« Tant d’années gâchées pour tout le monde à cause de non-dits, tant de chemins qui auraient pu prendre des directions différentes ! Si le silence est parfois précieux, il peut s’avérer si destructeur ! »

4ème de couverture :

« Il me reste quelques rêves à réaliser et le moment est venu de m’y atteler. Je vous aime très fort. À très bientôt ! Maman. » Léna n’en revient pas. Comment sa mère, qui l’a convoquée pour passer Noël dans la maison de son enfance, a-t-elle pu disparaître en ne lui laissant que ce message sibyllin ? La voilà donc coincée dans le petit village de Vallenot au coeur des Alpes de Haute Provence et condamnée à passer la fête qu’elle hait plus que tout, entourée de sa famille pour le moins… haute en couleur ! Mais les fêtes de famille ont le don de faire rejaillir les secrets enfouis. Les douloureux, ceux qu’on voudrait oublier, mais aussi ceux qui permettent d’avancer…

Ce que j’en ai pensé :

Voilà un roman de Noël qui m’a donné envie de goûter au lait de poule (chose que je me suis toujours refusée par inappétence)! Poser mes valises dans un petit village des Alpes de Haute Provence le temps de quelques heures fût fortement agréable. Les comédies ou les romances de Noël, je ne peux pas y résister et encore moins lorsqu’elles sont françaises. N’en lisant que depuis 2 ou 3 ans, j’ai donc de quoi faire pour rattraper mon retard. Je savais néanmoins que la plume de Clarisse Sabard me plaisait, ayant lu l’un de ses livres à l’hiver dernier, je n’ai pas pris de gros risques.

Pourquoi ai-je tant aimé ce roman ?

• Parce que j’ai adoré les personnages, notamment Violette
• Parce que les liens intergénérationnels, c’est un truc qui me botte
• Parce que les secrets de famille et les révélations à Noël, c’est excitant
• Parce que forcément, il y a une petite romance même si elle n’est clairement pas l’élément central de ce 1er tome
• Parce que j’adore quand un personnage déteste Noël mais que finalement… (vous connaissez la suite!)
• Parce qu’il y a de l’humour (indispensable à la réussite d’une bonne recette !)
• Parce qu’ici, il est aussi question de traumatisme, de culpabilité
• Parce que, parce que… Parce que j’aime Noël, tout simplement !

C’est vrai que toutes les histoires se ressemblent un peu (parfois beaucoup), c’est vrai aussi que tout est quasiment prévisible et que tout finira forcément bien. C’est vrai que c’est léger et douillez mais figurez-vous que c’est exactement ce qu’aime mon p’tit cœur en guimauve. Je me gave de ce genre de lectures en fin d’année parce que ça recharge mes batteries, parce que Noël, ça passe tellement vite que grâce à toutes ces belles histoires (qui clairement, ne se passent pas comme ça dans la vraie vie), je fais durer cette fête familiale plus longtemps en la faisant commencer plus tôt. Quel mal à ça ? Mes thrillers et mes polars attendrons un peu que les fêtes passent, je les retrouverai d’ici fin décembre, appréciant d’autant plus leur noirceur après avoir eu un bon shoot de douceur.