« C’est en sonnant la retraite d’une bataille perdue d’avance que l’on gagne la guerre. »

4ème de couverture :

Et si les clans d’Écosse n’avaient jamais disparu ? Et s’ils continuaient à diriger les Highlands à l’insu du reste du monde ? Quand Phèdre arrive à Édimbourg pour respecter les dernières volontés de son père, elle se retrouve malgré elle entraînée dans ce monde de clans et de querelles sanglantes qui lui est inconnu. Recueillie par le fougueux et irascible Caleb, chef du clan MacCoy, elle se révèle bientôt être une pièce maîtresse sur l’échiquier du pouvoir…

Ce que j’en ai pensé :

J’ai souvent entendu parler de cette série littéraire mais j’ai toujours eu comme frein : la couverture ultra kitsch de ces livres. Je sais, c’est complètement idiot, surtout quand il s’agit d’une histoire en Écosse, pays dont je suis complètement amoureuse. J’ai finalement décidé de sauter le pas et de faire abstraction à l’aversion que j’ai pour la couverture et franchement, j’aurais eu tord de ne pas le faire.

Dès les premières pages j’ai été happée. Happée par l’intrigue, les personnages, le décor, le côté historique alors que c’est un roman contemporain, la plume addictive, bref j’ai passé un excellent moment. Si Phèdre a parfois eu des comportements que j’ai eu du mal à comprendre, je n’en reste pas moins à l’écoute, me disant qu’il y a bien une bonne raison à tout ça. Alexiane Thill a su avec intelligence et pertinence moderniser l’histoire autour des clans écossais et des highlanders. J’ai aimé ce mélange à la fois traditionnel et actuel qui à mon sens, donne toute la force à ce roman.

Le monde des clans a beau être patriarcal et misogyne, les personnages féminins sont suffisamment forts pour faire face et montrer que les temps changent en faisant entendre leur voix. La romance est aussi sulfureuse qu’intéressante sans jamais, je trouve, tomber dans le niais. Je retiens tout de même l’absence de consentement lors de certaines scènes qui m’a un peu fait grincer des dents. Phèdre et Caleb sont aussi attachants que contradictoires, ils sont sauvages, chacun à leur manière. Leurs personnalités complexes en font une intrigue à eux même.