« Parfois, les gens pensent que, s’ils aiment assez une personne brisée, ils pourront la soigner. Mais le problème avec ça, c’est que c’est toujours l’autre qui fini fracassé aussi. »

4ème de couverture :
Lily, depuis que sa fille Emerson est née, lui a promis que le cycle de la violence s’arrêterait avec elles. Que jamais plus, les femmes de leur famille n’endureraient des abus. Alors elle a pris la décision de quitter son mari et père de sa petite fille. Elle ne s’attendait pas à croiser Atlas, son amour d’adolescente par hasard, et elle ne sait pas quelle place il pourrait occuper dans sa vie.
A-telle seulement envie de le revoir ? D’avoir à nouveau une vie sentimentale ? De recommencer sa vie et de croire à l’amour éternel, elle qui a appris de la plus dure des façons qu’il était bien difficile à trouver. Atlas n’est plus du tout le même que l’adolescent en perdition qu’elle a connu. Il a un restaurant, a passé de longues années loin d’elle. Leur histoire peut-elle recommencer là où elle s’était arrêtée ?
Ce que j’en ai pensé :
Début mars, j’avais lu Jamais plus de Colleen Hoover et bien que cette lecture ne fût pas forcément très marquante (je ne suis pas vraiment friande de romance), ma curiosité m’a encouragée à lire la suite. Cette suite, n’était semble-t-il pas prévue par l’autrice mais les pétitions sur les réseaux sociaux pour avoir des nouvelles d’Atlas et Lily ont eu raison d’elle. Pourquoi pas ? J’avais bien aimé les personnages donc je me suis laissée tenter pour avoir un peu de leurs nouvelles. J’imaginais en apprendre un peu plus sur Atlas et je dois admettre m’être fourvoyée. Que les choses soient dites sincèrement : je ne dénigre pas cette lecture et je pense réussir à comprendre l’engouement autour de cette histoire. Seulement, pour ma part, elle m’a complétement laissée de marbre. Ni plaisir, ni déplaisir. Une lecture passe-temps qui, clairement, ne marquera pas mon année (une fois de plus).
Mais pourquoi avoir voulu continuer si le 1er tome ne m’avait pas plus emballée que ça? C’est légitime comme question, surtout que la plupart du temps, dans cette situation là, je n’insiste pas. Il y a tant d’autres livres à lire ! Sauf que cette fois, j’ai voulu conclure, toujours poussée par la curiosité et par l’envie d’y trouver ce qui m’avait manqué la première fois. Vous l’aurez compris, ça n’a pas fonctionné. Tant pis, je ne regrette pas puisque je n’attendais pas un coup de cœur. Ce que je pourrai éventuellement reprocher à l’histoire, c’est son côté ultra prévisible. On sait exactement ce qui va se passer et quand avant même que cela se produise. Peut-être que c’est ce que recherchaient les fidèles de l’autrice et dans ce cas, tant mieux pour eux.
Je ne boude pas complétement ma lecture car comme je vous le disais, j’ai bien aimé les personnages bien que peu développés, on ne peut pas le nier, en particulier Atlas ainsi que son « psy ». Ils renvoient une image saine de l’amour contrairement à l’histoire première qui pour ma part exposait un réel problème de consentement. Finalement, cette suite permet peut-être de montrer aux jeunes filles qui la lise que l’amour peut être beau et solide, ce n’est pas plus mal. Rappelons que Jamais plus parlait essentiellement de violences conjugales. Ici, avec A tout jamais, je pense que grâce au titre vous saisissez le contexte.
Si j’aime les romances ou plutôt les comédies de Noël, c’est parce qu’il y a cette ambiance magique de téléfilm mais lorsqu’il s’agit de New Romance (je crois qu’on appelle ça comme ça) alors je ne suis pas le bon public. Trop de mièvreries, de romantisme, de rose tout simplement. A ce moment là je préfère être radicale et me tourner vers un 50 nuances de Grey qui s’assume pleinement (au risque de choquer je l’admets). N’y voyez pas un manque de sensibilité de ma part, ce n’est pas le cas. J’ai juste besoin d’un peu plus de profondeur dans le texte, de personnages un peu plus en reliefs et moins dans le clichés.
En bref :
C’est fait, j’ai terminé cette duologie et je suis déjà passée à autre chose. Si j’ai « préféré » le 1er, je ne peux pas pour autant dire que ce fût des lectures enthousiasmantes pour moi. Disons plutôt qu’elles m’ont permises de découvrir un autre genre littéraire et que pour le moment, elles m’ont confortées dans le fait que ce n’est pas franchement ma tasse de thé. Je pense qu’en tant que lectrice de littérature noire, j’aime me diversifier avec un peu de feel-good ou plus généralement avec de la littérature contemporaine mais définitivement pas avec de la new romance. Ne me jetez pas la première pierre, il en faut pour tous les goûts et heureusement !

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