« Combien de fois peut-on se fêler avant de se briser complètement ? »

Un roman aussi fascinant que bouleversant

Zoé Brisby est une autrice que je suis avec passion, et j’attendais son dernier roman avec une immense impatience. Après avoir été conquise par ses précédents ouvrages, je savais que j’allais retrouver cette plume vive, incisive et toujours empreinte d’émotion. Et une fois de plus, elle ne m’a pas déçue, bien au contraire.

Zoé Brisby s’attaque ici à une histoire aussi véritable que dramatique : le suicide de Peg Entwistle, une jeune actrice prometteuse qui, dans la nuit du 16 septembre 1932, se jette du haut de la lettre « H » du mythique panneau « Hollywood ». Ce fait divers, devenu l’un des symboles les plus sombres de l’industrie cinématographique, sert de point de départ à une enquête-fiction captivante.

L’autrice nous plonge dans le Hollywood des années 30, une époque de faste et de rêves, mais aussi de manipulations et de désillusions. Derrière les paillettes et le glamour, c’est une véritable machine à broyer les espoirs et les vies que l’on découvre. L’envers du décor est saisissant, souvent cruel, et donne une profondeur tragique au récit.

L’une des grandes forces du roman réside dans sa construction. Les chapitres sont courts, datés, formant une sorte de compte à rebours inéluctable jusqu’au moment fatidique. Ce choix narratif insuffle un rythme haletant à l’histoire et nous maintient en haleine jusqu’à la dernière page. Chaque phrase résonne, certaines avec une justesse si poignante qu’elles trouvent un écho profond en nous, en moi.

Peg Entwistle, une héroïne bouleversante

Peg est un personnage terriblement attachant. Loin d’être un simple prétexte narratif, elle est incarnée avec une grande sensibilité par Zoé Brisby. On ressent son ambition, ses rêves, ses doutes et ses blessures. Sa descente aux enfers est d’autant plus poignante qu’elle est racontée avec une telle justesse qu’on ne peut qu’éprouver une profonde empathie à son égard. Je l’ai adoré et je ne l’oublierai pas.

Les bonnes raisons de lire Hollywoodland :

• Une immersion fascinante dans le Hollywood des années 30 : un univers entre rêve et cauchemar, dépeint avec une précision remarquable.
• Une intrigue rythmée et captivante : le compte à rebours jusqu’au tragique événement donne une intensité unique au récit.
• Une plume magistrale : Zoé Brisby n’a plus rien à prouver, son style est fluide, percutant et chargé d’émotion.
• Un récit poignant entre hommage et critique : à la fois un adieu respectueux à Peg Entwistle et une remise en question du rêve américain.
• Un roman qui ne laisse pas indemne : si la lumière est présente, c’est la noirceur qui domine, et certaines phrases nous marquent longtemps après la lecture.

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4ème de couverture :

Avoir de grands rêves a un prix…

Pourquoi dans la nuit du 16 septembre 1932, Peg Entwistle, jeune actrice talentueuse au destin prometteur, aimée de tous et filant le parfait amour avec la nouvelle coqueluche des studios, se jette-t-elle du haut de la lettre « H » du mythique panneau « Hollywood » ?

À partir du suicide légendaire de l’actrice dont le fantôme hante encore les collines de Los Angeles, Zoe Brisby tisse un roman poignant. Explorant la machine à rêves qu’est l’industrie cinématographique, elle mène une enquête-fiction palpitante sur le destin tragique de la Hollywood Sign Girl.