« Je pensais vous avoir perdue, murmura-t-il. Je croyais vous avoir connue juste assez pour vous regretter à tout jamais. »

Quand la Fantasy Régence fait un flop (pour moi)

Je ne vais pas vous mentir : ce roman m’a tapée dans l’œil en librairie. Sa couverture, à la fois mignonne et terriblement kitsch, m’a fait sourire et j’ai immédiatement su que j’allais repartir avec. Et puis… il y avait un dragon. Voilà, fin de l’histoire : je traverse une phase « dragon » en ce moment, et je suis totalement incapable de résister.

Les avis semblaient unanimes : Dragons & Sentiments serait une lecture cosy, mignonne, doudou mais forcément transcendante. Le genre de roman parfait pour adoucir une semaine de reprise de travail. J’étais donc plutôt enthousiaste en ouvrant ses pages. Hélas, très vite, l’enthousiasme est retombé.

Dragons ou accessoires de mode ?

Première grosse déception : les dragons. Je m’attendais à ce qu’ils soient au cœur de l’intrigue, apportant magie, imprévu et émerveillement. En réalité, ils sont relégués au second plan, transformés en accessoires de mode dans ce contexte Régence. Un peu ridicule, et surtout frustrant pour quelqu’un qui, comme moi, lisait ce livre pour les dragons.

L’autre souci majeur, ce sont les personnages. Stéréotypés, un peu clichés et finalement assez creux. On les suit sans véritable attachement. L’intrigue, quant à elle, ne parvient pas à captiver : elle manque de tension, de rebondissements marquants. J’ai fini par m’ennuyer au point de lire la fin en diagonale. Ce n’est jamais bon signe. Vous l’aurez compris, je ne vais pas m’attarder ici à vous parler de cette lecture…

Les bonnes et les moins bonnes raisons de lire ce livre :

Les bonnes raisons :

• Si vous aimez les lectures légères, qui ne demandent aucun effort de concentration.
• Parce que le mélange Régence + romance cosy peut séduire un large public.
• Pour l’ambiance “doudou” et les dialogues nombreux qui donnent un certain rythme.

Les moins bonnes raisons :

• Si, comme moi, vous cherchez de vrais dragons charismatiques, passez votre chemin.
• Des personnages clichés, pas assez creusés pour réellement émouvoir.
• Une intrigue molle qui traîne en longueur et qui finit par ennuyer.

---

4ème de couverture :

C’est une vérité presque incontestable que la vie sociale d’une jeune femme sans dragon est condamnée à l’échec.

En arrivant à Hathergill Hall, Elinor Tregarth avait la ferme intention de se conduire comme une parente pauvre irréprochable. Elle n’avait en aucun cas prévu d’enlever le dragon de compagnie de son horrible cousine Pénélope. Ni de tomber amoureuse de l’impudent mais étonnamment charmant chasseur de dot venu courtiser Pénélope. Et jamais, au grand jamais, elle n’aurait rêvé devoir se prêter à une ridicule mascarade magique pour sauver l’avenir de ses soeurs.

Mais même les plus brillants esprits de l’Angleterre de 1817 ne sont encore parvenus à dévoiler tous les secrets des dragons récemment redécouverts… et même les héroïnes les plus raisonnables peuvent émettre quelques souhaits irréfléchis lorsque les circonstances les y poussent. Après avoir abandonné tout bon sens, Elinor va devoir mettre son impétuosité et sa débrouillardise à rude épreuve. Et peut-être se montrera-t-elle suffisamment téméraire pour séduire l’amour de sa vie et s’assurer un bonheur éternel… avec l’aide aussi imprévisible que dangereuse de la créature magique qui l’a adoptée.

Une comédie romantique Régence regorgeant de dragons domestiques et de mésaventures magiques.