« Elle avait découvert que, si on se concentrait sur le présent, le futur semblait un peu moins effrayant. »

Sarah Morgan, toujours synonyme de lecture cocooning
Si vous me suivez depuis quelque temps, vous savez que je n’ai pas encore exploré toute l’œuvre de Sarah Morgan. Pourtant, chaque roman d’elle que j’ai ouvert jusqu’ici a été synonyme de parenthèse agréable, de lecture cocooning, de ces histoires qui vous font sourire et qui se lisent avec un thé à portée de main. Bref : une valeur sûre de la romance contemporaine.
Alors quand j’ai découvert Embrassons-nous sous les étoiles, je n’ai pas hésité. Le résumé me promettait un cocktail parfait : une héroïne attachante, un veuf séduisant, des enfants à apprivoiser et, cerise sur le gâteau, un voyage en Écosse. Autant vous dire que je m’attendais à une escapade romantique sur fond de paysages de bruyères et de lochs brumeux…
Quand la promesse écossaise s’évapore
Et là… douche froide. J’attendais impatiemment le moment où le récit prendrait la route vers les Highlands. J’avais déjà en tête les falaises battues par le vent, les kilts, les châteaux ancestraux, bref tout le folklore que l’on adore retrouver dans ce genre d’histoires. Mais il n’est jamais arrivé. Pas une once d’Écosse dans le roman. Rien. Nada.
Je dois vous avouer que je me suis sentie dupée. Comme si on m’avait vendu une ambiance qui n’existait pas. Alors oui, c’est un détail éditorial peut-être, mais pour moi, ça change tout. Car je suis persuadée que, si je n’avais pas eu cette attente, ma lecture aurait été plus douce. Là, j’ai traîné ma petite frustration jusqu’à la dernière page.
Romance ou histoire de reconstruction ?
En commençant ce roman, je pensais plonger dans une romance classique : attirance, obstacles, passion et enfin happy end. Mais en réalité, Embrassons-nous sous les étoiles raconte autre chose. Ce n’est pas tant une histoire d’amour qu’un récit de reconstruction.
Flora n’a pas seulement à conquérir Jack, elle doit surtout composer avec un fantôme : celui de Becca, la défunte épouse. Et quel fantôme ! Une ballerine de renommée internationale, adulée, mère aimante, femme parfaite… bref, le genre de figure qu’on n’a aucune chance d’égaler.
Sarah Morgan choisit de traiter ce dilemme avec délicatesse : comment aimer un homme sans se sentir éclipsée par son passé ? Comment trouver sa place auprès de ses enfants qui pleurent encore leur mère ? C’est ici que le roman prend tout son sens. Et c’est aussi ce qui le distingue des romances plus “classiques”.
Côté personnages, difficile de ne pas s’attacher à Flora, douce et généreuse, ou à Jack, ce père aimant qui jongle tant bien que mal entre ses enfants et son deuil. Les enfants, eux aussi, apportent une touche d’émotion et de tendresse. Mais voilà : tout est un peu trop parfait.
J’aurais aimé des failles plus marquées, des réactions moins “modèles”. Ce côté un peu lisse enlève de la profondeur et parfois même de la crédibilité à l’histoire. On lit avec plaisir, mais sans être bouleversé.
Les bonnes et les moins bonnes raisons de lire ce livre :
Les bonnes raisons :
- Parce que Sarah Morgan sait raconter des histoires qui se lisent facilement, comme une bulle de douceur.
- Pour la thématique du deuil et de la reconstruction, traitée avec tact et sensibilité.
- Parce que, même un peu lisses, les personnages sont attachants et apportent réconfort.
- Si vous aimez les romans “doudous”, parfaits pour se détendre le soir ou en vacances.
Les « moins » bonnes raisons :
- Si vous cherchiez une romance passionnée et vibrante, passez votre chemin. Ce roman parle davantage de guérison que d’amour flamboyant.
- Si, comme moi, vous étiez emballés par la promesse de l’Écosse, préparez-vous à être déçus : elle n’apparaît jamais.
- Si vous aimez les personnages complexes, torturés ou imprévisibles, vous risquez de trouver l’ensemble trop sage.

En bref :
Avec Embrassons-nous sous les étoiles, Sarah Morgan nous offre une lecture douce et touchante, mais qui ne correspond pas forcément à l’image que l’éditeur en donne. Ce n’est pas une romance dépaysante en Écosse, mais une histoire de reconstruction, de deuil et de seconde chance. Si j’avais su à quoi m’attendre, j’aurais probablement davantage apprécié ma lecture. Là, j’ai eu ce petit goût de déception en refermant le livre.
Néanmoins, si vous aimez les récits empreints de tendresse et de résilience, vous trouverez dans ce roman un joli moment d’émotion. Cependant, cette lecture ne me marquera pas.
4ème de couverture :
Un bonheur est si vite arrivé !
L’homme idéal, Flora l’a trouvé en Jack. Dès le moment où il a pénétré dans son magasin de fleurs, cet homme attentionné et diablement séduisant n’a plus jamais quitté ses pensées, ni son cœur. Seulement, Flora s’aperçoit bien vite qu’elle ne peut entrer dans sa vie sans se comparer sans cesse à une autre : la défunte épouse de Jack, Becca, une ballerine de renommée internationale avec qui il a eu deux enfants. Pour être avec lui et se faire accepter des siens, Flora va devoir faire taire ses incertitudes et déployer tout l’amour dont elle est capable. Et vite, car Jack la convie bientôt à son voyage familial en Écosse, chez la meilleure amie de Becca…
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