« L’homme que vous avez interrogé ne vous a pas menti : notre destination est bien la fin du monde. »

A l’ouest de l’Écosse, une petite île nommée Iona abrite un monastère, reculé et peu habité. Derrière ces murs, un homme a été tué. Anton a été sauvagement mutilé. C’est Grace Campbell, inspectrice qui est chargée de l’enquête. Grace revient de loin et n’a pas le droit à l’erreur. Lorsqu’elle arrive, en plein orage sur l’île, elle est loin de se douter ce que cachait la victime. Les cinq moines présents ne parlent pas beaucoup mais ils savent tous que le cet homme possédait un cabinet de travail secret, caché derrière les murs de sa cellule. Les données scientifiques qui y sont trouvées sont bien trop savantes pour être comprises par le commun des mortels. Quels étaient les sujets sur lesquels Anton travaillait, reclus dans l’abbaye? Pourquoi a-t-il été assassiné aussi brutalement? Grace est loin d’imaginer l’ampleur de cette enquête qui risque de révéler des vérités incroyables sur l’avenir de l’humanité.
Pour ceux qui connaissent Nicolas Beuglet, vous savez bien que lire ses thrillers n’est vraiment pas de tout repos. Avec Le dernier message, l’auteur met de côté sa célèbre inspectrice Sarah Geringuën, présente dans ses trois premiers romans pour laisser place à Grace Campbell. Nicolas aime mettre en avant les femmes et leurs qualités (indéniables, ne nous mentons pas). Il leur peint un portrait valorisant, de femmes fortes et indépendantes. Malgré ce qu’elle a traversé, les remarques et les humiliations qu’elle a subit, Grace prouve à tout le monde mais surtout à elle-même qu’elle est une personnalité hors du commun et battante. L’importance de la qualité des personnages dans une histoire est primordiale pour moi. Une fois de plus, je suis loin d’être déçue.
En plus de se dérouler (en partie) en Écosse (pays dont mon amour pour lui est indéfectible), l’intrigue est franchement à couper le souffle. L’auteur met la barre très haut à chacune de ses histoires et je me demande jusqu’où il est capable d’aller. C’est du jamais vu –lu-, c’est grandiose, tellement énorme qu’on a forcément du mal à y croire et pourtant… A travers ce thriller scientifique, on apprend beaucoup de choses mais on ouvre aussi les yeux sur des choses qui sont si bien installées dans notre petite vie qu’on a du mal à les accepter. Je parle par exemple des écrans et de leur omniprésence dans notre quotidien. Alors oui, pour certains plus que d’autres, mais tout de même. Rien qu’en écrivant ces lignes, je suis collée à mon clavier, les yeux rivés sur mon ordinateur pour ensuite aller publier un post sur Instagram, Twitter, Facebook et Babelio. J’avoue donc m’être sentie particulièrement concernée par le fait que depuis quelques années, les écrans ont pris une place prépondérante dans notre existence au risque parfois de nous abrutir, le nier serait parfaitement hypocrite. Je ne prends pas les propos de l’auteur comme une attaque personnelle mais plutôt comme des faits qui sont censés nous faire prendre conscience de certaines choses. Libre à nous de faire ce que nous avons envie ensuite.
Les thématiques que choisit d’aborder Nicolas Beuglet à travers ses thrillers sont toujours aussi incroyables que vraies et fortement documentées. C’est sûrement ça qui en font des histoires aussi addictives et haletantes. Après chaque lecture, je me sens comme sonnée. J’ai toujours du mal à me remettre les idées en place et à enchainer avec un autre livre que je trouve incontestablement fade. Lire un Beuglet, c’est prendre le risque de ne pas en sortir indemne. J’aime prendre des risques tout en me disant que cette fois, je ne me laisserai pas avoir. Raté. Quand l’univers est remis en question, forcément…
Il m’est bien évidemment impossible de vous dévoiler d’autres éléments de l’histoire, ça serait un acte barbare que de vous gâcher le plaisir de découvrir où l’auteur souhaite nous emmener. Je reste une fois de plus pantoise face à cette intrigue exceptionnelle qui vous réserve bien des surprises et des sueurs froides. Dites-vous bien qu’en ouvrant Le dernier message, vous serez pris dans un roman à cent à l’heure où rien ne sera laissé au hasard. La construction rythmée, les personnages, les décors… Bref tout y est pour en faire un véritable chef d’œuvre! Avez-vous l’impression que mes propos sont trop dithyrambiques? Il n’en n’est rien. Il vous faut absolument découvrir cet auteur si vous n’avez pas encore lu un de ses romans. Passer à côté de Nicolas Beuglet serait une grosse erreur, si si j’insiste.
Il me reste le troisième tome de sa trilogie à lire, j’attends un peu, juste pour le plaisir de faire durer. Juste pour m’assurer une valeur sûre dans ma PAL. Juste parce que je ne suis pas encore prête à subir de nouvelles révélations.
Vous l’aurez compris, cette nouvelle lecture, la deuxième de 2021, part rejoindre ma liste très sélecte de véritables coups de cœur. Je suis ravie et je suis sans voix.

Enigma – Armelle Carbonel
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La mariée portait des bottes jaunes – Katherine Pancol
4ème de couverture : India et Louis ont dix ans et huit ans et demi quand leur mère les dépose devant la grille du Château de Berléac en leur disant qu’elle reviendra.Les voilà tous les deux à devoir apprendre les codes d’une famille dont ils ignorent tout– ceux d’une dynastie bordelaise, à la tête d’un…
Mai 2023, que s’est-il passé ?
En mai fait ce qu’il te plait ! C’est chose faite ! Mes parents avaient prévu un petit séjour dans le Nord-Pas-De-Calais pour rendre visite à notre famille durant le pont du 8 mai et d’un coup de tête, je me suis décidée à partir avec eux (eh oui, je suis ch’ti!). Hop Hop, les…
[…] ensuite enchaîné avec Le dernier message de Nicolas Beuglet. J’affectionne tout particulièrement cet auteur et je n’ai donc […]
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[…] Le dernier message. […]
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