« Celui qui lit est universel. Il n’est plus homme ou femme, il est l’humanité tout entière traversée par le même courant porteur : celui de la littérature. »

4ème de couverture :

Ambre Caldero vit dans un mobil-home au milieu  des bois. Sa mère n’est jamais là, préférant fuir. 
Son beau-père ne s’intéresse qu’au bowling. Mais elle  a la lecture. Chaque page est une petite victoire  sur la réalité, chaque roman, une nouvelle vie  qui lui redonne de l’espoir.
Lorsque Ambre comprend qu’elle est la seule  à s’intéresser aux étranges disparitions qui frappent Carson Mills, son meilleur allié devient son pire ennemi. L’explication de tous ces mystères serait-elle fantastique ? Ou son imagination lui jouerait-elle  des tours ?
 
Histoire inédite, Ambre révèle le passé d’un personnage devenu célèbre à travers la saga Autre-Monde, dont ce texte constitue une parfaite introduction.

Ce que j’en ai pensé :

Complétement démunie depuis que j’ai terminé la saga Autre-Monde le mois dernier, je me suis jetée sur ce tout petit livre retraçant le passé d’Ambre, son « avant la tempête ». Ce que j’ai apprécié au delà du fait de retrouver ce personnage que j’aime tant c’est le sujet de fond de cette histoire. Vous n’êtes pas sans savoir que Maxime Chattam est parrain de l’UNICEF et que tous les bénéfices de ce bouquin leurs sont reversés. Une générosité qui n’est pas surprenante quand on connait les engagements de l’auteur. Maxime y évoque donc de grandes problématiques liées à l’enfance comme la négligence et les abus en tous genres.

J’ai fait connaissance avec une Ambre abimée par un beau-père violent et alcoolique et une mère bien qu’aimante, peu présente. Son seul salut ? La lecture où elle se plonge corps et âme pour vivre 1001 aventures. Une adolescente qui ne veut pas grandir trop vite. Une jeune fille qui ne se sent pas taillée pour le monde dans lequel elle vit et qui n’aspire qu’une chose : du changement. A travers les quelques aspects fantastiques de l’histoire (et oui, même avant la tempête), ce sont des métaphores pertinentes qui nous sont offertes. Le monstre est-il celui qu’on croit? Qui est réellement ce prédateur qui traque notre jeune héroïne?

Même si aucune réponse ne nous est apportée concernant son rôle déterminant dans la saga, je ne me suis pas sentie sur ma faim. J’ai vraiment eu le sentiment que cette courte histoire, ce préquel ne servait en rien à la compréhension d’Autre-Monde mais qu’il était davantage là pour ouvrir les consciences sur des thèmes bien profonds : l’enfance, l’écologie. J’ai retrouvé les traits de caractère de la jeune fille qui pourtant, a bien changé au fil des différents tomes de la série. Ce qui reste certain c’est qu’elle est dotée d’une bienveillance naturelle et qu’elle a du mal à trouver sa place.

Ambre est un récit court qui pourtant, dit beaucoup de choses. Une plongée dans la vie d’une adolescente malmenée, dans un monde qui n’est pas à l’image qu’elle s’en fait. C’est également une véritable ode à la littérature, à son importance et à son pouvoir. Je me suis retrouvée dans cet aspect, vivant chaque semaine des vies par procuration grâce au grand nombre de pages que je dévore.

En bref :

Je ne veux pas vous en dire plus sur l’histoire, elle est courte, elle se lit vite et elle vous permet de faire une bonne action grâce au partenariat avec l’UNICEF. Vous comprendrez donc que je vous invite vivement à acheter ce tome « hors-cycle » de la saga jeunesse de Maxime Chattam, qui en plus d’apporter votre soutien à une bonne cause, vous permet d’appréhender le personnage différemment. Une lecture qui m’a captivée, indéniablement. Un bon moyen de faire durer encore un peu ma grande passion pour cette série littéraire qui a définitivement marqué ma vie de lectrice.