« Ils sont là par opportunisme. Pour le plaisir. Ils ont les moyens de payer pour leurs vices, ils financent les activités du groupe. »

4ème de couverture :
Cinq femmes crucifiées. Cinq tueurs sadiques, cachés derrière des masques d’animaux. Trois flics mis au placard.
L’affrontement de l’année.
Accrochés dans les arbres comme des décorations de Noël, les cadavres des cinq femmes crucifiées criaient vengeance depuis des années. Brutale entrée en matière pour trois flics mis sur la touche.
Le commissaire Canesy, en pleine dépression depuis la mort de sa femme.
Le lieutenant Agnès Varois, pestiférée depuis qu’elle a fait renvoyer son supérieur pour harcèlement sexuel.
Le commandant Archambaut, assis près du radiateur et attendant la retraite.
Ils s’emparent du dossier des crucifiées. Se rendent sur place, frappent dans la fourmilière et doivent soudainement affronter les gendarmes, leurs collègues… et les tueurs. Cela ne pouvait que mal se terminer.
Ce que j’en ai pensé :
Trois flics qui se retrouvent à faire les fonds de placard pour tenter de résoudre des cold case, j’ai été séduite de suite ! Un peu de changement dans les thrillers que je lis habituellement. Les chapitres sont très, très courts, je pense que maintenant, vous savez que j’adore ça. Ca pousse à lire plus et plus vite, exactement ce dont j’avais besoin en ce moment. Sur le papier, tous les ingrédients étaient réunis pour me plaire. Un livre de moins de 300 pages, une enquête intrigante qui sort des sentiers battus, j’étais ravie. Malheureusement, même si j’ai passé un moment plutôt sympa, ce n’est pas un livre qui marquera mon année. J’ai bloqué sur quelques coquilles qui ne sont pas du fait de l’auteur et sur la 4ème de couverture qui nous annonce un commandant Archambaut qui n’existe pas…
Je n’ai trouvé aucune longueurs à ce thriller, j’ai particulièrement aimé le trio d’enquêteurs, aussi différents les uns que les autres. Personne ne croit en eux et pourtant, ils vont se révéler redoutables. Quitte à bosser, le Commissaire Canesy s’investit pleinement dans ce quintuple meurtres datant de 8 ans. Rien de tel que reprendre les choses depuis le début, aller sur le terrain et creuser. Evidemment, l’enquête sera semée d’embuches, sinon ça ne serait pas drôle ! Mon petit point noir c’est qu’à aucun moment je ne me suis vraiment sentie concernée par l’histoire. Je n’ai pas été happée, pas de suspense particulier car j’avais deviné une partie de la résolution bien en amont. Qu’importe, comme je vous le disais, j’ai tout de même passé un moment de lecture assez sympa.
La plume de l’auteur est fluide, il a su réunir le trio de flics et tisser des liens entre eux malgré le fait que le livre soit court. Le lieutenant Agnès Varois est une femme aux épaules solides, au placard à cause d’une dénonciation d’harcèlement sexuel au travail, elle a son petit caractère. J’ai aimé sa ténacité et le fait qu’elle assume ses décisions. Surtout dans un milieu encore trop masculin de nos jours. Les dialogues ont quelque touche d’humour, ce qui n’est pas pour me déplaire. Les petites animosités entre la police et la gendarmerie sont bien accentuées. Surtout à la fin qui, quant à elle laisse présager la possibilité d’une suite.
En quelques mots :
J’ai passé un moment sympa mais sans être marquant. J’ai aimé la plume de Gilbert Gallerne et ses personnages mais je pense que j’aurais finalement apprécié une centaine de pages en plus pour approfondir l’ensemble. L’histoire est intéressante, elle change de ce que je lis habituellement dans ce genre littéraire. Je suis contente d’avoir découvert cet auteur que je ne connaissais pas du tout. Je ne sais pas encore si je lirai la suite, si suite il y a. A voir donc.

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