Quand le chat n’est pas là… – M.J. Arlidge

« C’est drôle, non, comme les choses changent ? Au lieu de me sauver, tu m’as détruit. »

Note : 3.5 sur 5.
En librairie depuis le 1er février 2024 chez Les Escales Noires – 512 pages, 22€

Un tueur fou et sans pitié. Des victimes que rien ne semble relier. Un psychopathe prêt à tout pour se venger. Un thriller glaçant qui hantera longtemps ses lecteurs.

Un meurtre brutal commis, de nuit, à la hache. Le premier d’une série perpétrée par un tueur silencieux et acharné qui traque ses victimes lorsqu’elles sont seules chez elles. Helen Grace et son équipe sont chargées de l’enquête. La panique gagne peu à peu les habitants de Southampton. L’inspectrice se trouve, elle, menacée par une vieille connaissance surgie du passé et qui ne reculera devant rien pour assouvir sa vengeance.
Un jeu du chat et de la souris terrifiant. Un suspense à couper le souffle.

Voilà bien des années que je suis une fidèle lectrice de M.J. Arlidge. J’aime sa plume, ses chapitres ultra courts qui donnent un excellent rythme à ses enquêtes et bien sûr ses personnages, notamment Helen Grace. Avec ce 11ème tome, je savais que j’allais avoir une suite directe du précédent, vu la fin de celui-ci. Seulement voilà… J’avoue avoir été un peu à bout de souffle par moment. Suis-je en train de me lasser? Possible et c’est bien une chose que je n’imaginais pas concernant cette série littéraire, comme quoi…

Si j’aime toujours autant les personnages et toutes les autres qualités citées plus haut, j’ai tout de même souffert d’un schéma narratif ultra prévisible. A force, j’ai le sentiment qu’il n’y a que peu de place à la surprise bien que le fond de cette intrigue soit tout à fait intéressant. La construction de M.J. Arlidge est peut-être devenue trop évidente ?

Je ne peux pas dire que je n’ai pas aimé du tout cette histoire, ça serait clairement être dans l’exagération, cependant je ne peux nier avoir lu certains passages en diagonale. Ce n’est jamais bon signe je crois. Je suis la première déçue et frustrée de ressentir tout ça mais je me dois aussi d’être honnête envers moi-même. L’intrigue en elle-même avait pourtant tout pour me plaire, l’évolution de certains personnages aussi, notamment Emilia, la journaliste ou même Charlie. Helen quant à elle, est de plus en plus rongée par ses démons et je me demande bien jusqu’où tout ça peut aller. Je ne serais pas contre un peu de joie ou de bonheur pour ce personnage qui, à force d’être ultra torturé, n’arrive plus à me faire ressentir autant d’empathie qu’avant.

Dans Quand le chat n’est pas là… M.J. Arlidge poursuit son exploration des enquêtes tortueuses du détective Helen Grace avec une intrigue tout de même captivante et de nombreux rebondissements. C’est juste que là, ça fait peut-être beaucoup.

Malgré la maîtrise du suspense et l’habileté à maintenir l’intérêt du lecteur, certains pourraient ressentir une certaine redondance dans le schéma narratif de la saga et j’en fais malheureusement partie. M.J. Arlidge semble parfois s’appuyer sur des motifs et des révélations prévisibles, ce qui peut atténuer l’effet de surprise pour les lecteurs fidèles de la série. Néanmoins, l’écriture vive et l’exploration des sombres recoins de l’âme humaine continuent de fasciner, offrant une lecture relativement addictive malgré ces répétitions potentielles. Pour les amateurs de thrillers, policiers, Quand le chat n’est pas là… reste une lecture intéressante, même si la saga peut sembler familière à certains égards.

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