« Il n’y a qu’une voie envisageable, une pensée sensée, tout le reste n’est que naïveté ou manque d’intelligence, l’avenir ne peut pas être inventé, mais seulement géré. »

4ème de couverture :
Les inspectrices Grace Campbell et Sarah Geringën le savent. Malgré leurs caractères opposés, elles doivent unir leurs forces pour neutraliser l' » homme sans visage « , l’architecte du plan diabolique qui mènera l’humanité à sa perte.
Seule piste : un manoir égaré dans les brumes d’Écosse. Derrière les volets clos de la demeure, l’ombre d’une jeune veuve austère, en apparence innocente. Mais cette femme est-elle vraiment ce qu’elle prétend être ? Ce que les deux inspectrices découvrent dépasse leurs pires hypothèses.
Dans une course qui les entraîne du loch Ness à la Norvège, Grace et Sarah vont devoir repousser les frontières de la peur pour rejoindre l’énigmatique archipel des Oubliés – l’ultime rempart au chaos du monde.
Ce que j’en ai pensé :
Vu le cliffanger à la fin du tome précédent, autant vous dire que j’attendais la suite avec une GRANDE impatience ! Déjà, j’adore la plume de Nicolas Beuglet, indéniablement addictive, fluide et ultra dynamique. Ensuite, pour suivre l’auteur depuis ses débuts, je peux vous dire que les histoires qu’il nous propose sont loin d’être de tout repos. Extrêmement bien travaillées et documentées, elles vous retournent le cerveau et vous font douter de tout et de tout le monde. L’ennui est impossible, la cadence est donnée, c’est du haut niveau ! Mais réunir Sarah Geringën, l’héroïne norvegienne de la 1ère trilogie et Grace Campbell, l’héroïne écossaise de la seconde, ça, une fois de plus je ne l’avais pas vu venir. Quelle idée géniale pour les fidèles lecteurs et lectrices que nous sommes. Deux flics, deux femmes, deux tempéraments radicalement opposés et pourtant… Un duo inoubliable d’enquêtrices incroyables. Je ne peux pas vous dire que je préfère l’une ou l’autre, elles sont tellement différentes, mais je peux vous dire que mettre ces deux femmes ensemble, ça donne confiance en l’avenir de l’histoire !
Pour les habitués de l’auteur, vous vous doutez bien que la trame va de nouveau être assez explosive. Les sujets abordés sont toujours effarants et terriblement inquiétants et bien sûr, cette seconde trilogie qui se clôture avec L’archipel des oubliés, ne fait pas exception. Évidemment, je tairai l’intrigue en elle-même, ne souhaitant pas vous divulguer à la fois le tome précédent et celui-ci mais je peux tout de même écrire que c’est du grand Nicolas Beuglet. Tortueux, sinueux, incroyables au sens propre, les chemins qui vous mèneront à la fin sont semés d’embûches et vous allez encore en prendre plein la vue. On pourrait se dire que c’est tiré par les cheveux et pourtant… Cela reflète la triste réalité. A travers ses thrillers, on sent un réel engagement de la part de l’auteur. Les faits sociétaux y sont abordés sans pudeur, sans tromperie. Seulement du factuel. Je pense sincèrement que vous passerez complètement à côté de votre lecture si vous n’avez pas lu les deux précédents. L’enchaînement est précis, les éléments se suivent et pour l’appréciation de l’ensemble, vous avez besoin de connaître le début pour comprendre la fin. Ce 3ème opus commence exactement où le 2nd se termine, enchaîner les deux lectures serait donc l’idéal !
Les multiples rebondissements permettent de garder la lectrice que je suis en haleine. Un peu moins sombre que les précédents, la tension est pourtant omniprésente. Le duo féminin fonctionne à merveille et rythme parfaitement le récit. Complémentaires sans jamais tomber dans le cliché, elles dévoilent davantage de leur personnalité et ce ne fût pas pour me déplaire.
En bref
Petit pincement au cœur de voir une double trilogie s’achever. C’est souvent le cas quand on s’attache aux personnages. Malgré tout, j’ai le sentiment qu’un livre de plus aurait peut-être était trop. Celui-ci clôture parfaitement cette histoire ahurissante, sans dénaturer la perfection des précédents. J’avais ressenti un petit essoufflement lors du dernier de la trilogie Geringën, le trouvant trop rapide à mon goût mais je suis ravie de pouvoir vous dire aujourd’hui que ce ne fût pas le cas avec L’archipel des oubliés. Même si on s’attend forcément à des révélations fracassantes sur la direction que prend notre monde, nous n’en restons pas moins pantois devant ce qui se passe ou ce qui pourrait se passer. L’hypocrisie que je ressens à en parler sur les réseaux n’en reste pas moins présente, d’autant plus quand on connaît le cœur du sujet. Qu’importe, j’écris avant tout par passion plus que par visibilité et si mon avis peut amener d’autres lecteurs à découvrir cet auteur, alors j’en suis ravie car il mérite vraiment qu’on s’y attarde. Ce talent ne peut indéniablement pas rester dans l’ombre, bravo Nicolas.

J’ai lu quelques retours plutôt en demi-teinte concernant ce dernier tome. Aussi, je suis contente de lire ton avis. De toute façon, je sais que je lirai la trilogie dans son intégralité, car j’aime beaucoup la plume très addictive de Nicolas Beuglet. Pour ma part, il me reste avant à m’attaquer au second tome, « Le passager sans visage », que je compte lire très bientôt.
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C’est vrai que c’est vraiment addictif et cadencé, j’adore !
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[…] CHRONIQUE JUSTE ICI […]
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