« Rien, finalement, n’était plus concret que le présent. Jamais il ne revivrait cette minute-là, entouré des gens qu’il aimait profondément, qui composaient son bonheur, sa raison d’être et ses tourments. Ce moment était unique et, mentalement, il s’ingéniait à le photographier. »
⭐⭐⭐⭐
Note : 3.5 sur 5.
En librairie depuis le 6 mars 2019 chez Le Livre de Poche – 288 pages, 7.70€
4ème de couverture :
Alexandre, Marco et Sophie connaissent une amitié de trente ans et autant d’amour, de blessures, de déceptions et de joies. Quand à l’âge adulte surviennent les tourments et les difficultés, le poids du quotidien et des responsabilités, sonne l’heure de faire des choix.
Mais quand le sort frappe l’un des leurs, que reste-t-il des certitudes ?
Juste un vertige, profond et déroutant, des liens indéfectibles, et parfois, comme la nécessité de respirer, le besoin de danser et celui de s’aimer.
Ce que j’en ai pensé :
J’ai tant aimé Hier encore, c’était l’été que j’ai été plus que ravie d’ouvrir ce livre qui vient nous donner des nouvelles de cette bande d’amis à laquelle je me suis attachée. Quelques années ont passé et Marco, Alexandre, Sophie, Anouck ont grandi et ont évolué, pour certains plus traditionnellement que d’autres. Si le titre évoque la bonne humeur, l’envie de danser, tout simplement, sachez toutefois qu’il ne relate pas une histoire légère ou joyeuse, bien au contraire. C’est un véritable drame qui vient chambouler la vie de nos personnages, cependant, rien qui puisse sembler irréel puisque une fois de plus, Julie de Lestrange relate des faits qui pourraient arriver à tout un chacun. Les thèmes abordés sont une fois de plus lourds et difficiles comme la perte d’un être cher, l’immigration, la maladie, les attentats… et de manière plus générale, la perte de l’innocence de l’enfance. Tout cela est bien sûr amené avec pudeur et délicatesse, aucunement pour faire du sensationnel. C’est la vie, simplement.
La plume de l’autrice se retrouve avec plaisir, simple et poétique, elle est touchante et pleine d’humanité. Si j’ai eu une large préférence pour le 1er livre, j’ai tout de même apprécié celui-ci qui, finalement, est davantage « dramatique ». Quoi qu’il en soit, j’aime sincèrement les personnages et j’ai aimé vivre à leurs côtés durant mes quelques heures de lectures. Quand la perte d’un être aimé nous fait prendre conscience du temps qui passe et que chaque instant compte, voilà un beau message qui ne tombe pourtant pas dans le côté moralisateur. Juste une petite piqûre de rappel, rien de plus mais c’est déjà beaucoup lorsqu’on est entraîné dans le tourbillon de la vie. Se poser et réfléchir quelques instants à ça, permet simplement de se recentrer sur l’essentiel.
Danser, encore ne se lit pas vite, il se dévore. Il y a ce petit quelque chose qui rend l’ensemble ultra addictif. En plus d’être assez court, il nous happe et ne nous lâche que lorsque nous avons tourner la dernière page. Et encore… J’y pensais encore quelques jours plus tard. C’est bon signe non?
En bref :
Finalement, cette histoire c’est avant tout celle d’une amitié indestructible, infaillible. C’est une ode à l’amour, l’universel. C’est une bouffée d’air frais malgré l’épaisseur des nuages noirs qui parfois viennent obscurcir notre vision. Cette lecture nous invite à danser. Danser, encore.
[…] JUSTE ICI […]
J’aimeJ’aime