« Il perdait peu à peu la vue et, à mesure que la lumière du monde déclinait, les ombres du passé ressurgissaient. »

4ème de couverture :
Si le clan Caskey accuse le poids des ans, il est loin de s’être assagi : révélations écrasantes, unions insolites et réceptions fastueuses rythment leur vie dans une insouciance bienheureuse.
Mais quelque chose surplombe Perdido, ses habitants et ses rivières.
Le temps des prophéties est enfin venu.
Ce que j’en ai pensé :
Voilà, l’heure du bilan a sonné ! Plusieurs mois après ma lecture de l’avant dernier tome, je me suis ENFIN décidée à terminer cette saga somme toute assez connue ! Pourquoi avoir autant tardé? Parce que je déteste les fins, même si bien sûr, je veux connaitre le dénouement, tel est mon esprit contradictoire ! Et bien… Cette série autour d’une histoire familiale a commencé sous la pluie (que dis-je sous un déferlement) et elle se termine de la même manière.
Si j’ai adoré l’ensemble de cette fresque familiale, j’admets être un tantinet déçue par cette fin… Il me manque des réponses pardi ! J’en attendais un peu plus même si j’ai apprécié retrouver la plume de l’auteur et ses personnages aussi attachants que détestables pour certains. L’aspect fantastique n’est finalement pas exploité autant que je l’aurais souhaité. Suis-je difficile ? Je ne pense pas, après tout c’est légitime de vouloir avoir quelques petites explications…
Aller qu’importe… J’ai passé un très bon moment de lecture en vivant sur plusieurs décennies aux côtés de la famille Caskey. Leurs relations si particulières et les leurs réactions parfois surprenantes m’ont permises de passer de belles heures de lecture. Comme déjà dit lors de la rédaction de mes précédents avis, j’ai surtout aimé traverser les années et les faits historiques qui y sont associés en seulement 6 petits livres. L’histoire se déroule vite, sautant parfois d’une année à l’autre en quelques lignes mais tout est d’une fluidité impeccable. Les figures féminines se démarquent et dominent largement l’ensemble des tomes, renvoyant l’image de femme fortes, indépendantes et un chouïa manipulatrices et capricieuses.
Bizarrement, on a beau apprécier les personnages, je trouve qu’il n’y a pourtant eu aucune peine lors des décès, pourtant nombreux au fil des pages. Peut-être parce qu’ils sont évoqués tellement naturellement que nous n’en sommes que moins choqués et dérangés.
En conclusion :
Ne souhaitant pas vous spoiler, je ne peux rien divulguer sur l’histoire de ce dernier tome. J’en suis encore à me demander pourquoi j’ai tant aimé cette saga puisque quand je prends du recul, je vois bien qu’elle est assez classique voire même très simple.
Les personnages ne sont pas énormément développés, les caractères de chacun semblent être un héritage transmis de génération en génération et la touche fantastique n’apporte finalement qu’une petite touche de mystère à l’ensemble. Pourtant voilà, j’ai adoré me plonger dans chacun de ces 6 tomes, prenant plaisir à retrouver l’ambiance et l’écriture de l’auteur. Véritable phénomène littéraire de l’année 2022 en partie je pense, grâce à ces couvertures absolument magnifiques, Blackwater fût aussi intrigant que déstabilisant. Un effet de mode plus qu’un chef d’œuvre mais quoi qu’il en soit, une belle réussite tout de même.

Chroniques sur les tomes précédents :
- Blackwater, T1 : La crue
- Blackwater, T2 : La digue
- Blacwater, T3 : La Maison
- Blackwater, T4 : La guerre
- Blackwater, T5 : La Fortune




