« On croit toujours que la vie n’est pas comme au cinéma, mais en fait c’est pareil. »

4ème de couverture :
Dans ma cellule je pense à elle, Betty, si belle, si libre, qui s’avançait vers moi à ce colloque pour me dire son admiration pour ma conférence. Qui aurait pu lui résister ? Ensuite, que s’est-il passé ? Je n’avais pas envie de ce travail, de cette relation. J’aurais dû voir les signaux de danger. J’aurais dû comprendre bien plus tôt ce qui se passait. J’aurais dû… J’aurais dû… J’aurais dû…
Maintenant son mari a été assassiné et c’est moi qu’on accuse. La police ne cherche pas d’autre coupable. Je me remémore toute notre histoire depuis le premier regard et lentement je découvre comment ma culpabilité est indiscutable, mais je sais que je ne suis pas coupable.
Ce que j’en ai pensé :
Ce livre ne me faisait pas particulièrement envie, d’autant plus que je ne le connaissais pas vraiment mais une pointure du thriller français, lors d’une réunion du book club Quartier Noir nous l’avait chaudement recommandé, nous promettant un twist de malade ! Je l’ai attendu, attendu et finalement, il est passé sans que je ne m’en rende compte. Rien d’incroyable donc. Bettý est un thriller psychologique court, raconté à la première personne, oscillant entre le moment présent, en prison et les souvenirs du narrateur, ceux qui l’ont conduit là. Il a beau ne faire que 240 pages, je l’ai trouvé trop long, tournant en boucle, sans cesse.
Manipulation, manigances, cupidité, voilà des ingrédients qui, a force d’être utilisés commencent à mal tourner. Un triangle amoureux qui vire au cauchemars, de quoi avoir une impression de déjà vu. Je pense que j’en attendais beaucoup trop avec ce revirement promis qui est passé complètement inaperçu, du moins pour ma part. J’ai même dû revenir en arrière pour tenter de comprendre ce que j’avais raté. Je n’avais pas particulièrement envie de connaître la fin car le suspense n’était pas assez soutenu à mon sens. Tout est assez caricatural dans les réactions des personnages, pourtant la plume de l’auteur a su me séduire et c’est elle qui m’a permise d’aller jusqu’au bout.
En bref
Pas franchement envie de m’éterniser sur ce livre, ce n’était pas catastrophique mais ce n’était pas non plus le thriller du siècle. Aussitôt lu, aussitôt oublié. Je ne souhaite pas forcément lui refaire son portrait en ne pointant que le négatif donc je m’arrête ici. Probablement la chronique la plus courte depuis que je tiens le blog. Ce n’est pas un navet, je comprends qu’il puisse plaire mais pour le coup, il m’a laissé complètement indifférente, je suis déjà passée à autre chose. Est-ce que je relirai cet auteur ? Non. D’une part parce que ma première expérience avec lui ne fut pas franchement concluante et d’autre part parce que je n’aime pas la littérature nordique. L’affaire est donc bouclée. Au suivant.

[…] Chronique juste ici […]
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