« Le cœur d’une femme est un océan de secrets. »

Imaginez-vous confortablement installé dans un avion, savourant la promesse d’un voyage paisible (du moins pour ceux qui n’ont pas, comme moi, l’aviophobie). Puis, en l’espace de six minutes, tout bascule. Plongée, le deuxième roman de T.J. Newman, nous plonge littéralement en eaux profondes avec une intrigue haletante qui mêle catastrophe et survie. L’autrice, ancienne hôtesse de l’air, s’est fait connaître avec Chute Libre, un premier thriller explosif qui mettait déjà en scène une catastrophe aérienne. Avec Plongée, elle reprend les ingrédients du succès et les pousse encore plus loin.

Un scénario digne des plus grands films-catastrophes

Le vol 1421 décolle d’Honolulu mais ne tarde pas à s’écraser dans l’océan Pacifique. Douze survivants se retrouvent coincés à bord d’une carlingue en train de sombrer. Parmi eux, Will Kent et sa fille Shannon, dépendants des secours extérieurs, où Chris Kent, la mère de Shannon, plongeuse professionnelle, met tout en œuvre pour les sauver. Entre tension sous-marine et compte à rebours infernal, T.J. Newman déploie une intrigue immersive et rythmée. Chaque chapitre est construit comme une scène d’action, avec des rebondissements incessants et un véritable sentiment d’urgence.

Les bonnes et les moins bonnes raisons de lire ce livre :

Les bonnes raisons :

• Un scénario palpitant : L’autrice sait comment captiver son lecteur avec une intrigue qui ne laisse aucun répit. Les chapitres courts, rythmés et souvent conclus par un cliffhanger donnent une lecture ultra-dynamique, presque cinématographique.
• Des personnages intéressants : Will et Shannon forment un duo attachant, et Chris, la mère en quête de sauvetage, apporte une dynamique émotionnelle forte. L’histoire repose sur des liens familiaux et des sacrifices qui rendent les personnages plus humains et accessibles.
• Un suspense efficace : Chaque page nous pousse à tourner la suivante, l’angoisse montant progressivement à mesure que l’eau envahit l’appareil. L’aspect claustrophobique de l’avion englouti ajoute une dimension oppressante qui maintient la tension jusqu’à la dernière page.
• Une ambiance immersive : T.J. Newman sait exploiter à merveille les dangers sous-marins, la pression qui augmente, le manque d’oxygène et la lutte contre le temps pour immerger complètement son lecteur dans un décor terrifiant et fascinant.
• Un roman d’évasion : Si vous aimez les histoires qui se lisent d’une traite, sans prise de tête, Plongée est parfait pour une lecture distrayante. C’est un livre qui joue sur les instincts primaires : la peur de l’eau, du confinement et de l’inconnu.

Les moins bonnes raisons :

• Un peu trop « gros » ? : L’intrigue repose sur des situations extrêmes qui peuvent paraître invraisemblables. La tension est bien réelle, mais certains passages flirtent avec le rocambolesque.
• Une lecture intense mais pas inoubliable : Si le roman divertit, il ne laisse pas forcément une empreinte durable. Une fois refermé, il risque de s’effacer rapidement de votre mémoire.
• Un effet « film catastrophe » à l’américaine : à l’instar de son précédent roman Chute Libre, T.J. Newman mise avant tout sur le spectaculaire, quitte à sacrifier un peu de profondeur.
• Des personnages archétypaux : Si on s’attache à Will et Shannon, on peut regretter un manque de complexité dans les relations et les émotions.

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4ème de couverture :

Le vol 1421 vient de décoller d’Honolulu. Six minutes plus tard, il s’écrase dans l’océan Pacifique. Très vite, l’eau jaillit dans la cabine, l’avion sombre. À l’intérieur, Will Kent et sa fille de onze ans, Shannon, font partie des douze passagers encore en vie. Mais pour combien de temps ? Coincés à soixante mètres de fond dans une carlingue en équilibre instable au bord d’un gouffre sous-marin, ils ont déjà de l’eau jusqu’à la taille…

En surface, les secours sont dépassés. La mère de Shannon, Chris Kent, plongeuse professionnelle, se lance dans un combat acharné pour les sauver. Est-ce seulement possible ?