Je crois que c’est pour ça que j’aime la lecture, maintenant. Parce que parfois, au détour d’une phrase, d’un paragraphe, je tombe sur ma peine, je retrouve un peu de ma douleur et ça me fait du bien de ne plus être aussi seule. Ça use, la solitude, je ne te l’apprends pas.

Julien Rampin fait partie de ces auteurs que je suis avec fidélité, livre après livre, tant sa plume m’enveloppe d’une douce bienveillance. Découvert en autoédition, il n’a cessé de me charmer par son écriture poétique, son humour bien dosé et sa manière unique de raconter l’humanité sous toutes ses nuances.

Avec C’est pas marqué dans les livres, il nous offre encore une fois une histoire vibrante d’émotions, de rires et de moments suspendus. Un roman choral qui parle d’amitiés inattendues, de résilience et de passion pour les livres, avec des personnages aussi attachants qu’inoubliables. Merci Julien.

Un club de lecture pas comme les autres

Colette, fraîchement divorcée après quarante ans de mariage, cherche à combler sa solitude. Sa solution ? Rejoindre un club de lecture dans la bibliothèque de son quartier. Elle ne s’attendait pas à tomber sur un groupe aussi disparate que charmant :

• Lucie, l’étudiante timide à la mèche rose et au caractère bien trempé
• Sacha, le trentenaire trop optimiste pour ne pas cacher quelques blessures
• Pétronille et Caroline, collègues inséparables qui passent leur temps à se chamailler
• Et Mme Germaine, la vieille dame attendrissante qui s’endort systématiquement en pleine discussion et qui cache un mystérieux secret

Au fil des rencontres et des débats animés, ces amoureux des mots vont découvrir bien plus que des histoires de papier : ils vont apprendre à s’écouter, à se soutenir et à guérir ensemble. Parce que certaines choses essentielles ne sont tout simplement pas marquées dans les livres… Le trio que vont former Lucie, Colette et Sacha est aussi adorable qu’inoubliable. J’ai aimé cette amitié transgénérationnelle née d’un simple hasard au détour d’une médiathèque.

Les thématiques abordées : entre rires et larmes

Loin d’être un simple roman feel-good, C’est pas marqué dans les livres aborde des sujets profonds avec beaucoup de délicatesse. Il y est question de la solitude que l’on peut ressentir à différents moments de la vie, du deuil et des blessures que l’on peine à cicatriser, mais aussi de la force insoupçonnée que l’on trouve dans les autres. Julien Rampin parle aussi des relations toxiques, du poids des apparences et de la pression sociale, notamment via les réseaux sociaux.

Malgré ces sujets parfois lourds, le roman n’est jamais pesant. Julien réussit le tour de force de traiter ces thèmes avec un équilibre parfait entre humour et émotion, sans jamais tomber dans le pathos. Du grand Rampin, moi je vous le dis !

Les bonnes raisons de lire ce livre :

• Un concentré d’humanité : Julien Rampin nous livre ici une galerie de personnages hauts en couleur, terriblement attachants et profonds
• Un hymne aux livres et à la lecture : Ce roman est un véritable coup de cœur pour les amoureux des mots, de ceux qui trouvent refuge dans les pages d’un roman
• Une écriture bienveillante et pleine d’humour : La plume de Julien Rampin est une caresse, avec toujours cette touche d’humour qui réchauffe le cœur
• Une résonance universelle : Le livre aborde avec finesse des thématiques fortes comme la solitude, le deuil, les relations toxiques et même les dérives des réseaux sociaux
• Un shot de bonheur à chaque page : Chaque roman de Julien Rampin est une bouffée d’air frais, et celui-ci ne fait pas exception
• Une belle exploration des liens humains : L’auteur met en lumière la complexité des relations humaines, qu’elles soient amicales, familiales ou amoureuses, avec une justesse touchante
• Un roman qui fait du bien : Il ne s’agit pas seulement d’une histoire, mais d’une véritable invitation à la bienveillance, à l’ouverture aux autres et à l’amitié sincère
• Une intrigue riche et immersive : On ne s’ennuie jamais, les pages se tournent toutes seules et les rebondissements, parfois drôles, parfois émouvants

« – A quoi reconnaît-on qu’on a vraiment aimé un livre, d’après vous ? s’interroge Sacha, la tête posée sur les jambes de Lucie, appuyée elle-même contre l’arbre.
– Peut-être parce qu’une fois rendu à la fin, on arrive pas à dire au revoir à ses personnages, répond Pétronille.
Colette ajoute sa pierre à l’édifice.
– Parce qu’on sait qu’on le relira un jour et on se sent chanceux. On sait qu’il existe, et rien que cette idée a quelque chose de réconfortant. Un livre aimé, c’est un ami, un vrai. Il sera toujours là, dans nos vies. Inoubliable et unique. »

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4ème de couverture :

Depuis que son mari l’a quittée, après quarante ans de mariage, Colette cherche par tous les moyens à combler sa solitude. Alors le jour où on lui propose de rejoindre un club de lecture dans la bibliothèque de son quartier, elle saute sur l’occasion.

Dès la première réunion, elle constate que les membres sont plutôt… hétéroclites ! Parmi eux, il y a Lucie, l’étudiante introvertie, cachée derrière sa surprenante mèche rose. Sacha, le trentenaire élégant, à l’optimisme trop débordant pour être complètement sincère. Pétronille et Caroline, les deux collègues qui n’arrêtent pas de se chamailler, et Mme Germaine, la vieille dame narcoleptique qui s’endort toujours avant la fin de la séance.

De débats enflammés en révélations fracassantes, ces amateurs de littérature vont nouer des liens inattendus et, surtout, découvrir ce qui n’est pas marqué dans les livres…