« Dans la famille Caskey, toute interrogation était toujours tuée dans l’œuf à la mention d’Elinor. »

4ème de couverture :
Le clan Caskey se développe et se transforme. Certaines branches font face à la mort, d’autres accueillent la vie. Entre rapprochements inattendus, haines sourdes et séparations inévitables, les relations évoluent. Miriam, désormais à la tête de la scierie et noyau dur de la famille, continue à faire grandir la richesse. Suite à une découverte surprenante et miraculeuse – excepté pour une personne –, c’est la ville entière qui va bientôt prospérer. Mais la soudaine fortune suffira-t-elle alors que la nature commence à réclamer son dû ?
Ce que j’en ai pensé :
Les années se suivent et ne se ressemblent pas ou peu. Le clan Caskey a encore de nombreuses surprises pour nous et cet avant dernier tome ne fait pas exception. Quel plaisir renouvelé de retrouver ces personnages riches et intrigants. La fin de cette saga est proche, ça se sent, les événements s’accélèrent, les personnages s’affirment davantage, montrent de plus en plus leur vrai visage. Ici, on va principalement tourner autour de Frances et d’Elinor, certaines réponses nous seront enfin offertes. La Perdido sera on ne peut plus présente également, vous vous en doutez. L’histoire est de plus en plus axée sur les femmes de cette famille qui gèrent le clan d’une main de fer tandis que les hommes sont une fois de plus bien en retrait. Autant qu’elles puissent être, elles montrent chacune un tempérament de feu. C’est d’autant plus surprenant et appréciable vu à quelle époque l’auteur a écrit sa saga. N’oublions pas que nous sommes face à des hommes et des femmes qui vivent dans les années 50. Peu conventionnel donc.
Comment s’enrichir davantage? Comment réussir à s’élever toujours plus haut? La réponse est bien sûr dans le pétrole, l’or noir que va découvrir la famille et qui sera le fil conducteur de ce nouveau tome. Toujours aussi fluide et addictive, la plume de Michael McDowell nous fait traverser l’Histoire avec un grand H et nous permet un dépaysement plus qu’appréciable. J’avais trouvé le tome 4 un peu plus lent, avec moins d’actions que les précédents. Quel revirement avec celui-ci. Impossible à lâcher, il est pour le moment, celui que je préfère. Celui qui apporte le plus d’éléments tout en gardant une grande part de mystère. Le fantastique trouve une place bien à lui et est beaucoup plus présent (c’est le moins qu’on puisse dire!). J’attendais avec impatience que cela arrive. A côté de cela, alors que la famille profite de cet argent qui coule à flot, les drames ne sont pourtant pas loin et l’orage arrive. De quoi, une fois de plus, nous tenir en haleine.
Les personnages évoluent au fil des années, quand certains ne sont plus, d’autres vieillissent considérablement pendant que les derniers grandissent et s’affirment. Suivre cette fresque familial a quelque chose de réconfortant. Savoir qu’on va y retrouver des personnages qu’on a l’impression de connaître depuis des années a ce petit quelque chose qui nous fait indéniablement revenir vers eux. Je me demande d’ailleurs comment faire lorsque j’aurai lu le dernier… Encore une page qui se tournera dans ma vie de lectrice et croyez-moi, ce n’est jamais vraiment évident avec moi.
En quelques mots :
Ravie de poursuivre cette lecture mais c’est avec le cœur serré que je me rends compte qu’il ne me reste plus qu’un seul tome à lire avant de dire définitivement au revoir à la famille Caskey. Je suis encore dans l’incapacité à expliquer clairement pourquoi cette série a une telle emprise sur moi. Rien à voir avec l’effet de mode, c’est ailleurs. Les couvertures m’ont séduites, la plume m’a faite chavirer. Les personnages, l’intrigue… Tout y est et pourtant, en y regardant de plus près, il n’y a finalement rien d’extraordinaire. C’est sûrement ça, la magie de la littérature. Je ne cherche plus à comprendre, je me laisse simplement porter par ce que je ressens. J’ai réussi à faire durer autant que faire se peut les 6 tomes mais j’ai bien conscience qu’avant la fin de l’année, tout sera terminer. Nous en reparlerons d’ici là mais si vous en doutiez encore… Lisez Blackwater !

[…] CHRONIQUE JUSTE ICI […]
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Moi aussi, je suis assez triste de me dire qu’il ne reste qu’un tome… J’adore tellement suivre cette famille ! J’aime beaucoup l’ascension de Miriam au sein de la famille et l’évolution de Frances, on comprend davantage sa nature et celle d’Elinor comme les liens mère-fille dans cette famille.
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