« À Cold Hill, les morts ne sont jamais loin. »

4ème de couverture :
Avec la construction d’un lotissement d’habitations modernes et connectées, un vent de renouveau souffle sur Cold Hill.
Jason et Emily Danes tombent immédiatement sous le charme de la villa qui surplombe le domaine, construite à la place du grand manoir laissé à l’abandon depuis des années, rasé par les promoteurs immobiliers. Même si le gros des travaux du quartier n’est pas terminé et que la plupart des pavillons sont encore vides, l’endroit semble parfait et les Danes décident d’emménager quelques jours avant Noël, sous le regard suspicieux de leurs seuls voisins. Mais, dès le premier soir, le rêve se transforme en cauchemar.
Les brochures de l’agence ont omis une information capitale, à propos du 47, allée du Lac : aucun des précédents propriétaires n’en est jamais vraiment parti…
Ce que j’en ai pensé :
Je m’étais réservée cette lecture pour Halloween, finalement, un accident de parcours aura fait que j’ai lu 47, allée du Lac en novembre. Le seul livre de Peter James que j’avais lu était La maison des oubliés. Quelle fût ma surprise lorsque je me suis aperçue que bien qu’ils puissent se lire indépendamment, ces deux titres étaient en quelques sortes liés. J’ai pris plaisir à retrouver la même ambiance. Essayez de vous projeter : Vous êtes à quelques mois de vos 40 ans, vous vivez une vie de couple idyllique, sans nuage, vous quittez la ville pour emménager dans la plus belle maison d’un tout nouveau lotissement, en banlieue. Vous savez, cette maison en haut de la colline, celle qui donne sur le magnifique lac. Un petit village où tout le monde se connait, tellement calme qu’il faut du temps pour s’y habituer. Toutes ces petites choses qui font que l’avenir qui vous attend semble beau et paisible. Vous avez enfin l’impression d’être là où vous avez toujours rêvez d’être. Évidemment, tout ne se passera pas comme prévu ! Dès le premier soir, il se passe des choses étranges, vraiment étranges. Au fil du temps (qui, vous le verrez est très court), même les esprits les plus cartésiens auront du mal à expliquer ces phénomènes qui semblent tout sauf bienveillants.
Je lis peu de littérature horrifique, j’aime ce sujet (fantômes, paranormal etc…) au cinéma mais je peux vite m’ennuyer lorsque c’est un livre. Comme pour ma précédente lecture de l’auteur, c’est pourtant avec beaucoup d’intérêt que j’ai suivi la descente aux enfers de Jason et Emily. Comment une maison neuve, jamais habitée peut-elle vous en vouloir à ce point? Est-ce vraiment réel? Est-ce le stress et la fatigue du déménagement qui provoquent tout ça? J’ai apprécié la relation de couple, leurs échanges. J’ai trouvé que la pression montait crescendo non pas par les phénomènes inexpliqués mais par les propos des villageois. Existe-t-il vraiment une malédiction à Cold Hill? Qui croire ?
A force, nous nous perdons, tout comme Jason. On ne sait plus si telle ou telle chose est vraie ou non. J’ai été surprise à plusieurs reprises bien que cette histoire ne m’ai pas faite frissonner autant que je l’aurais souhaité, j’ai trouvé la plume de l’auteur ultra fluide et addictive. Les très nombreux dialogues dynamisent le récit et grâce à cette cadence, j’ai réussi à reprendre un bon rythme de lecture. C’est un page-turner qui ne demande pas une concentration importante, on ne perd pas le fils, on a hâte d’y retourner. Peter James allie les codes des maisons hantées avec la modernité actuelle : domotique, voiture électrique qui se gare toute seule… Bref de quoi donner un léger souffle d’air frais au genre. Quelques notes d’humour et quelques scènes cocasses viennent saupoudrer l’ensemble, ce qui ne fût pas pour me déplaire.
En bref :
Une lecture importante pour moi puisqu’elle m’aura permis de sortir de plusieurs semaines où l’envie de lire m’avait quittée. Une histoire parfaite pour la saison, des questions encore sans réponses (pourquoi il se passe ces choses là??) qui annoncent peut-être un prochain livre? Des personnages que j’ai beaucoup aimé, autant le couple de voisins que Jason et Emily. Des dialogues ultra présents qui facilitent grandement l’accroche et qui rendent l’ensemble vivant (ou pas !). En somme, un très bon moment malgré quelques longueurs. Je lirai le prochain, soyez-en sûrs !

[…] Article juste ici […]
J’aimeJ’aime