« Le cerveau humain est ainsi fait. L’Homme est capable de supporter le pire et de se lasser du meilleur. »

Quand la montagne devient le théâtre de l’horreur

Ce roman dormait dans ma PAL depuis le mois d’avril, depuis que mon frère me l’a offert alors que j’étais hospitalisée… Allez savoir pourquoi je ne l’ai pas sorti avant. Peut-être parce que j’attendais inconsciemment le bon moment pour le lire. Pourtant, le lieu de l’intrigue m’est familier : la région de Chambéry, où vivent mes parents.
Et malgré une période de travail particulièrement intense, j’ai dévoré ce roman en moins de quatre jours, profitant du moindre trajet pour replonger dans cette enquête haletante.

Dès les premières pages, Anouk Shutterberg installe une atmosphère glaçante.
Dans le torrent de la Leysse, à Chambéry, on retrouve des têtes de femmes coupées, maquillées et coiffées d’une couronne d’edelweiss. Une mise en scène aussi macabre que poétique, qui glace le sang et fascine à la fois.
Aux côtés de Fred, l’enquêteur officiel, c’est Axelle, journaliste locale, qui prend la lumière. Déterminée, intuitive, un peu tête brûlée, elle s’impose dans un monde encore largement masculin et mène sa propre investigation.
J’ai beaucoup aimé son approche, son audace et ses prises de risques, qui donnent au roman une dimension humaine et émotionnelle forte.
L’autrice nous entraîne ensuite à Valfréjus, station alpine réputée pour ses sports extrêmes. Sous l’ambiance festive des hauteurs, un tueur méthodique guette ses proies. La tension monte, page après page.

Une construction rythmée et immersive

La plume d’Anouk Shutterberg, que je découvre, est fluide, vive et redoutablement efficace. Les chapitres courts dynamisent la lecture et donnent envie d’enchaîner sans pause.
J’ai beaucoup apprécié cette écriture nette, visuelle, sans fioritures inutiles.
Les chapitres consacrés au tueur sont particulièrement marquants : glaçants, dérangeants, fascinants. Ils ajoutent une profondeur inquiétante à l’ensemble, un contraste troublant avec la beauté brute du décor montagnard.
C’est un thriller bien construit, à la fois classique dans sa mécanique et original dans son ton.
L’autrice prend une direction inattendue, que je ne peux évidemment pas révéler, mais qui m’a agréablement surprise et qui m’a sortie de mes habitudes de lecture.

Les bonnes raisons de lire In Extremis :

• Une intrigue tendue et haletante, impossible à lâcher.
• Un décor de montagne superbement exploité, à la fois sublime et oppressant.
• Des personnages crédibles, humains, avec une vraie profondeur.
• Une alternance de points de vue qui renforce le suspense et la tension.
• Une plume fluide et efficace, au service d’un thriller percutant.

Un thriller alpin glaçant et captivant

Avec In Extremis, Anouk Shutterberg signe un thriller à la fois machiavélique et humain, où chaque détail compte.
L’autrice réussit à marier l’horreur et la beauté, la noirceur et la lumière, sans jamais tomber dans la facilité.
J’ai adoré retrouver des lieux familiers dans un cadre de fiction aussi immersif, et j’ai été conquise par la tension parfaitement maîtrisée.
Le dénouement, à la hauteur du reste du récit, m’a laissée pleinement satisfaite, ce qui est assez rare en ce moment pour être souligné.

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4ème de couverture :

Le nouveau roman d’Anouk Shutterberg: un thriller à couper le souffle.

Seules les femmes d’exception m’intéressent. Les autres m’indiffèrent. J’aime la chasse et les défis.

Dans le torrent de la Leysse, à Chambéry, sont retrouvées des
têtes de femmes coupées, maquillées et coiffées d’une couronne
d’edelweiss.
Axelle, journaliste aux faits divers, décide de mener l’enquête. Tout converge vers Valfréjus, station réputée pour les sports extrêmes.
Derrière l’ambiance festive qui règne en altitude, au milieu des
amateurs de sensations fortes, un tueur se dissimule.

Un thriller machiavélique sous haute tension.