« On est tous le bizarre de quelqu’un. »

Campus Drivers, la série littéraire qui a conquis mon cœur de lectrice et m’a fait découvrir la new romance se termine avec son cinquième et dernier tome, Good Luck. Plongeant une fois de plus dans une ambiance pleine d’humour, où joutes verbales se succèdent pour apporter un dynamisme sans faille. Cet ouvrage clôt une saga qui a su me captiver dès le premier tome. Avec une plume aussi habile que légère, l’auteure nous entraîne dans un univers où l’amour, l’amitié et le dépassement de soi se conjuguent avec éclat et humour. Justement, l’humour, ingrédient essentiel de la série Campus Drivers, est présent en abondance dans la majorité des tomes. Les dialogues piquants et les situations cocasses parsèment les récits, apportant une touche de légèreté bienvenue dans ma vie de lectrice. L’équilibre entre romance, humour et amitié est parfaitement maîtrisé, offrant aux lecteurs une expérience de lecture des plus agréables.

Cette fois, ce sont Luke et Tory qui sont mis en lumière avec un trope sommes toute assez classique : le Fake Boyfriend. Rien de bien nouveau sous le soleil, sauf pour moi qui suis toute novice dans la new romance. Je commence d’ailleurs à me familiariser avec le lexique utilisé pour parler de ce genre littéraire. Donc, vous vous doutez bien que derrière ce Fake Boyfriend se cache bien sûr une histoire d’amour naissante. Si Tory n’a absolument rien en commun avec Luke, je ne vous spoile pas en vous disant que ces deux là vont finalement tomber amoureux.

Les personnages de ce tome 5

Si j’ai particulièrement bien aimé Tory, mon avis n’est pas aussi élogieux que pour les tomes précédents à cause de Luke que j’ai trouvé un tout petit peu plus fade que Lewis, Lois ou Donovan. Il est gentil, malchanceux et déterminé mais il est aussi moins piquant et moins marrant. J’ai eu le sentiment que son histoire était moins impactante que les autres. Les petites scènes qui donnent un côté spicy à l’histoire quant à elles, sont quasiment inexistantes, j’en ai été un peu déçue pour de la new romance. Cependant, C.S Quill réussit avec brio à tisser des liens profonds entre les personnages, rendant leurs interactions à la fois authentiques et captivantes et ce, depuis le 1er tome.

Ce qui distingue particulièrement cette saga addictive des autres, c’est l’accent mis sur les valeurs positives et inspirantes qui sous-tendent l’ensemble de l’histoire. L’amitié, la loyauté et le courage sont au cœur de ce roman, offrant aux lecteurs une bouffée d’optimisme et d’espoir. Malgré les obstacles rencontrés par les personnages, ces derniers font preuve d’une détermination sans faille, rappelant aux lecteurs l’importance de croire en ses rêves et de persévérer quoi qu’il advienne.

4ème de couverture :

La chance a toujours souri à Luke Winchester. Étudiant brillant, recruté chez les Campus Drivers de Miami, et membre vénéré de l’équipe de baseball universitaire, il vit un rêve éveillé. Mais, alors que le championnat annuel approche, son quotidien vire au cauchemar. Celui que tout le monde surnomme Lucky Luke est désormais poursuivi par une poisse légendaire. À se demander si on ne lui a pas jeté un sort. Pour se tirer d’affaire et sauver sa saison, il ne voit qu’une possibilité : Tory Garland. 

Spécialiste de philtres et remèdes miracles en tout genre, les cartes de Tory ne lui avaient pas prédit l’engouement qu’elle provoque chez les étudiants depuis quelques mois. Il semblerait qu’elle porte chance à ceux qui l’entourent, en témoignent ses derniers petits amis, qui ont tous connu une ascension fulgurante. 

S’il n’a jamais été superstitieux, Luke Winchester risque de vite le devenir. Il pourrait même apprendre qu’on ne se frotte pas à une sorcière des temps modernes sans conséquences inattendues.

---

Retours sur les tomes précédents :