« Serre-moi fort, comme si j’étais quelqu’un d’important pour toi. »

Un voyage envoûtant au cœur de l’Écosse

Quand j’ai découvert le résumé de Scottish Lover de Déborah Guérand, je m’attendais à une romance légère, peut-être un peu prévisible, dans laquelle une starlette de Hollywood se retrouve face à un Écossais bourru dans une île reculée. Je vous avoue que je craignais un peu que l’histoire soit trop «gnangnan». Eh bien, pas du tout, ce roman est bien plus qu’une simple comédie romantique clichée. C’est une véritable histoire de reconstruction et de renaissance, avec une profondeur que je n’avais pas anticipée. Et autant vous dire que j’ai dévoré ce livre !

Si, comme moi, vous êtes amoureux de l’Écosse, alors Scottish Lover saura vous captiver dès les premières pages. L’intrigue se déroule sur l’île de Mull, un lieu qui devient presque un personnage à part entière. Les descriptions des paysages écossais sont à couper le souffle : les collines verdoyantes, les châteaux majestueux, les embruns marins… J’ai pu m’imaginer parcourir ces landes balayées par les vents, enveloppée par cette atmosphère si particulière, entre sauvagerie et sérénité.

L’Écosse, dans ce roman, n’est pas juste un décor. Elle est omniprésente, comme un personnage silencieux qui influence chaque étape du voyage de Rose. Déborah Guérand réussit à créer une ambiance à la fois magique et réaliste, parfaite pour tous ceux qui rêvent de s’évader en terres écossaises.

Des personnages attachants, une histoire captivante

L’histoire suit Rose Rafferty, une actrice hollywoodienne qui, après une série de scandales, se voit forcée de s’exiler sur l’île de Mull. Cette situation, bien que forcée, lui offre l’opportunité de se reconstruire, loin des projecteurs et des frasques de la célébrité. C’est là qu’elle rencontre Callum MacLaine, un vétérinaire bourru et viril, qui lui offre tout ce dont elle n’a pas envie : du franc-parler, de la distance et beaucoup de défis.

Rose est un personnage que j’ai adoré suivre. Elle passe de la diva superficielle à une femme plus vraie, plus authentique, qui apprend à se connaître en se confrontant à des valeurs bien différentes des siennes. Quant à Callum, il est l’archétype du héros écossais que l’on aime détester au début : têtu, un brin macho, mais aussi incroyablement séduisant. Au fil du récit, on découvre ses blessures et sa propre reconstruction, le rendant d’autant plus attachant et bien loin de tous ces clichés.

Mais au-delà du duo principal, ce sont aussi les personnages secondaires qui donnent tout son relief à cette histoire. Connie, les enfants, et les autres habitants de l’île apportent chaleur et humour à l’intrigue, nous immergeant encore plus dans ce petit bout d’Écosse. Ces personnages apportent de la légèreté et une certaine authenticité, rendant l’ensemble particulièrement vivant.

Ce qui rend Scottish Lover si difficile à lâcher, c’est la plume de Déborah Guérand. Alternant les points de vue entre Rose et Callum, elle nous plonge dans les pensées de chacun, rendant la narration fluide et captivante. Chaque chapitre est comme un nouveau pas dans leur relation, oscillant entre tension, attirance et moments d’humour. Le ton est léger mais sincère, et l’humour subtil ajoute cette petite touche qui fait toute la différence.

L’alternance des chapitres donne un rythme soutenu au récit, et on se retrouve facilement à enchaîner les pages, avide de savoir comment cette histoire va évoluer. J’ai particulièrement apprécié que l’auteure prenne le temps de développer la reconstruction des personnages, rendant leur évolution crédible et émouvante. Et, bien sûr, les dialogues sont savoureux, avec des échanges piquants entre Rose et Callum qui nous font sourire à chaque fois.

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4ème de couverture :

Les châteaux, les paysages, et surtout un homme insupportable en kilt : bienvenue en Écosse !

Rose Rafferty enchaîne les scandales et les frasques, au point de mettre en danger sa carrière d’actrice et de chanteuse à Hollywood. Son agent lui pose alors un ultimatum : soit elle accepte de se faire oublier un temps en Écosse, sur l’île de Mull, soit il détruit sa carrière. Après des heures de vol, la voilà sur ce bout de terre perdu au milieu de nulle part, sans repères ni échappatoire, et sans parapluie sous l’averse battante !  Toutefois, le pire reste son hôte : Callum MacLaine, vétérinaire bourru. Il a beau être grand, musclé, la faire frissonner de désir d’un regard… il suffit qu’il ouvre la bouche pour que Rose ait envie de l’étrangler. Il est certain qu’une starlette superficielle ne tiendra pas deux jours sur ses terres ? Eh bien, qu’il s’accroche à son kilt, Rose est déterminée à lui montrer de quel bois elle se chauffe !