« Il ne suffit pas toujours de chercher un endroit où l’on a sa place, dit Jamie en contemplant la propriété qui s’étalait devant eux. Parfois, il faut le créer soi-même. »

4ème de couverture :
Franchissez les portes de la Maison de Nulle Part et laissez-vous envoûter…
Mika Moon a toujours – enfin, presque toujours – respecté trois grandes règles. Cacher sa magie (dans les vidéos qu’elle poste en ligne, elle fait juste semblant d’être une sorcière). Faire profil bas (après tout, qu’est-ce que 14 000 abonnés ?). Et rester à l’écart des autres sorcières (sauf à l’occasion de leur sacro-sainte réunion trimestrielle). La jeune femme a donc pris l’habitude d’être seule et a même passé le plus clair de sa vie d’adulte à déménager en prenant garde de ne jamais s’attacher à qui que ce soit.
Un jour, pourtant, elle reçoit une intrigante offre d’emploi : devenir la professeure particulière de trois jeunes sorcières dans une mystérieuse propriété du Norfolk baptisée la Maison de Nulle Part. Et voilà qu’en un coup de baguette magique (et contre toutes les règles élémentaires de sorcellerie), elle se retrouve bientôt mêlée aux secrets de ses quatre hôtes, aussi excentriques qu’attentionnés. Parmi eux, Jamie, bibliothécaire irlandais grincheux mais contre toute attente attirant, est prêt à tout pour défendre ses trois petites protégées. Or, à ses yeux, la nouvelle venue est une menace – une menace incroyablement irritante…
Alors que Mika commence enfin à s’ouvrir aux autres, l’idée d’avoir trouvé une famille – une vraie –, et peut-être même plus, fait peu à peu son chemin dans son esprit. Mais la magie est imprévisible… et si toute cette histoire n’était qu’une bombe prête à exploser ?
Ce que j’en ai pensé :
Ouvrir La société très secrète des sorcières extraordinaires, c’est comme se couvrir les épaules d’un plaid douillet en plein hiver. C’est comme le câlin chaleureux d’une maman quand le moral est en berne. C’est comme cette boisson chaude qu’on sirote au coin du feu. Bref, vous l’aurez compris, ouvrir ce roman c’est se laisser envahir par une véritable sensation de réconfort. J’ai succombé à cette lecture pour plusieurs raisons : sa couverture magnifique (oui, oui je l’avoue), son histoire autour de la magie et surtout, les nombreux commentaires évoquant sa ressemblance flagrante avec l’univers créé par T.J. Klune pour La maison au milieu de la mer Céruléenne (ÉNORME coup de cœur pour moi). Comment résister ?
Si j’ai vraiment beaucoup aimé cette histoire, je vous le dis d’office, elle ne détrône pas le roman de Klune, elle ne l’égale pas non plus. C’est très mignon et touchant, cependant Sangu Mandanna ne transmet pas autant d’émotions à mon sens. Quoi qu’il en soit, j’ai tout de même savourer ce roman à sa juste valeur. J’attendais impatiemment sa sortie et je n’ai pas été déçue. Les personnages sont vraiment touchants, avec un gros coup de cœur pour les trois petites sorcières. La magie est présente, bien évidemment mais elle n’est pas forcément l’élément central. La différence, l’enfance, les difficultés d’intégration, le rejet ou encore la solitude sont davantage les points centraux de ce roman. J’ai fermé ce livre avec beaucoup de sérénité mais également avec une petite pointe de regret. Le regret de laisser ces personnages. Leurs dialogues, nombreux, sont drôles et permettent de donner du dynamisme au récit. L’ensemble est addictif, un petit suspense s’installe qui, finalement n’en n’est pas vraiment un puisque tout est tout de même un peu prévisible.
C’est un roman que je ne qualifierai pas de jeunesse, notamment par rapport à quelques pages un peu… Disons, pour adultes. Cependant, il ravive la magie de notre enfance. C’est exactement ce que je recherche dans ce genre de lecture. Cosy Fantasy, voilà un terme que je ne connaissais pas et pourtant il semblerait que La société très secrète des sorcières extraordinaires soit l’exemple parfait de ce genre littéraire. C’est tout doux et c’est magique !
« Il ne suffit pas toujours de chercher un endroit où l’on a sa place, dit Jamie en contemplant la propriété qui s’étalait devant eux. Parfois il faut le créer soi-même. »

En bref :
J’ai vraiment aimé ma lecture, notamment les personnages. C’était mignon, touchant et émouvant. Je ne regrette pas d’avoir lu ce livre qui a su m’apporter cette petite bulle de fantaisie dont j’avais envie et besoin. La plume de Sangu Mandanna est fluide, légère. J’adore les romans qui ont pour décor l’Angleterre, ça me donne envie de boire du thé et de manger des scones tout en profitant de mon canapé douillet. Réconfortant, voilà le mot qui définit le mieux cette histoire. Je conseille, bien évidemment.
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