, avec un zeste de magie et un message bienveillant, alors ce livre est un joli cocon à explorer.

En bref :
New Dragon City c’est un roman post-apocalyptique plein d’espoir, une histoire d’amitié entre un garçon et une dragonne, une lecture doudou à glisser entre les mains de tous ceux et celles qui ont besoin d’un petit rayon de chaleur dans un monde en ruines.
4ème de couverture :
Dragons et humains ont un seul point commun : l’ennemi, c’est l’autre !
Personne n’aurait pu prédire l’apocalypse, mais les dragons sont arrivés et ont détruit le monde tel que nous le connaissions.
Pour se protéger de ces terribles créatures, Noah et son père doivent se réfugier dans l’ancien métro de New York/Dragon City, où ils tentent de s’adapter à cette nouvelle et dure réalité. L’hiver est leur seul moment de répit car, pendant que les monstres hibernent, les humains peuvent retourner à l’air libre sans crainte. Mais cette année, l’ennemi se réveille plus tôt que prévu et Noah se retrouve bloqué à la surface, sans possibilité de rejoindre les siens. Une rencontre fortuite avec une jeune dragonne va toutefois l’amener à remettre en question tout ce qu’il sait de ces créatures… et de l’humanité.
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