« L’eau noire. C’est de là que tu viens. L’eau noire, c’est là que tu retourneras. »

4ème de couverture :
La guerre est finie, vive la guerre! Une nouvelle ère s’ouvre pour le clan Caskey : les années d’acharnement d’Elinor vont enfin porter leurs fruits; les ennemies d’hier sont sur le point de devenir les amies de demain; et des changements surgissent d’où personne ne les attendait. Le conflit en Europe a fait affluer du sang neuf jusqu’à Perdido. Désormais les hommes vont et viennent comme des marionnettes sur la propriété des Caskey, sans se douter que, peut-être, leur vie ne tient qu’à un fil.
Ce que j’en ai pensé :
Bon, cette chronique sera relativement courte pour plusieurs raisons : vous devez en avoir marre d’entendre parler de cette saga et c’est un 4ème tome donc difficile d’en parler sans spoiler les précédents. Je n’ai pas boudé mon plaisir de retourner à Perdido, chez les Caskey pour suivre cette fresque familiale et historique. Ayant, comme la grande majorité des lecteurs, beaucoup aimé les 3 premiers épisodes de cette série, j’avais hâte de la continuer.
Dans ce tome 4, j’ai trouvé qu’il y avait beaucoup moins d’actions à proprement parlé. J’ai eu le sentiment que tout était davantage tourné sur les relations entre les personnages et les liens entre les membres de cette famille, une fois encore toute puissante dans cette petite ville. Grace, Lucille, Myriam et Frances sont celles qui sont mises à l’honneur. Émancipation, décisions importantes concernant leur avenir, ça ne rigole plus ! Nous sommes à une époque où la guerre en Europe et dans le Pacifique fait rage et les plus jeunes sont appelés à combattre. Je vous laisse imaginer l’état de James lorsque Danjo atteint sa majorité ! Les enfants ont grandi et le monde autour d’eux est en train de changer.
Le mystère reste toujours bien présent, notamment avec un passage fantastique qui ravira les amateurs du genre. Cependant, même si tout s’affine au fil des tomes, nous sommes encore bien loin de la grande révélation. Elinor, malgré son retrait dans ce 4ème livre, reste tout de même l’élément central, c’est elle qui tient les rênes et même si ça ne saute pas aux yeux, on le comprend très bien.
Une fois de plus, Blackwater use de sa magie pour happer le lecteur, ce livre fut lu en 24h, impossible à lâcher avec sa plume toujours aussi délicieuse et ses personnages qui nous sont désormais bien familiers. Un plaisir, un régal, de tourner les pages et d’assister à l’évolution de tout ce beau petit monde. Les femmes Caskey ont le pouvoir et ne se privent pas de le montrer !
En quelques mots :
Malgré le fait que j’aurais apprécié davantage d’actions, les nombreux événements familiaux tiennent tout de même la lectrice que je suis en haleine. Je suis aujourd’hui, encore incapable de vous dire pourquoi cette saga me plaît autant. Je suis certaine qu’elle a ce petit quelque chose de magique, qui fait qu’une fois le 1er tome lu, impossible de résister aux suivants. Maintenant j’espère de tout cœur que les deux derniers seront à la hauteur, ayant trouvé un tout petit essoufflement avec celui-ci, le tome 3 restant mon préféré. De toutes façons, le mystère restant entier, l’attachement envers les personnages étant sincère, il m’est tout bonnement impossible de ne pas lire la suite vite, très vite.
Vous pouvez retrouver les précédentes chroniques ci-dessous :

[…] Chronique juste ici […]
J’aimeJ’aime
[…] Blackwater, T4 : La guerre […]
J’aimeJ’aime
[…] Blackwater, T4 : La guerre […]
J’aimeJ’aime