Hunger Games : La Ballade du serpent et de l’oiseau chanteur – Suzanne Collins

« Ce n’est pas fini tant que le geai moqueur n’a pas chanté. »

Note : 3.5 sur 5.
En librairie depuis le 20 mai 2020 chez PKJ (disponible en format poche) – 608 pages, 19.90€

Dévoré d’ambition
Poussé par la compétition
Il va découvrir que la soif de pouvoir a un prix
C’est le matin de la Moisson qui doit ouvrir la dixième édition annuelle des Hunger Games. Au Capitole, Coriolanus Snow, dix-huit ans, se prépare à devenir pour la première fois mentor aux Jeux. L’avenir de la maison Snow, qui a connu des jours meilleurs, est désormais suspendu aux maigres chances de Coriolanus. Il devra faire preuve de charme, d’astuce et d’inventivité pour faire gagner sa candidate.
Mais le sort s’acharne. Honte suprême, on lui a confié le plus misérable des tributs : une fille du district Douze. Leurs destins sont désormais liés. Chaque décision peut les conduire à la réussite ou à l’échec, au triomphe ou à la ruine.
Dans l’arène, ce sera un combat à mort.
Pour assouvir son ambition, Coriolanus parviendra-t-il à réprimer l’affection grandissante qu’il ressent pour sa candidate, condamnée d’avance ?

Presque 15 ans après avoir lu la saga des Hunger Games, je suis ravie de pouvoir retrouver la plume de Suzanne Collins et tout l’univers qu’elle a créé. Avec ce préquel, on découvre comment et pourquoi le président Snow est ce qu’il est aujourd’hui. Très bien amené, on en vient à apprécier ce personnage qu’on adore pourtant détester, ce n’est franchement pas chose aisée. Si j’ai aimé me replonger dans toutes ces réminiscences, j’ai tout de même souffert de trop nombreuses longueurs. J’ai régulièrement oscillé entre des moments de lectures intenses, prenants qui ont trop souvent, à mon goût, étaient ternis part des chapitres longs, beaucoup trop longs.

Je n’irais pas jusqu’à dire que ça a complètement gâché ma lecture, loin s’en faut, cependant je n’ai pas pu ressentir les palpitations et l’engouement ressenti pour la trilogie et c’est dommage. Le suspense est clairement moins palpable néanmoins, j’ai apprécié être davantage au Capitole pour y découvrir la vie d’après-guerre, 10 ans après la création des Hunger Games. Cela permet d’appréhender différemment l’histoire, avec le début de cette macabre machination pour faire plier les districts ainsi que son évolution. Bref, cela permet effectivement d’en apprendre plus, mais cela reste tout de même dispensable.

Une lecture qui reste assez fluide malgré les longueurs car les personnages sont bien construits et parfaitement bien amenés. De là à dire que c’est un livre qui marquera mon année, peut-être pas. En revanche, j’ai très envie de découvrir le film. J’espère simplement que la fin sur grand écran sera moins expédiée que dans le livre puisque celle-ci m’a laissée un léger goût d’inachevé, de va-vite.

Voilà, c’est fait, je l’ai lu. J’en avais envie depuis sa sortie tout en étant réticente par peur de la déception. Ce roman n’en n’est pas une à proprement parlé puisque j’ai tout de même globalement passé un bon moment, cependant, je suis déçue de ne pas l’avoir autant aimé que la trilogie.

Un commentaire

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