
Qui dit bilan du mois d’août dit que la rentrée est déjà là. Suis-je la seule à avoir l’impression que l’été est passé en un clin d’œil? Amoureuse des longues journées chaudes et ensoleillées, je vois déjà la nuit grappiller minute par minute nos belles soirées d’été. Ça plus le stress de la rentrée (travail oblige), je dois admettre que cette fin août, j’ai tenté de la repousser au maximum ! Que puis-je vous raconter qui pourrait vous intéresser? Après une période de calme absolu au travail durant tout le mois de juillet et les quinze premiers jours d’août, je peux vous dire que je suis carrément dans le feu de l’action actuellement. Les temps morts sont devenus des denrées rares et les moments libres sont consacrés au repos. Heureusement, avant que le coup de feu ne soit lancé, j’ai eu quelques jours de vacances. De quoi me ressourcer pensez-vous ? Oui et non, je vous explique tout cela un peu plus bas.
Ces vacances, je les attendais avec impatience, déjà pour la coupure qu’elles allaient m’offrir mais aussi parce que cette année, je suis partie une petite semaine à Londres avec mes parents, rejoindre ma petite sœur qui y vit. Découverte de la capitale anglaise, la non sportive que je suis aura explosé son record de pas ! Sous une moyenne de 35 degrés, j’ai visité tous les endroits iconiques de cette ville pleine de charme : Covent Garden, Camden, Westminster, Notting Hill, bref vous voyez le genre. Mais pour ma part, le souvenir le plus fort que je garderais de ces vacances est la visite des studios Warner Bros Harry Potter. Complétement fan de cet univers depuis maintenant 22 ans, j’ai réalisé un rêve en me rendant dans ce monde magique qui a bercé mon enfance et qui berce toujours ma vie d’adulte. Ce fût aussi incroyable que je l’imaginais et j’ai encore plein d’étoiles dans les yeux en vous écrivant ces mots.
petit aperçu en images :
J’ai tellement de photos et de vidéos qu’en réalité je pourrais vous faire un article exclusivement sur ma visite des studios. Ce n’est pas prévu mais c’est pour vous donner une idée, plusieurs heures complétement immergée dans les décors des films, forcément … J’ai donc, comme je vous le disais, vécu un moment hors du temps. Je me suis sentie à ma place entourée de ce monde créé par J.K. Rowling et le retour à la réalité a pris pas mal de temps.
A peine rentrée en France, j’ai repris le travail. A peine repris le travail, j’ai déclenché le Covid. Après 2 ans et demi à lutter et à limiter mes interactions sociales, voilà que cette saleté de virus est rentrée chez moi. Monsieur Black-Books et moi-même avons donc eu, à notre tour, la malchance de vivre quelques jours avec cette cochonnerie. Comme je vous le disais, niveau professionnel, je suis à peine rentrée de vacances que la plus grosse période de l’année démarrait. Autant vous dire que lancer l’année en étant covidé, ce n’est pas ce qu’il y a de plus facile. Je ne me suis donc pas arrêtée (ne criez pas au loup, je ne travaille pas en contact avec des gens, du moins je peux m’en passer pendant quelques jours). Grosse fatigue persistante plus une ribambelle d’autres symptômes bien sympathiques plus tard, j’ai terminé mon mois d’août bien malade.
J’imagine sans peine que ma petite histoire fût finalement peut-être trop longue et que si vous êtes ici en train de me lire c’est que vous vous intéressez principalement à la lecture. J’y viens, soyez rassurés. Côté lectures, j’ai passé un très bon mois. J’ai beaucoup lu durant la 1ère semaine, moins au milieu, étant en vadrouille et beaucoup moins à la fin étant une véritable loque. Néanmoins, j’ai passé de très bons moments et dans l’ensemble ce fût presque un sans faute. Presque. J’ai eu une petite déception (Betty) et un livre qui m’a laissée assez dubitative (L’homme peuplé). Pour le reste, aucun coup de cœur mais d’excellentes lectures. J’ai pour l’instant du mal à me tenir à jour concernant la rentrée littéraire, ne planifiant aucune lecture, y allant au feeling, elles restent pour l’instant dans ma pile à lire mais ne devraient pas tarder à en sortir, du moins je l’espère !
bilan livresque :









LA charmante librairie des amours lointaines – jenny colgan
Ils vivent à 800 km l’un de l’autre. Pourtant, leurs vies sont sur le point d’entrer en collision…
Lissa adore son travail d’infirmière, mais depuis quelque temps, elle s’occupe davantage des autres que d’elle-même. Après un incident traumatisant au travail qui la laisse accablée, elle accepte d’échanger sa vie pendant trois mois avec un inconnu qui vit dans un village tranquille d’Écosse.
