« La peur signifie seulement qu’on a quelque chose à perdre. »

Une héroïne marquée par le vent, un royaume en ruines, et un ennemi… peut-être pas si ennemi
La romantasy me gagne, tome après tome.
Je le reconnais sans détour : j’aime de plus en plus ce genre qui mêle fantasy, magie, tensions politiques et romance. Et The Wind Weaver est exactement ce que je recherche dans une lecture de ce type : de l’action, des personnages forts et attachants, un univers bien construit, et cette petite étincelle romantique qui fait palpiter les pages.
C’est un premier tome qui a su m’emporter, sans temps morts, sans lourdeurs, sans longueurs inutiles. Alors même que j’avais lu plusieurs avis plutôt tièdes ou négatifs, je me suis laissée happer dès les premières pages. Et j’en ressors avec l’envie furieuse de lire la suite.
Un univers entre ACOTAR et Fourth Wing ?
J’ai beaucoup pensé à ACOTAR de Sarah J. Maas et à Fourth Wing de Rebecca Yarros pendant ma lecture. Pas pour dire que c’est une copie, The Wind Weaver a sa propre personnalité, mais on y retrouve ce savant mélange de romance en tension, de monde en guerre, de jeune femme puissante qui s’ignore et de partenaire énigmatique qui joue avec les nerfs (et le cœur) de l’héroïne.
L’univers d’Anwyvn est dense sans être étouffant, et Julie Johnson réussit à doser l’action, l’évolution des personnages et les révélations sur le monde avec une belle fluidité. Pas une seule fois je ne me suis ennuyée. Tout coule naturellement.
La relation entre Rhya et Scythe est clairement l’un des grands plaisirs du roman. On nage en pleine tension romantique, entre méfiance, fascination, confrontations et non-dits. C’est intense, mais jamais trop précipité. Rhya est loin d’être naïve, et Scythe n’est pas qu’un bad boy sans nuance. Leur dynamique est l’un des moteurs du récit, et je suis impatiente de voir où elle nous mènera dans la suite.
Les bonnes (et les moins bonnes) raisons de lire The Wind Weaver :
Les bonnes raisons :
- Un univers fantasy immersif dès les premières pages : L’autrice réussit à poser les bases d’un monde en guerre, ravagé par la peur de la magie, sans que cela ne devienne lourd ou confus. Les tensions politiques, la géographie des Terres du Nord, les mythes autour des Vestiges et la fragilité d’Anwyvn forment un univers cohérent, sombre mais fascinant. On sent que tout ne fait que commencer, mais les éléments essentiels sont déjà là pour accrocher le lecteur.
- Une héroïne forte, vulnérable et crédible : Rhya est une héroïne comme on les aime : combative sans être invincible, courageuse mais humaine. On la découvre en position de faiblesse (condamnée à mort !), mais elle ne cède jamais à la panique ou au désespoir. Son évolution est progressive et réaliste. Elle doute, elle apprend, elle se rebelle. Et on s’attache à elle très rapidement parce qu’elle est sincère, lucide et profondément humaine dans ses réactions.
- Une tension romantique bien dosée : La relation entre Rhya et le commandant Scythe, son « ravisseur » aux intentions troubles, est l’un des cœurs du roman. L’alchimie est palpable dès leurs premiers échanges. Loin d’un coup de foudre facile, on est dans une dynamique « ennemies-to-lovers » sous haute tension. C’est électrique, c’est lentement construit, et c’est plein de zones d’ombre. Scythe est un personnage ambigu, presque intimidant, et leur relation reste sur le fil tout au long du roman.
- Un rythme fluide, sans longueurs inutiles : Contrairement à d’autres lecteurs, je n’ai ressenti aucun creux dans le rythme. L’histoire progresse de façon régulière, avec des rebondissements bien placés, des révélations intrigantes et des moments de tension ou d’émotion qui tombent juste. Le récit est parfaitement calibré pour un premier tome : il donne envie, sans tout dévoiler, et tient en haleine jusqu’à la dernière ligne.
- Une magie mystérieuse, encore en sommeil, mais pleine de potentiel : Rhya est une Vestige, liée à un pouvoir ancestral qu’elle ne maîtrise pas encore. Cette magie du vent, qui s’éveille à peine, promet des développements très intéressants dans la suite. Ce n’est pas un système magique ultra complexe (pas de longues pages explicatives), mais c’est justement ce qui le rend agréable : on est dans le ressenti, l’intuition, la montée en puissance.
Les moins bonnes raisons (si vraiment il en faut) :
- Si vous attendez une fantasy 100 % originale, vous trouverez peut-être des codes déjà vus.
- La romance reste en demi-teinte (au moins dans ce tome), donc frustrante pour certains.

En bref :
J’ai beaucoup aimé ce premier tome. Il est prometteur, entraînant, très bien rythmé, et je me suis attachée très rapidement aux personnages. Rhya m’a plu dès le départ, et Scythe… bon, vous me connaissez, je ne résiste pas à un anti-héros mystérieux et ombrageux.
Si vous aimez la romantasy avec un vrai fond d’aventure et de magie, si vous vibrez pour les duos explosifs et les destins prophétiques, foncez. Et vivement la suite, parce que franchement, cette saga m’a déjà bien accrochée.
4ème de couverture :
Magie et aventure tourbillonnent dans cette romance envoûtante où une jeune femme ravive les braises d’une ancienne prophétie, déclenchant une tempête qui pourrait sauver son royaume ou les condamner tous.
Anwyvn, déchiré par la guerre, est en proie à la peur de la magie.
Les halflings comme Rhya Fleetwood sont tués à vue. Mais l’exécution de Rhya est interrompue par un sauveur inattendu, bien plus terrifiant que ses tueurs potentiels, le mystérieux et mercenaire commandant Scythe.
Entre les griffes de ce nouvel ennemi, Rhya se retrouve à lutter pour sa vie dans les étendues arides des Terres du Nord. Pourtant, plus elle s’éloigne de chez elle, plus elle apprend que rien n’est ce qu’il semble être – ni son redoutable ravisseur, ni le fléau qui ravage son royaume moribond, ni même elle-même.
Car Rhya n’est pas une halfling ordinaire. L’étrange tache de naissance sur sa poitrine et le vent qu’elle appelle instinctivement signifient qu’elle est un vestige, l’une des quatre âmes dispersées à travers Anwyvn, destinées à restaurer l’équilibre de la magie… ou à mourir en essayant.
Mais maîtriser le pouvoir qui est en elle n’est qu’un début. Le désir pour le commandant – un homme en qui elle ne peut jamais avoir confiance, un homme qui a ses propres plans – brûle aussi férocement que les tempêtes qui battent sa cage thoracique pour se libérer.
Rhya doit choisir : étouffer les flammes… ou les laisser
[…] & Lattes – Travis Baldree The Wind Weaver (The reign of remnants Tome 1) – Julie Johnson Malaven – Olivier […]
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