« Que c’est dur le vrai, que c’est cruel ce qu’aucun mot ne sait nommer. »

Résumé éditeur :
Marius pouvait-il imaginer que son séjour en amoureux se terminerait par un enlèvement et qu’il deviendrait, parmi tant d’autres, le sujet d’expériences médicales ? Il a tout perdu, sa liberté, ses droits, ses espoirs, son humanité même, soumis à la folie de ses bourreaux. Mais de quelle maladie les tortionnaires de ce camp d’internement en Tchétchénie veulent-ils le guérir ? HS 7244 est une histoire incroyable, tirée pourtant d’une histoire vraie.
Mon avis :
En voilà un livre qui sort de l’ordinaire ! Âmes sensibles s’abstenir ! Je ne vous parlerai ici que de ressentis et je resterai volontairement vague afin de ne pas vous divulguer le vrai sujet dont il s’agit. Difficile d’en parler ainsi mais je ne veux nullement dévoiler le fond. Tout d’abord, on a eu beau me prévenir sur la dureté de l’histoire, une fois de plus je n’en n’ai fait qu’à ma tête, me disant « oh j’ai déjà lu pire !« . Alors oui, j’ai déjà lu pire mais tout lecteur assidu sait qu’il y a des moments qui sont davantage propices à certains types de lecture que d’autres. Pour ma part je n’ai clairement pas choisi le bon moment mais comment aurais-je pu anticiper ?
HS7244 est un très bon livre, que ce soit bien clair, cependant je l’ai lu à un moment où ma santé était un peu, dirons-nous… fragile. Les nausées m’accompagnaient en permanence et les scènes décrites dans ce récit n’ont fait que les amplifier. Parce que oui, c’est franchement pas une partie de plaisir sauf si vous avez un petit penchant sadique, qui se respecte en tant que lecteur, qu’à cela ne tienne. Sauf que cette fois, dans mon cas, ce fût peut être un peu trop dur. Il est vrai que le sujet me touche d’autant plus , ce qui n’a pas arrangé les choses. Pour être tout à fait honnête, ce livre a beau être très court, j’ai tout de même dû faire une pause pour lire quelque chose de léger. Je tiens quand même à dire qu’en temps normal, je l’aurais lu d’une traite. Seulement voilà, la rencontre n’a pas eu lieu au bon moment. Rien à voir avec l’histoire que je n’aurais pas aimé ou tout autre remarques désobligeantes, loin de là, c’est juste que n’étant pas en grande forme, j’ai eu du mal à prendre du recul et j’ai tout pris en pleine tête (et dans l’estomac, vous l’aurez compris).

Ce récit est intense, d’autant plus quand on sait qu’il est tiré d’un fait réel. Glaçant, vertigineux (je sais de quoi je parle en ce moment), horrifique. Et pourtant je n’ai pas réussi à y faire face comme il se doit. La plume de l’auteure est très personnelle, le texte est écrit à la 1ère personne, ce qui rajoute un impact émotionnel non négligeable. Pour un 1er thriller (parce que oui, des frissons, vous allez en avoir), je lève mon chapeau bien haut ! Le talent est là, indéniablement. Je n’ai peut-être pas été bon public à cet instant T mais si j’avais ouvert ce livre 1 semaine avant ou 1 semaine après, je sais que je l’aurais appréhender différemment.
pour conclure
Tout ça pour vous dire qu’en ouvrant HS7244, il faut vous préparer à assister à des scènes difficiles, de tortures tant physiques que psychologiques. Certaines sont à la limite du soutenable, du moins c’est comme ça que je les ai perçu. Je reconnais le talent de Lorraine Letournel Laloue qui a su mettre des mots là où peu de personnes osent le faire. Un grand bravo ! Pour tous les lecteurs de romans noirs, de thrillers, foncez, pour les autres, tentez l’expérience mais en gardant bien en tête l’avertissement que je tente de vous donner. Ce livre mérite qu’on s’attarde sur lui, véritablement. C’est prenant, dans tous les sens qu’on peut imaginer. C’est un OLNI (objet littéraire non identifié) dans son genre. Il fallait écrire avec ses tripes et c’est ce que l’auteure a fait. Mon seul regret ? Ne pas l’avoir lu au « bon moment ».

[…] (CHRONIQUE JUSTE ICI) […]
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