Cormac est impulsif. Tout juste sorti de l’armée, il a désespérément besoin de distraction, et il n’y en a guère à Kirrinfief. Peut-être trois mois à Londres sont-ils exactement ce dont il a besoin ?
Alors que Lissa et Cormac s’habituent à leur nouvelle vie, échangeant des messages sur tout et n’importe quoi, les choses semblent enfin se mettre en place. Mais chacun d’eux sent qu’il manque encore une pièce à sa vie. De quoi – ou de qui – s’agit-il ?
Et si la pièce du puzzle se trouvait actuellement exactement à 800 km de chacun ?
Betty – Arnaldur indridason
Dans ma cellule je pense à elle, Betty, si belle, si libre, qui s’avançait vers moi à ce colloque pour me dire son admiration pour ma conférence. Qui aurait pu lui résister ? Ensuite, que s’est-il passé ? Je n’avais pas envie de ce travail, de cette relation. J’aurais dû voir les signaux de danger. J’aurais dû comprendre bien plus tôt ce qui se passait. J’aurais dû… J’aurais dû… J’aurais dû…
Maintenant son mari a été assassiné et c’est moi qu’on accuse. La police ne cherche pas d’autre coupable. Je me remémore toute notre histoire depuis le premier regard et lentement je découvre comment ma culpabilité est indiscutable, mais je sais que je ne suis pas coupable.
L’évangile de la colère – Ghislain gilberti
Au commencement, il y eut un enfant.
Le petit Gabin Schwartz. Six ans. Son corps retrouvé dans un parc. Exsangue.
Puis ce fut un agriculteur. Enterré vivant. Son index désignant le ciel.
Puis un marchand ambulant, écrasé sous son stock.
Sale baptême du feu pour Seth Kohl, le chef du groupe chargé de l’enquête à la Brigade criminelle du SRPJ de Versailles. Comment avancer quand rien ne relie les victimes entre elles ?
Alors que les corps s’accumulent, un lien se dessine enfin, inattendu, fragile et incomplet : le tueur pourrait bien s’inspirer des Danses macabres, ces fresques que l’on retrouve dans les vieilles églises, ou dans les bibliothèques des collectionneurs.
Mais chaque série de tableaux est différente. Laquelle est la bonne ? Le temps presse, et Seth Kohl est assailli par ses propres démons, qui l’invitent eux aussi à quelques pas de danse avec la mort…
Blackwater T4 : La guerre – Michael McDowell
La guerre est finie, vive la guerre! Une nouvelle ère s’ouvre pour le clan Caskey : les années d’acharnement d’Elinor vont enfin porter leurs fruits; les ennemies d’hier sont sur le point de devenir les amies de demain; et des changements surgissent d’où personne ne les attendait. Le conflit en Europe a fait affluer du sang neuf jusqu’à Perdido. Désormais les hommes vont et viennent comme des marionnettes sur la propriété des Caskey, sans se douter que, peut-être, leur vie ne tient qu’à un fil.
Un manoir en Cornouailles – Eve Chase
Cornouailles, 1968. Pencraw, un grandiose manoir en ruine dans lequel les Alton élisent domicile l’été. Le temps semble s’y être arrêté et défile sans encombre. Jusqu’au drame qui vient bouleverser leurs vies et arrêter le temps à jamais.
Trente ans plus tard, avec son fiancé Jon, Lorna roule à la recherche du manoir des Lapins noirs, cette maison où elle a séjourné enfant. Elle rêve d’y célébrer son mariage. Tout dans cette vieille demeure l’appelle et l’attire. Mais faut-il vraiment déterrer les sombres mystères de ce manoir en Cornouailles ?
Eve Chase nous entraîne dans une passionnante spirale unissant deux femmes séparées par les années, mais que la force de l’amour et le poids des secrets réunissent en une seule voix, mélancolique et entêtante.
