« Le mal qui peuple mes livres vient de murmurer mon nom et de passer son doigt sur ma nuque. »

4ème de couverture :
Victime ou coupable ?
Auteurs de thrillers écrits à quatre mains, Cameron et Lisa Murdoch jouissent d’une confortable notoriété à Christchurch, où ils mènent une existence paisible et heureuse. Certes Zach, leur fils de sept ans, peut être difficile à vivre, mais Cameron et Lisa font face, s’arment de patience. Jusqu’au jour où Zach disparaît en pleine nuit. Fugue ? Enlèvement ? Les Murdoch sont bouleversés, prêts à tout pour retrouver leur fils. Mais lorsque les médias s’emparent de l’affaire, une vidéo fait surface : Cameron, visiblement excédé par une crise de Zach, emportant son fils sous son bras pour le jeter dans la voiture. Et le doute, lentement, s’insinue dans les esprits : après tout, qui mieux qu’un auteur de romans policiers peut commettre le crime parfait ?
Ce que j’en ai pensé :
Encore un thriller qui parle de disparition d’enfant? C’est du vu et revu quand on est habitué à lire ce genre de littérature. Ma foi, une de plus ou une de moins, pourquoi pas? Voilà ce que je me suis dit quand j’ai lu la 4ème de couverture. Ne connaissant l’auteur que de nom et n’ayant jamais lu de littérature néozélandaise je me suis laissée tenter. Quelle erreur aurais-je faite si j’étais passée à côté ! Quelle erreur vous feriez si vous aussi après avoir lu mon retour vous ne vous laissé pas tenter ! Cette histoire est addictive et je peux vous garantir que j’ai eu le palpitant qui s’est accéléré plus d’une fois. On va de surprise en surprise, les rebondissements s’enchainent et ne laissent que peu ou pas de répit. Les chapitres relativement courts nous poussent à continuer, coûte que coûte, on a besoin de savoir.
On suit cette histoire au plus près des personnages, que ce soit avec Cameron, Lisa, Kent (l’enquêtrice)… Immersif à souhait, on va assister aux décisions, aux réactions de chacun et bien évidemment à leurs conséquences qui peuvent être terribles, vous vous en doutez. On ne va plus savoir où donner de la tête, Paul Cleave va nous mener par le bout du nez d’un point à un autre, semant le trouble dans notre esprit. Cameron est-il coupable ? Et si un auteur de roman policier était capable de réaliser le crime parfait? Celui qu’il décrit si bien dans ses livres… J’ai adoré me faire balader, à force, j’ai cessé d’essayer de deviner puisque mes certitudes étaient ébranlées la page suivante. C’est ce que j’attends d’un bon thriller : ne pas savoir où tout ça va me mener, être surprise ! Et oui, c’est encore possible, Sans un bruit en est la preuve. Avec du réchauffé, l’auteur nous offre une bonne bouffée d’air frais et ça fait du bien. Catastrophe sur catastrophe, on va être malmené : une presse ultra invasive, une population qui s’acharne contre ces parents, des policiers parfois dépassés par les événements, si vous cherchez un livre qui bouge, c’est celui qu’il vous faut.
On ressent énormément le sentiment de solitude de Cameron, son impression justifiée d’être seul contre tous. Les éléments l’incriminant s’accumulent et les dérapages qui vont en découdre seront nombreux, parfois rocambolesques mais après tout, j’ignore quelle serait ma façon d’agir et de réagir si j’étais dans une situation similaire. Certains passages peuvent effectivement vous faire lever les yeux au ciel et pourtant, je les ai trouvé efficaces et de qualité. La fin est surprenante, le dénouement peut paraitre un peu fou mais pourquoi pas? Après tout, il n’y a que la littérature et le cinéma pour nous offrir de telles choses et nous ne savons jamais vraiment de quoi est véritablement capable l’espèce humaine.
En bref :
Un vrai page-turner, un plaisir de lecture que je n’imaginais pas donc c’est une superbe découverte. J’ai été sous tension quasiment tout le long. Malgré quelques éléments alambiqués, j’ai adoré découvrir Paul Cleave et je sais que Sans un bruit fera parti des thrillers que je recommanderai, à n’en pas douter. Je me suis attachée à Cameron, même si ses réactions sont parfois démesurées tout comme j’ai eu beaucoup d’empathie pour Kent que j’ai trouvé humaine, avec ses erreurs (qui peuvent parfois provoquer quelques catastrophes) et ses failles. J’ai rapidement avalé les pages de ce livre car j’avais besoin de savoir. Les nombreux dialogues aidant, la fluidité de la plume m’a séduite dès les 1ers chapitres. Je sais à présent que je lirai d’autres titres de cet auteur ! Bien sûr que je vous conseille de le lire !

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