» Je sais pas comment j’ai fais pour arriver jusqu’à ma piaule. À moitié bouffé je descends jusqu’à la sous-cave. D’habitude, je préfère monter à l’étage et regarder sur mon écran si mes petites souris sont restées bien sages en mon absence. «
Pédophile, violent, impulsif et maniaque. Ces 4 mots décrivent parfaitement le personnage que vous allez devenir en vous plongeant dans Buczko.
A travers les yeux d’un homme détruit qui justifie ses actes par un passé douloureux, vous vous retrouverez témoin des sévices fait sur une petite fille comme si c’était le seul remède au mal qui vous ronge. C’est perturbant, glauque et parfois (souvent ?) difficile à lire. Et c’est ça qui est bon. Loana Hoarau nous présente à travers son regard de femme une histoire lourde, sans fard.
Avec une certaine distance nous vivons, nous lecteur, le quotidien de Buczko et de ses « petites souris ». Ne vous attendez pas à lire des détails violents ou une description précise d’un viol (appelons un chat, un chat), le thème reste relativement évasif. N’est-ce pas pire ? Croyez-moi, notre imagination est parfois plus perverse qu’on l’imagine. L’auteure nous laisse avec ce qu’il faut pour se sentir mal à l’aise et presque honteux de prendre plaisir à lire un livre qui sort des codes ordinaires. Pas de gore, pas de sursaut, juste un mal-être puissant qui vous rend addict à l’histoire. Difficile d’imaginer une fin heureuse.
Ni sourire, ni réconfort, vous plongerez dans les abysses au fil des pages. Ça va crescendo, aucun répit. Je tiens à souligner le clin d’œil au célèbre compte de Charles Perrault, les petits manteaux rouges auront une fois de plus mauvaise réputation !
J’ai attendu plusieurs semaines pour recevoir ce livre qui piqué ma curiosité et l’attente ne fut que meilleure. C’est prodigieux. Une écriture fluide qui, contre votre gré, vous donnera l’impression d’être à la place de cet homme. On en viendrait presque à avoir de la peine pour lui, c’est dire ! Le fait que ce soit écrit par une femme rend ce roman d’autant plus percutant et révèle un talent merveilleux d’une auteure que je ne suis pas prête de lâcher.
Le thème abordé est délicat et il vous sera difficile d’en parler à vos proches sans recevoir en retour un « mais ça va pas la tête de lire des choses pareilles ? ». N’est-ce pas ça que nous recherchons dans nos lectures ? De l’inédit, du bouleversant, de l’exceptionnel ?
BUCZKO est un cocktail de sentiments et de ressentiments et il est incontournable, indispensable. Vous hésitez encore ? Aller… oubliez votre cas de conscience et lancez-vous, l’aventure en vaut la peine !
Bonjour
Cela fait plaisir de vous revoir, je ne lis pas beaucoup mais j adore regarder vos photos qui illustrent chaque nouveau livre que vous venez de dévorer
j admire la passion que vous mettez à raconter l’histoire que le roman vous ai plu ou non. Vous êtes une passionnée de lecture cela se ressent et Je vous souhaite de continuer encore longtemps à nous régaler de vos résumés
Bonne continuation
LG
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J’adore !
Belle description du livre… Alors qu’en fait, on ne sait rien. Parfait pour moi.
Je déteste commencer un roman en connaissant l’histoire…
Je fonce l’acheter 🙂
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Ça donne envie, je suis d’accord ! Ça a l’air glauque à souhait ! Merci ❤️
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Eh oui, bien résumé !
Ca fait peur, mais une bonne peur…
Je suis certaine que le livre est aussi bon que le commentaire 😉
Je me ferai un plaisir de le lire.
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[…] A vous de voir si vous avez la force d’y entrer. Une fois de plus, après Buczko (cliquez ici pour en savoir plus), j’ai tenté l’expérience et je n’en suis pas ressortie […]
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