Si il y a un mois que je n’ai pas vu passer, c’est bien septembre ! Au travail, c’est la plus grosse période de l’année donc autant dire que les journées sont chargées et intenses. Souvent stressantes. A côté de ça, des événements personnels se sont ajoutés à mes semaines déjà bien remplies, ne me permettant pas d’avoir beaucoup de temps libre. Le soir, il ne me faut pas bien longtemps pour m’endormir et mon rythme de lecture à très largement été réduit. Impossible de garder la concentration et la fatigue a tendance à m’emporter plus vite que je ne le souhaite. J’ai le sentiment en ce 6 octobre, où j’écris enfin mon bilan, que ce n’est pas encore près de se stabiliser de mon côté. Je lis très doucement, pourtant ma pile à lire déborde de futures lectures qui me font très très envie ! En même temps, n’étant pas une fan de l’automne, la morosité me tient compagnie ces jours-ci. J’ai tendance à ne pas résister à l’appel du sommeil, à quoi bon. Vous l’aurez donc compris, je n’ai pas grand chose à raconter, je rentre de nouveau dans une grande phase d’introspection et des décisions pour le moins importantes sont à prendre dans ma vie, de quoi bien occuper mon esprit. La photo parle d’elle-même, on passe du t-shirt fin août au gros pull doudou fin septembre, ça représente parfaitement la situation.
Et côté lecture, ça a donné quoi?
Comme vous pouvez le constater sur la photo, septembre fût le mois le moins productif de l’année pour moi. 6 livres lus contre en général une dizaine, soit 2627 pages. Je m’y attendais un peu et il est vrai que je me suis attardée sur Le Manufacturier pendant pas mal de temps (quasiment 2 semaines), ce qui a fortement impacté mon rythme habituel. Je le lisais pourtant en lecture commune avec ma copine Jessica (insta : @la_tete_dans_mes_livres) mais je n’ai pas su tenir la cadence. Déjà parce que je n’avais que peu de temps mais en plus, je l’ai trouvé très difficile à lire, que ce soit par son sujet, sa noirceur ou par la richesse du récit. La concentration était de mise pour s’y retrouver et j’admets en avoir manqué. Qu’importe, j’ai quand même réussi à lire et avec le recul je me demande bien comment… Globalement, je n’ai eu que de très bonnes lectures, aucune déception mais aucun coup de cœur non plus, même si j’en n’étais pas loin parfois.
Plutôt varié malgré le peu de livres lus, après avoir lu un livre aussi noir que celui de Mattias Köpping, j’ai eu envie de changer un peu de registre. J’ai donc ouvert du roman jeunesse avec le 3ème tome de la saga de Michel Bussi, de la littérature anglaise où l’histoire se déroule au début du XXème siècle avec La nurse du Yorkshire, du roman d’amour (qui n’est pas ce qu’on peut imaginer) avec Dans cinq ans, du thriller ultra rythmé et addictif avec le dernier Nicolas Beuglet qui vient clôturer une seconde trilogie de haut vol et une belle découverte avec un thriller sociétal pour le dernier Douglas Kennedy. Peu de lectures donc mais de la diversité ! Ca fait du bien.
Petit aperçu en images, accompagné des 4èmes de couvertures
Dans cinq ans – Rebecca Serle
Dannie Cohan, brillante avocate à Manhattan, a un plan de vie tout tracé. Alors qu’elle vient de décrocher le job de ses rêves et d’accepter la demande en mariage de son petit ami, rien ne semble pouvoir lui résister. Pourtant, quand elle se réveille le lendemain, elle ne reconnaît ni son appartement, ni la bague à son doigt, ou… l’homme à ses côtés ! Même la date a changé : 5 ans se sont écoulés. Après un instant de panique, Dannie se rendort. À son réveil, tout est rentré dans l’ordre et elle reprend le cours de sa vie, déterminée à oublier ce qui ne pouvait être qu’un mauvais rêve. Après tout, il n’y a que Bella, sa meilleure et néanmoins très excentrique amie, pour croire aux prémonitions. Mais le jour où Bella lui présente le nouvel homme de sa vie, Dannie est rattrapée par sa vision…
Une histoire d’amour et d’amitié inoubliable, qui nous parle de destin, de loyauté et de l’impossibilité de tout contrôler.
