« Chéris tes amis comme tu chéris tes livres, mon grand. Chéris-les comme toi tu aimerais être chéri. C’est la clé du bonheur… »

4ème de couverture :

Alors qu’Archibald se prépare aux festivités de l’automne, le maire de Béllecorce lui apprend un matin que sa famille n’est pas la propriétaire légitime de la librairie. Il procède à son expulsion immédiate au profit d’un nouveau venu en ville, le mystérieux Célestin Loup. À l’aide de son père et de son facétieux petit neveu Bartholomé, Archibald part sur les traces de cinq mystérieux carnets que son grand-père, Cornélius Renard, a dissimulés. Il espère ainsi découvrir la vérité, et prouver qu’il est bien le véritable propriétaire de la librairie. Mais il ne sera pas facile de les retrouver, car Cornélius, avant de perdre la tête, les a confiés aux membres d’une société secrète, la Confrérie des plumes. Et ceux-ci semblent bien décidés à s’assurer que les Renard sont dignes des souvenirs de leur ancêtre…

Ce que j’en ai pensé :

J’avais beaucoup aimé le 1er tome des Mémoires de la forêt et j’ai donc profité de l’occasion de croiser Mickaël Brun-Arnaud à un festival de littérature pour lui acheter la suite de cette saga toute douce et toute cosy. Je peux déjà vous dire que j’ai eu raison et ce, pour deux raisons : la première est que cet auteur est d’une gentillesse incroyable, il est drôle, abordable et il aime discuter avec ses lecteurs. La seconde est que ce second tome est vraiment, vraiment très chouette. Il se passe en automne, donc rien de mieux que cette période pour le lire et j’ai vraiment pris plaisir à retrouver les charmants animaux de la forêt. Si cette série est destinée principalement à un public très jeune, je vous confirme que petits et grands y trouveront leur bonheur, de différentes manières. Les petits en voyageant au cœur de cette forêt et grâce aux sublimes illustrations de Sanoe et les grands en ressentant un tas d’émotions par rapport aux sujets abordés.

Pleine de mystères et d’aventures, cette nouvelle histoire réserve son lot de surprises. La plume de l’auteur est douce, belle, pleine de poésie et d’humilité. Lire Les mémoires de la forêt, c’est comme s’envelopper d’un gros plaid en pilou-pilou quand il fait froid, c’est comme boire une grande tasse de chocolat-guimauve (la recette est à la fin du livre!), bref, c’est terriblement réconfortant. Je sais que quel que soit le moment où j’aurais lu ce livre, je l’aurais apprécié mais je pense sincèrement que j’ai choisi (un peu malgré moi) exactement le bon moment. Ce fût une lecture parfaite pour accompagner pendant une semaine de convalescence qui en plus d’être synonyme de pyjama et canapé a été synonyme d’arrivée brutale de l’automne.

Secrets de famille, amour et amitié sont les maîtres mots des Carnets de Cornelius Renard. J’ai beaucoup aimé l’approche de l’auteur concernant le deuil, l’absence, la résilience…

« Il est plus facile de laisser quelqu’un s’asseoir à la place d’un autre lorsque cette place est vide et qu’on a accepté l’absence de celui qui l’a un jour occupée. Cela ne veut pas dire qu’on l’a oublié. »

Retour sur le 1er tome :