« Rien ne met autant l’âme à nu que la peur. Nous découvrons des choses en nous-mêmes et chez les autres que nous aurions préféré, et de loin, ne jamais savoir. »

4ème de couverture :
Un mystérieux tueur étrangle et mutile des jeunes femmes dans le quartier huppé de Londres où vit la famille Ellison.
Alors que la menace se rapproche, la jeune et téméraire Charlotte Ellison se retrouve malgré elle au cœur de l’enquête, aux cotés de l’arrogant mais séduisant inspecteur Thomas Pitt.
Derrière les façades luxueuses de l’Angleterre victorienne, secrets et zones d’ombres ressurgissent à mesure que le danger guette …
Ce que j’en ai pensé :
J’ai reçu ce livre en cadeau. La couverture m’a de suite subjuguée par sa beauté, la quatrième de couverture a terminé de me séduire. Un cosy-mystery se déroulant à l’époque victorienne, de l’inédit pour moi ! Je me suis donc très vite laissée tenter et j’ai ouvert cette petite beauté à peine quelques jours après l’avoir reçue. Si j’ai été dérouté par les dialogues au langage typique de l’époque, je m’y suis vite habituée et j’y ai même pris beaucoup de plaisir. Un mélange entre les Chroniques de Bridgerton et Downton Abbey, je me suis très vite prise au jeu de l’ambiance so bristish que j’affectionne tout particulièrement. Évidemment, la condition des femmes, même de bonnes familles peut parfois nous hérisser le poil mais à partir du moment où j’ai réussi à me situer dans l’époque sans penser à projeter tout ça en 2022, j’ai su aborder ma lecture objectivement. Charlotte est une jeune fille qui a su me plaire dès les premières pages. Caractère affirmé, sans filtre ou presque, elle est précurseur sur beaucoup de sujets. Emily et Sarah, bien que plus conventionnelles n’en sont pas moins intéressantes. La grand-mère est une véritable tête à claques et les hommes et bien… Ce sont des hommes du XIXème siècle, dans une société patriarcale, je vous laisse donc imaginer l’ambiance.
Ce premier tome de la série Charlotte Ellison et Thomas Pitt, ne compte pas moins de 32 livres ! Oui, oui, vous avez bien lu, 32 ! Il va s’en passer des choses entre ces deux personnages ! Vous comprenez donc que L’étrangleur de Cater Street est le point de départ, l’intrigue qui permettra la rencontre entre ces personnes qui, socialement tout oppose. N’oublions pas qu’à l’époque, le mélange de classes n’était pas forcément bien vu. Avec ce tueur en série qui sévit dans un quartier réputé calme et plutôt aisé, c’est toute une ribambelle de suspects qui s’offre à nous. Mais qui peut bien s’en prendre à ces femmes et pourquoi? Si j’ai eu de nombreuses hypothèses, je dois admettre que la surprise fût totale puisque le coupable est le seul que je n’avais pas suspecté. Agréable surprise donc !
L’enquête est bien construite, bien maitrisée, nous offrant tantôt le point de vue de la haute société et tantôt celui de la police. De quoi nous montrer l’étroitesse d’esprit pour certains et les pincettes à prendre pour d’autres. Les femmes ont beau essayer de s’affirmer, cela reste tout de même compliqué. Elles sont cantonnées à la broderie, aux tasses de thé et aux visites de courtoisie. Fort heureusement, Charlotte est là et Charlotte ne se laisse pas faire. L’inspecteur Pitt, quant à lui est aussi charmant qu’intrigant, ce qui bien sûr me donne envie de lire le second tome. Aurais-je assez d’une vie pour lire tout ce qui me fait envie?
en conclusion :
Une découverte plus qu’agréable qui m’a apportée ma petite dose de littérature anglaise mensuelle. J’ai aimé (re)découvrir les us et coutumes de cette époque qui, je l’admets, n’est pas mon point fort en terme du culture générale. J’ai adoré Charlotte et Pitt et j’ai hâte de les retrouver dans le prochain tome que j’attendrais en édition collector également. Je remercie mes amis du Quartier Noir de m’avoir permis de me plonger dans un genre nouveau, plus léger que nos lectures habituelles. J’ai passé un très, très bon moment et je vous le recommande.

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