N.E.O, tome 3 : L’empire de la mort – Michel Bussi
Envers et contre l’ordre établi, Alixe et Zyzo partent à la reconquête de Versailles…
Pendant une deuxième expédition du Solario, Zyzo, Alixe, et les autres explorateurs ont rencontré un adulte miraculeusement survivant.
Mordélia et Ogénor ont bien sûr profité de cette découverte et règnent désormais tous deux sur Versailles et Paris, derrière un conseil de ministres soumis. Les tribus, rencontrées au fil d’autres voyages, enrichissent la civilisation naissante avec leurs savoirs, et le rayonnement de la ville attire de plus en plus de » primitifs « .
Indignés par les injustices croissantes, un petit groupe, mené par Saby et Ogénor, compte bien s’opposer à ce nouvel ordre trop autoritaire à leurs yeux. Alixe et Zyzo , eux, cherchent inlassablement des réponses dans les vestiges laissés par les adultes.
Les atrocités du passé peu à peu révélé laissent présager un futur bien plus sombre que ce que tous avaient envisagés… Et si c’était justement là, le plan de Mordélia et d’Ogénor ?
Le manufacturier – Mattias Koping
19 novembre 1991. La Yougoslavie s’enfonce dans la spirale de la guerre. Des paramilitaires serbes massacrent une famille dans le village d’Erdut, en Croatie. Seul un petit garçon en réchappe. Vingt-cinq ans après, l’avocate Irena Ilić se lance dans la traque de ces monstres sanguinaires.
1er avril 2017. Un double crime abominable a été perpétré contre une femme et son bébé, dont les corps sont retrouvés au Havre. Vladimir Radiche, un capitaine de police sans aucun scrupule, est chargé de l’affaire. Les victimes ont été torturées et assassinées par le Manufacturier, un tueur insane qui vend les films de ses exactions sur son site Internet.
Lorsque les trajectoires de la tenace Irena Ilić et du détestable Vladimir Radiche se croisent, l’insoutenable vérité se fait jour peu à peu. Pris dans un maelström de violence, les deux protagonistes évoluent dans ce que l’humanité produit de plus affreux. Trafics en tout genre, crimes contre l’humanité, assassinats sériels, darknet, sectarismes religieux et haines politiques, les fils peu à peu se rejoignent inexorablement pour tresser la corde qui étrangle le lecteur et le suffoque.
Les hommes ont peur de la lumière – Douglas Kennedy
Un après-midi calme et ensoleillé, un bâtiment en apparence anonyme et soudain, l’explosion d’une bombe.
L’immeuble dévasté abritait l’une des rares cliniques pratiquant l’avortement. Une victime est à déplorer et parmi les témoins impuissants, Brendan, un chauffeur Uber d’une cinquantaine d’années, et sa cliente Elise, une ancienne professeure de fac qui aide des femmes en difficulté à se faire avorter.
Au mauvais endroit au mauvais moment, l’intellectuelle bourgeoise et le chic type sans histoires vont se retrouver embarqués malgré eux dans une dangereuse course contre la montre. Car si au départ tout semble prouver qu’il s’agit d’un attentat perpétré par un groupuscule d’intégristes religieux, la réalité est bien plus trouble et inquiétante…
Tout à la fois thriller haletant et chronique d’une Amérique en crise, Les hommes ont peur de la lumière est surtout le puissant portrait d’un homme et d’une femme qui, envers et contre tout, essaient de rester debout.
La nurse du Yorkshire – Stacy Halls
West Yorkshire, 1904.
