« C’était pourtant la responsabilité qui, à ses yeux, faisait le poids de nos actes. Pas le pardon. Si tout était pardonnable, alors plus personne n’était responsable de rien. »

Résumé éditeur :

À l’université de Salamanque, un groupe d’étudiants en criminologie découvre l’existence d’un tueur passé sous les radars depuis plusieurs décennies et qui met en scène ses victimes en s’inspirant de tableaux de la Renaissance.
À Madrid, l’enquêtrice Lucia Guerrero trouve son équipier crucifié sur un calvaire et se lance sur les traces de celui que l’on surnomme le « tueur à la colle ».
Tous vont être confrontés à leur propre passé, à leurs terreurs les plus profondes et à une vérité plus abominable que toutes les légendes et tous les mythes.
Une nouvelle héroïne aussi attachante que coriace… sur la piste de crimes inouïs
Les coulisses inquiétantes d’une des plus vieilles universités d’Europe.

Mon avis :

Bernard Minier n’est plus à présenter, je suppose que tout un chacun l’a déjà lu ou du moins en a déjà entendu parler. Fan inconditionnelle de Martin Servaz et de l’incroyable saga de l’auteur, j’étais curieuse de découvrit cette toute nouvelle héroïne qui semble avec Lucia, ouvrir la porte à une nouvelle série. J’y suis allée confiante, après tout l’auteur m’avait déjà séduite depuis plusieurs années et il n’y avait donc aucune raison pour que cela change aujourd’hui.

Lucia est une enquêtrice de la guardia civil, police espagnole. Le décor, vous l’avez compris est cette fois de l’autre côté des Pyrénées. Ce point là m’a beaucoup plu, ça change et ça fait voyager. Elle a un tempérament affirmé, elle est déterminée, tête brûlée et passionnée par son métier. Sur le papier, tout semble être la recette parfaite pour me plaire. La réalité est tout autre. J’ignore pourquoi je n’ai pas accroché à ce personnage. J’ai vraiment ce sentiment d’être passée à côté de quelque chose et j’en suis là première déçue. Son passé nous est expliqué et j’ai eu le sentiment de lire le second tome d’une saga. Comme si j’avais raté un truc que ce livre me révélait. Étrange sentiment, je n’ai pas trop apprécié.

Ne vous méprenez pas, j’ai tout de même passé un moment agréable, notamment parce que j’adore la plume de Bernard Minier, cependant je sais que cette lecture ne sera pas marquante et ne me laissera aucun souvenir impérissable. Soyez-en sûres, j’en suis la première attristée. Est-ce que je lirai la suite ? Oui quand même. Est-ce incohérent par rapport à mon avis ? Non, pas pour moi parce que je veux laisser une seconde chance à Lucia qui ne m’a pas complètement déplue. Alors pourquoi pas retenter l’expérience. Une chose est sûre, je suis passée à autre chose assez rapidement mais je n’ai pas non plus ressenti une grosse déception. Comme je vous le disais, ce fût un moment sympa mais sans plus.

EN QUELQUES MOTS:

Martin Servaz est un personnage emblématique et j’imagine qu’il est devenu difficile de rivaliser avec lui. L’auteur a voulu essayer et il est possible que la sensibilité de chacun offre une place légitime à Lucia. Pour l’instant, je reste sur mes réserves mais je ne ferme aucune porte. Bernard Minier fait partie de ces auteurs qui, peu importe mon avis sur son dernier livre, me fera toujours revenir vers lui. Je sais donc que je lirai la prochaine parution au même titre que toutes les anciennes. J’espère vraiment changer d’avis, de ressenti pour vivre pleinement ces enquêtes qui me faisait tant vibrer par le passé. Affaire à suivre donc.