« Nous croyons souvent à tort que nos actes passés n’auront aucun impact sur notre présent, mais c’est faux ; ils nous rattrapent toujours, d’une manière ou d’une autre. »

4ème de couverture :

Annabelle MacKenzie vit une existence protégée à Eilean Donan, le château de son Clan. Prunelle des yeux de ses parents, elle a été éduquée pour exceller dans tous les domaines qu’une future épouse de haut rang doit maîtriser. Et son fiancé est choisi : Darren Campbell, le fils d’Henry Campbell dont la main s’étend peu à peu sur toute l’Ecosse.
Mais Annabelle ignore que son Clan est allé trop loin dans sa soif de vengeance face aux MacCoy : les MacKenzie ont enlevé Xander, le fils de Phèdre et Caleb, et menacent de le livrer à Campbell…
Dyclan est le Limier du clan MacCoy. Spécialiste du pistage et des opérations discrètes, il est chargé par les parents acculés de capturer Annabelle, afin de disposer d’une monnaie d’échange pour récupérer leur bébé. Mais rien ne se passe comme prévu. Forcé de traverser les Highlands à pied avec sa prisonnière, Dyclan doit la conduire sur l’île d’Inchkeith avant qu’il ne soit trop tard. Cependant, quand la candeur d’Annabelle ravive les blessures de son passé, sa loyauté se retrouve ébranlée…

Ce que j’en ai pensé :

J’enchaine plus ou moins les tomes de cette série littéraire donc il m’est plus facile de me faire un avis en les comparant. J’avais adoré le premier et beaucoup aimé les suivants. Ce 4ème tome m’a surprise par le changement radical d’ambiance, tant par le caractère des personnages que par les décors. Exit les grands châteaux ou domaines écossais, ici, on part en vadrouille ! Annabelle MacKenzie est une jeune femme soumise à sa famille, aux traditions claniques et complètement rabaissée à sa condition de femme dans un milieu ultra patriarcal et machiste. Sous ses convenances à toutes épreuves, elle n’a de cesse de rêver d’une vie différente, notamment grâce à sa rencontre forcée avec Dyclan. Pour ce qui est de lui, il ne cessera de remettre en question sa vie et ses choix, rêvant parfois d’une vie loin des clans écossais.

Tout ces éléments offrent une histoire palpitante avec des personnages extrêmement attachants qui sont très plaisants à observer évoluer. Ce tome 4 marque un tournant dans la saga, notamment avec les droits des femmes qui commencent doucement mais sûrement à s’affirmer, quel qu’en soit le prix.

L’autre élément que j’ai trouvé intéressant est celui de « changer de camp ». Durant toute la lecture, nous n’avons que peu de nouvelles des MacCoy ou des MacLeod, on est de l’autre côté, chez l’ennemi. Cette immersion dans ce clan adversaire ne fût pas pour me déplaire, permettant de se projeter davantage dans ce conflit qui perdure depuis plusieurs dizaines d’années. Il est évident qu’on se doute un peu de l’issue de l’histoire, cependant, j’ai été agréablement surprise par le virage que prend celle-ci à la fin. Je ne m’y attendais pas vraiment, de quoi éviter au soufflet de retomber et à l’intrigue de s’enliser. Le schéma narratif à beau être sensiblement toujours le même, il n’en reste pas moins palpitant et intrigant.

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