Lorsque Ruby, nourrice fraîchement diplômée, est engagée pour s’occuper des enfants de Charles et Lilian England, un couple issu d’une puissante dynastie d’industriels, elle espère que ce sera le nouveau départ dont elle rêvait. Mais une fois installée dans leur maison isolée de tout, elle comprend que quelque chose ne tourne pas rond chez la mystérieuse Mme England. Alors que Charles, chaleureux et plein de vie, accueille Ruby dans la famille, Lilian, toujours distante, montre peu d’intérêt pour ses enfants ou son mari. A l’écart des autres domestiques et pressentant une menace diffuse, Ruby comprend peu à peu que si toutes les familles ont des secrets à protéger, certains sont plus dangereux que d’autres?
L’archipel des oubliés – Nicolas Beuglet
Les inspectrices Grace Campbell et Sarah Geringën le savent. Malgré leurs caractères opposés, elles doivent unir leurs forces pour neutraliser l’ » homme sans visage « , l’architecte du plan diabolique qui mènera l’humanité à sa perte.
Seule piste : un manoir égaré dans les brumes d’Écosse. Derrière les volets clos de la demeure, l’ombre d’une jeune veuve austère, en apparence innocente. Mais cette femme est-elle vraiment ce qu’elle prétend être ? Ce que les deux inspectrices découvrent dépasse leurs pires hypothèses.
Dans une course qui les entraîne du loch Ness à la Norvège, Grace et Sarah vont devoir repousser les frontières de la peur pour rejoindre l’énigmatique archipel des Oubliés – l’ultime rempart au chaos du monde.
CLUB DE LECTURE
En septembre, avec les membres du Quartier Noir, nous avons mis un grand auteur de thrillers à l’honneur : Ghislain Gilberti !
Notre rencontre en visio avec lui a eu lieu le 2 septembre, un moment riche en échanges et bienveillance. Derrière ses airs de rebêle, nous avons découvert un homme extrêmement sensible, chaleureux et sincère. Une visio qui m’aura marquée, ça c’est certain. Afin d’être prête pour cette rencontre, j’avais lu fin août L’Evangile de la colère. Ne connaissant Ghislain que de nom et pas encore à travers sa plume, je l’ai découvert grâce à ce thriller noir et extrêmement bien construit dont les personnages sont à la fois attachants et parfaitement bien travaillés. Un vrai plaisir pour la lectrice que je suis.
Je vous encourage vivement à aller découvrir l’échange que nous avons eu avec lui de façon écrite sur le blog du QN juste ici ! J’ai déjà hâte de me plonger dans ses ouvrages précédents, je pense pouvoir dire que je ne risque pas de passer à côté tant le talent, l’écriture et l’émotion ont su me séduire.
Après une pause estivale, les copains et les copines du QN m’avaient manqués et je les ai retrouvé avec plaisir autour de ces quelques heures de discussions passionnantes et enrichissantes. Je me répète sûrement, mais j’ai la chance de faire partie d’un collectif de lecteurs et lectrices qui, au fil du temps sont devenus pour la plupart de très bons amis. Nous entamons le mois d’octobre avec l’une des autrices de thrillers français les plus impressionnantes : Claire Favan. Lectures communes et rencontres sont prévues et je me ferai une joie de vous en parler lors du prochain bilan.
Bon finalement, je n’ai pas eu grand chose à vous raconter ce mois-ci. Le mois d’octobre sera un peu plus intéressant puisque je suis allée à un petit salon littéraire le 2 et que j’ai de belles lectures en perspective. Je suis impatiente de vous raconter ça. Je ne me mets aucune pression concernant le nombre de livres à lire, je ressens juste une certaine frustration quand je regarde ma pile à lire que je vois grandir un peu plus chaque semaine et qui contient des livres qui me font terriblement envie. La patience n’est pas ma plus grande qualité, j’aimerais rallonger mes journées pour pouvoir me plonger, comme avant, dans ces lectures qui me font envies. Nous verrons donc comment se déroulera octobre.
J’espère que pour vous, septembre aura été riche en belles découvertes livresques, que vous avez eu de chouettes moments que ce soit littéraires ou privés et je vous dis à très vite !
Prenez soin de vous.
Black Books 