Eragon (T1/4) – Christopher Paolini

« J’ai l’impression d’avoir été jeté dans un monde dont je suis censé respecter les règles… qu’on refuse de m’expliquer ! »

Eragon (T1/4) - Christopher Paolini
En librairie depuis le 18 octobre 2004 chez Bayard Jeunesse –  678 pages, 19.90

Une épopée vibrante et captivante

Comme je vous le disais récemment, je traverse une vraie période « dragon« . Alors forcément, je ne pouvais pas passer à côté de ce livre. Vingt ans après tout le monde, certes, mais mieux vaut tard que jamais ! Ayant déjà lu Christopher Paolini avec sa duologie Idéalis, j’étais curieuse de le retrouver ici, dans cette saga qu’il a commencée alors qu’il était encore très jeune. Et je dois dire que ce premier tome m’a vraiment embarquée.

J’ai adoré me laisser porter par cette grande aventure qui, malgré son côté parfois familier, reste incroyablement addictive. On sent que Paolini s’inspire de grands classiques de la fantasy, mais il réussit à insuffler suffisamment de rythme et d’émotion pour qu’on ait envie de tourner les pages sans s’arrêter.

Les personnages sont attachants, avec une mention spéciale pour Eragon, qui évolue sous nos yeux de simple garçon de ferme à véritable héros. Et puis bien sûr, il y a Saphira. La dragonne est majestueuse, drôle, protectrice, parfois émouvante… bref, un personnage à part entière, qui m’a totalement conquise.

J’ai aussi beaucoup apprécié la plume de Paolini. Quand on pense à son jeune âge lors de l’écriture, c’est impressionnant de voir à quel point il parvient à donner souffle et intensité à son récit.

Les bonnes raisons :

  • Parce que c’est une grande aventure initiatique qui réussit à faire rêver, à donner envie de partir à l’aventure aux côtés d’Eragon et de Saphira.
  • Parce que Saphira n’est pas qu’un “simple dragon” : elle a une vraie personnalité, une voix propre, et apporte une profondeur émotionnelle qui fait toute la différence.
  • Parce que c’est une saga culte : même si vous arrivez un peu après tout le monde (comme moi !), c’est une lecture marquante qui vaut le détour.
  • Parce que c’est une porte d’entrée idéale à la fantasy : accessible, prenante, et parfaite pour les lecteurs qui veulent se lancer sans se sentir écrasés par un univers trop complexe.

Les moins bonnes raisons :

  • Si vous recherchez une histoire 100 % originale, il faut le dire : on sent l’influence de Tolkien et d’autres grands noms. Certains passages peuvent donner une impression de déjà-vu.
  • Si vous n’êtes pas fan des longues quêtes initiatiques, le schéma du jeune héros qui se découvre un destin hors du commun pourrait vous sembler trop classique.
  • Si vous préférez les récits courts et bouclés, sachez que Eragon est une saga en quatre tomes, tous volumineux. C’est un vrai engagement de lecture.

Eragon est un premier tome ultra prometteur, qui m’a fait passer un excellent moment de lecture. J’ai aimé me perdre dans cet univers et suivre pas à pas la transformation d’un jeune garçon en héros. Mon amour des dragons a trouvé exactement ce qu’il cherchait avec cette histoire, et je lirai la suite avec un enthousiasme certain.


Un garçon…

Un dragon…

Une épopée…

Voilà bien longtemps que le mal règne dans l’Empire de l’Alagaësia… Et puis, un jour, le jeune Eragon découvre au coeur de la forêt une magnifique pierre bleue, étrangement lisse. Fasciné et effrayé, il l’emporte à Carvahall, le village où il vit très simplement avec son oncle et son cousin. Il n’imagine pas alors qu’il s’agit d’une oeuf, et qu’un dragon, porteur d’un héritage ancestral, aussi vieux que l’Empire lui-même, va en éclore… Très vite, la vie d’Eragon est bouleversée. Contraint de quitter les siens, il s’engage dans une quête qui le mènera aux confins de l’Alagaësia. Armé de son épée et guidé par les conseils de Brom, le vieux conteur, Eragon va devoir affronter, avec son jeune dragon, les terribles ennemis envoyés par le roi dont la malveillance démoniaque ne connaît aucune limite.

Eragon n’a que quinze ans, mais le destin de l’Empire est désormais entre ses mains !

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