L’homme peuplé – Franck Bouysse
Harry, romancier en panne d’inspiration, achète sur un coup de tête une ferme à l’écart d’un village perdu. C’est l’hiver. La neige et le silence recouvrent tout. Les conditions semblent idéales pour se remettre au travail. Mais Harry se sent vite épié, en proie à un malaise devant les événements étranges qui se produisent.
Et si l’inspiration n’était qu’une manière d’accueillir les fantômes ?
Un suspense métaphysique somptueusement orchestré où les fatalités familiales rencontrent les chimères d’un grand écrivain.
Jurassic Park – Michael Crichton
Que s’est-il donc passé sur Isla Nublar, durant ces deux jours d’août 1989, pour obliger l’armée à venir « faire le ménage » ? Le programme dont cette île est le théâtre avait pourtant tout du paradis scientifique: un immense complexe naturel où s’ébattent, aux yeux de tous, les plus féroces sauriens du Jurassique, génétiquement ramenés à la vie…
Quelques jours avant le chaos, le paléontologue Alan Grant et Ian Malcolm, mathématicien de renom, chargés de délivrer une caution universitaire au projet, embarquent pour ce bout de terre perdu au large du Pacifique. Bientôt, le petit groupe invité par le créateur du parc doit se rendre à l’évidence: au cœur d’une jungle primitive et farouchement hostile, l’être humain n’est plus l’espèce dominante, mais la proie…
Et la science se révèle vite impuissante face à la sauvagerie d’un écosystème disparu, un monde oublié qui cherche à reprendre ses droits. Dès lors, l’évolution impose sa loi, unique, éternelle, terrifiante ; survivre…
Le sang des Belasko – Chrystel Duchamp
Cinq frères et sœurs sont réunis dans la maison de famille, la Casa Belasko, une vaste bâtisse isolée au cœur d’un domaine viticole de Provence.
Leur père, un vigneron taiseux, vient de mourir. Il n’a laissé qu’une lettre à ses enfants, et ce qu’il leur révèle les sidère : leur mère ne se serait pas suicidée – comme l’avaient affirmé les médecins six mois plus tôt. Elle aurait été assassinée…
Au cours de la nuit, non-dits, jalousies et frustrations accumulés au fil des années vont se déverser. Mais le pire reste à venir. D’autant que la maison, coupée du monde extérieur, semble douée de sa propre volonté…
Le gibier – Nicolas Lebel
Trente ans après la chute de l’apartheid, les Furies, déesses du châtiment, viennent à Paris initier leur danse macabre. Qui sont-elles venues venger ?
La journée du commissaire Paul Starski commence assez mal : son épouse demande le divorce, son chien adoré est mourant et une prise d’otages l’attend dans un appartement parisien. L’âme morose, il se rend sur place avec sa coéquipière, la glaciale et pragmatique Yvonne Chen, et découvre les corps d’un flic à la dérive et d’un homme d’affaires sud-africain. Tous les indices accusent Chloé de Talense, une brillante biologiste. Starski n’ose y croire : Chloé était son grand amour de jeunesse. Afin de prouver son innocence, le commissaire prend l’enquête à bras le corps – et certainement trop à cœur –, tandis que les meurtres se multiplient. Car l’étau se resserre autour de la biologiste qui semble être le gibier d’une chasse à courre sanglante lancée à travers la capitale. Starski prend peu à peu conscience que rien n’arrêtera les tueurs. Pire, qu’à fureter au-delà des évidences, il vient peut-être lui-même d’entrer dans la Danse des Furies…
Voilà, comme je vous le disais, je dis au revoir au mois d’août avec regret, laissant place à la rentrée qui, depuis toujours est pour moi un mauvais passage. Pas de réunion visio Quartier Noir en août, nous avons fait une petite pause estivale. Les prochains mois nous reservent de belles rencontres avec des auteur(e)s incroyables ! Il est plus que probable que mon rythme de lecture diminue fortement en septembre étant donné que ma charge de travail est considérable (tout comme la charge mentale d’ailleurs). J’espère tout de même découvrir de jolies pépites et pourquoi pas tomber sur un coup de cœur. Je vous dirai tout dans le prochain « Journal de Marie » !
Prenez soin de vous, passez une belle rentrée et gavez vous de belles lectures !