« Tes mots m’ordonnaient de partir quand tous tes gestes me chuchotaient de rester. »

4ème de couverture :

Après plusieurs années de voyage autour du monde, Elisabeth MacCoy est de retour à Inchkeith, l’île de son Clan, bien décidée à prendre la place qui lui revient de droit en tant que sœur du Chef. Écartée de l’action depuis son plus jeune âge, elle veut enfin avoir son mot à dire, surtout alors que le spectre d’une guerre à venir plane sur les siens…
Mais revenir à Inchkeith implique pour Elisabeth de devoir se confronter à Duncan, son premier amour, dont un fossé d’amertume la sépare désormais…
Devenu le bras droit de son frère, il a toujours placé sa loyauté envers le Clan MacCoy au-dessus de toute autre considération, y compris son propre bonheur. Cependant, face à la femme qu’il n’a jamais pu oublier, qu’adviendra-t-il de ses allégeances ?

Ce que j’en ai pensé :

J’ai adoré les premiers tomes mettant en scène Caleb et Phèdre et j’avoue avoir eu une légère appréhension et avoir été sur la réserve quand j’ai vu que les tomes suivants changeaient de narrateurs. En règle général pour ma part, ça passe ou ça casse. J’ai donc fait connaissance avec Elisabeth MacCoy, la benjamine de la famille. Si j’ai mis quelques chapitres à m’y attacher, j’ai pourtant beaucoup apprécier ce personnage. Avec son caractère bien affirmé, la louve m’a surprise a bien des égards. Quant à Duncan, j’ai découvert un homme loyal, courageux, taiseux et bienveillant. Les aller-retours dans le passé permettent de comprendre la relation complexe et difficile de nos deux personnages principaux.

Si les points de vue sont différents, la trame de l’histoire elle, suit son cours et nous révèle de multiples éléments. J’ai trouvé que la romance était clairement moins prononcée dans ce troisième tome et ce ne fût pas pour me déplaire. Les conflits claniques sont l’élément central de l’intrigue et c’est bien ce qui me passionne le plus. La romance apparait sur le tard bien qu’elle ne soit pas surprenante (on s’y attend clairement, ne nous mentons pas), elle reste cohérente avec le récit et ne tombe pas dans le cliché. J’ai eu le sentiment qu’elle était naturelle, crédible.

Il est vrai que certains éléments sont pour le moins agaçants, notamment le machisme et le patriarcat bien présents, cependant ils sont amenés de telle façon qu’ils sont davantage dénoncés qu’approuvés. N’oublions pas que l’autrice est une femme. Pour ce qui est de l’action, elle monte crescendo, nous offrant des derniers chapitres haletants qui, irrémédiablement, nous pousse à lire jusqu’à la fin sans jamais lâcher le livre.