« Il n’y a parfois rien de plus angoissant que le silence. Un silence pesant mais non moins éloquent, chargé d’un ressentiment qui oppresse. »

4ème de couverture :

Riamh, m’eudail

À jamais, mon amour…

Après avoir découvert le terrible secret de Caleb MacCoy, Phèdre a rejoint le château de Dunvegan pour enfin prendre possession de l’héritage de son père. Désormais à la tête des MacLeod, elle découvre la vie de chef de clan… Mais sa position est fragile : depuis son fief d’Inveraray, le bourreau de son enfance, Henry Campbell, est à l’affût de la moindre opportunité pour la faire chuter…
Et pour cela, il est prêt à se servir de Caleb. Car aux yeux des clans, Phèdre est toujours la Pupille de ce dernier, et elle est donc censée respecter ses ordres…

Ce que j’en ai pensé :

J’ai tellement aimé le 1er tome que j’ai bien sûr directement enchainé avec le second et je ne suis pas déçue. D’autant plus qu’ici, on suit toujours les personnages Phèdre et Caleb tandis que dans le suivant, les narrateurs seront différents. M’étant largement attachée au couple, j’ai été heureuse de les retrouver et de découvrir tout un tas d’informations et de secrets autour de leurs histoires personnelles. Cette saga a beau être cataloguée comme de la romance, je trouve presque que celle-ci est secondaire tant les conflits et les lois claniques dominent le récit. Ce n’est certainement pas pour me déplaire puisque je ne me pense pas capable d’apprécier 7 livres d’un peu plus de 700 pages uniquement tournés sur une histoire d’amour. Point trop n’en faut !

Tout ça pour vous dire qu’après avoir posé les bases dans L’ogre et le chardon, avec L’ours et le taureau on rentre carrément dans le vif du sujet, celui qui m’intéresse le plus. La plume et l’histoire d’Alexiane Thill sont si addictives que j’ai dévoré le livre, ne voyant pas passer les pages. Si au départ il faut un minimum de concentration pour éviter de se perdre dans les noms des personnages ainsi que dans quel clan ils se trouvent, la suite coule comme de l’eau de source, je me suis laissée porter. Le caractère de Phèdre s’affirme de plus en plus et elle se révèle être bien plus forte qu’elle ne le pensait au départ. La figure féminine reprend un peu de pouvoir dans un milieu ultra patriarcal, ça fait du bien ! Quant à Caleb, ses angles s’arrondissent et nous laissent apercevoir un homme différent et bien plus complexe qu’il n’y parait.

J’ai apprécié le dynamisme apporté par l’alternance de points de vue entre les deux personnages. Les deux ayant pour ma part la même importance mais pas la même expérience, ce qui m’a permis d’appréhender différemment les divers éléments historiques et politiques de l’histoire. La fin ne laisse pas de place à l’hésitation : j’ai envie de lire la suite et rapidement.

Retour sur le tome précédent :