« […] mais on a une mission importante à remplir. La mission la plus importante de toute l’histoire du monde. J’espère que tu le comprends. »

4ème de couverture :

Wen, sept ans, et ses parents, Eric et Andrew, passent leurs vacances dans une cabane isolée sur un lac tranquille du New Hampshire. Aucun voisin à des kilomètres. Un après-midi, alors que Wen attrape des sauterelles dans le jardin, un étranger apparaît dans l’allée. Léonard est l’homme le plus imposant qu’elle a jamais vu, mais il est jeune, amical, et elle le trouve immédiatement sympathique. Ils discutent et jouent jusqu’à ce que ce dernier s’excuse brusquement et dise : “Rien de ce qui va se passer n’est ta faute”. Trois inconnus armés surgissent alors. Tandis que Wen se précipite dans la cabane pour prévenir ses parents, Léonard l’interpelle : “Tes pères ne voudront pas nous laisser entrer, Wen. Mais il le faut. Dis-leur qu’ils le doivent. Nous ne sommes pas venus pour vous faire du mal. Nous avons besoin de votre aide pour sauver le monde. S’il te plaît.”

Ce que j’en ai pensé :

Pour être complétement honnête, si j’ai décidé de lire ce livre c’est uniquement parce que j’ai vu qu’il avait été adapté au cinéma et qu’il sortait en février sur les écrans. Le réalisateur étant M. Night Shyamalan, je savais que je ne raterai pas ce film donc pourquoi pas lire le livre avant ! Je dois avouer que cette histoire est assez déroutante, rien de bien étonnant quand on connait l’univers cinématographique de Shyamalan mais j’avoue avoir acheté le livre sans lire la 4ème de couverture et sans regarder la bande annonce du film. À l’aveugle. Je l’ai lu en 24h bien que je ne sois pas en vacances. Malgré les chapitres interminables (je déteste ça) cette histoire est prenante, addictive et vraiment intrigante. J’ai du mal à la catégoriser de peur de vous spoiler.

Tout commence dans une cabane, vous l’aurez compris, où une famille (deux papas et une petite fille) a décidé de poser ses bagages pour des vacances en pleine nature, déconnectée de tout. Dès les premières pages, Leonard arrive et vient installer un climat de tension assez malaisant. C’est un huit-clos qui nous prend un peu à la gorge, on ne sait absolument pas où tout ça va nous mener, les informations sont distillées au compte goutte, on imagine des dizaines d’hypothèses mais j’étais bien loin du compte.

Malgré quelques longueurs (peu nombreuses heureusement), notamment quelques descriptions un peu trop détaillées du décor j’ai vraiment apprécier cette lecture qui m’a véritablement sortie de ma zone de confort. Ce n’est pas un style que j’ai l’habitude de lire même si ce n’est pas complétement de l’inconnu pour moi. AAAAH que c’est difficile d’en parler sans rien vous dévoiler. Peut-être connaissez-vous le pitch un peu plus en détail mais dans le doute, je préfère me taire. Ce que je peux vous dire c’est que j’ai eu beaucoup de mal à le lâcher, il me fallait des réponses pour tenter d’apaiser ma tension. Rapidement je me suis attachée à Wen, à Eric, à Andrew et même à Léonard. J’ai tenté vainement de les cerner mais en toute objectivité, j’ai lamentablement échoué. Paul Tremblay a su instaurer un suspense permanent, sans relâchement ou presque (les longueurs !!!). Je n’ai ressenti aucun essoufflement et j’avais hâte de connaître le dénouement. J’ai pu lire que certains ont été déçu de la fin, ce ne fût pas mon cas. Comme je ne m’attendais à rien en particulier, j’ai été séduite par les dernières pages. Maintenant, je suis impatiente d’aller voir le film au cinéma.

En quelques mots :

C’était une bonne lecture, je suis ravie d’avoir découvert La cabane aux confins du monde et je sais que je vais en garder un bon souvenir même si les chapitres à rallonges m’ont un peu déboussolées (il n’y a que 7 chapitres !). L’intrigue est bien menée et les personnages très bien construits. Certaines questions restent sans réponses mais je n’ai pas trouvé ça dérangeant. Pendant les quelques heures que j’ai passé plongée dans ce bouquin, je n’ai pensé à rien d’autre qu’à l’histoire et rien que pour ça, c’est une réussite pour moi.