« Une histoire n’est pas lue de la même manière par tout le monde. »

Une odyssée émotionnelle
Dans le vaste océan de la littérature contemporaine, Plus grand que le ciel de Virginie Grimaldi se démarque comme un phare brillant, guidant les lecteurs à travers une odyssée émotionnelle captivante. Dans ce roman poignant, l’auteure explore avec une sensibilité exquise les thèmes du deuil, de la reconstruction et de l’espoir, tout en insufflant une touche d’humour et de lumière caractéristique de son style. À peine l’ai-je acheté que je me suis plongée dans cette histoire. Étant en vacances, je savais que c’était la lecture parfaite, le moment parfait.
Au cœur de l’histoire se trouvent Elsa et Vincent, deux âmes en peine cherchant à naviguer à travers les tumultes de la vie après avoir été brisées par la perte d’un êtr cher. Le deuil, notamment celui d’un père que Virginie Grimaldi a elle-même vécu, est abordé avec une profondeur et une authenticité qui transpercent le cœur du lecteur. Elle matérialise ma peur la plus profonde parmis toutes : la perte de mes parents. À travers les yeux de Vincent, écrivain en proie à ses propres démon (que vous découvrirez durant votre lecture), nous sommes témoins d’un voyage intérieur tumultueux, où les mots deviennent à la fois refuge et catharsis.
L’alternance entre les chapitres, qui nous plonge tour à tour dans l’univers intérieur d’Elsa et de Vincent lors de leurs séances chez le psychologue, crée une dynamique narrative captivante. La rencontre inattendue des deux personnages dans la salle d’attente ajoute une dimension de synchronicité à leur cheminement individuel, soulignant l’interconnexion des destins et la manière dont le hasard peut parfois jouer en notre faveur, que ce soit pour maintenant ou pour plus tard.
Ce qui distingue particulièrement l’œuvre de Virginie Grimaldi, c’est sa capacité à traiter des sujets difficiles avec une légèreté et un humour qui rendent la lecture à la fois réconfortante et profondément gratifiante. Chaque page de Plus grand que le ciel est imprégnée de cette douceur salvatrice qui caractérise le style unique de l’autrice, nous rappelant que même dans les moments les plus sombres, il existe toujours une lueur d’espoir à saisir. Encore faut-il être prêt à l’apercevoir.
Son précédent roman, Une belle vie, fût pour moi l’un de mes deux coups de cœur 2023. Cependant, même si le coup de cœur absolu peut sembler légèrement hors de portée cette fois-ci, il est indéniable que ce roman touche profondément les cordes sensibles de l’âme, laissant une empreinte indélébile dans l’esprit de ceux qui s’y plongent. C’est uniquement à cause du sujet douloureux que je ne peux pas parler de coup de cœur…

En bref :
Une fois de plus, Virginie Grimaldi m’a transportée, bouleversée, émue. Une fois de plus, je ressors de ma lecture remplie de nostalgie. Ses mots résonneront en moi pour longtemps, j’en suis convaincue. J’ai le cœur lourd mais je ressens aussi énormément de reconnaissance. Je suis remplie d’émotions. Je vous le conseille, bien évidemment.
4ème de couverture :
Elsa et Vincent se croisent chaque mercredi dans la salle d’attente de leur psychiatre. Elle est écorchée et mordante. Il est rêveur et intranquille. Elle est conseillère funéraire. Il est romancier. Elle vient de perdre son père. Il cache sa plus grande blessure. Elle est en retard. Il est en avance. Ils ont pourtant rendez-vous. Entre deux éclats de rire, Virginie Grimaldi capte ces instants fragiles où l’empreinte des souvenirs se mêle aux promesses d’une rencontre.
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