J’ai débuté 2021 avec Cap Canaille de Christophe Gayat, gagnant du prix du Quai des Orfèvres 2021. Un polar pur et dur à la française, avec tous les codes et les stéréotypes du genre. Je me suis régalée, c’était une lecture rapide et qui fait écho à mon amour inconditionnel pour les romans policiers.

J’ai ensuite enchaîné avec Le dernier message de Nicolas Beuglet. J’affectionne tout particulièrement cet auteur et je n’ai donc pris aucun risque, persuadée que j’allais adorer. BINGO! Un coup de cœur, le 1er de l’année ! J’ai autant aimé l’histoire que les personnages que le style d’écriture de l’auteur bien sûr. Un véritable plaisir, je l’ai lu à toute vitesse tant il m’a passionné.

Petits meurtres en campagne de T.E. Kinsey a quant à lui était une très belle découverte. Premier tome d’une série de cosy-mystery anglais prometteur mettant en scène des personnages attachants, drôles mais surtout de caractère! Pour rappel, ce sont des femmes au début des années 1900. J’ai hâte de découvrir la suite des aventures de Lady Hardcastle et de sa dame de compagnie, je suis sûre qu’elles nous réservent de belles surprises.

Pour la première fois de ma vie, j’ai lu un prix Goncourt. L’anomalie de Hervé Le Tellier me faisait vraiment de l’œil, déjà par rapport au déchaînement médiatique dont il a fait l’objet mais aussi parce que sa 4ème de couverture m’a carrément séduite. J’ai d’ailleurs beaucoup aimé la plume de l’auteur, je l’ai trouvé magnifique. C’était également la première fois que je lisais une édition Gallimard comme celle-ci (et oui…) et j’ai adoré le format du livre, sa couverture et sa typographie. Malheureusement, la résolution de cette intrigue mi-fantastique mi-SF ne m’a pas du tout convaincu. C’est bien dommage mais je suis heureuse d’avoir réussir à en garder tout de même quelque chose de positif.

On continue dans la série -je sors de ma zone de confort- avec Le tatoueur d’Auschwitz de Heather Morris. Une histoire vraie d’un amour tout aussi vrai et puissant au sein du camp de la mort. Magnifique témoignage où l’horreur est décrite d’une façon complètement différente de ce dont on a l’habitude de lire. Une belle lecture, riche en émotions sans pour autant avoir le cœur en mille morceaux.

Retour à la case thriller avec Je connais ton secret de S.K. Tremayne. Une histoire hallucinante autour de la domotique, de la manipulation et même de la folie. Un page-turner efficace qui a su me donner quelques sueurs froides ! Hors de question qu’une enceinte connectée rentre chez moi, ça je peux vous le dire avec certitude. La tension monte crescendo jusqu’à son paroxysme, une fin surprenante et cohérente. Bref une belle réussite.

S’en est suivi un beau voyage dans les montagnes qu’il me suffit de regarder par ma fenêtre. Le massif du Vercors mais au plus près, en pleine hiver rude et neigeux. Solitudes de Niko Tackian est un thriller glaçant (dans tous les sens du termes). Un roman digne de l’auteur qui à travers son histoire, nous livre sans fard une sensibilité touchante. Les personnages sont construits et profonds, les paysages sont imagés, on s’y croirait. Ravie d’avoir pu vivre pendant quelques jours en haut de ces montagnes que j’aime tant regarder.

Et pour finir mon mois livresque, j’ai souhaité une lecture plus douce. Le feel-good est un genre littéraire que j’ai découvert durant le 1er confinement. J’y ai pris goût mais avec parcimonie. J’ai donc conclu janvier avec Quand nos souvenirs viendront danser de Virginie Grimaldi. J’imaginais une lecture réconfortante, mais je ne m’attendais pas du tout à être bouleversée comme je l’ai été. Je suis passée passée rire aux larmes. J’ai eu les mains qui tremblent et le cœur qui s’est serré, fort, plus d’une fois. Une merveilleuse histoire que je n’oublierai pas. Marceline, Anatole, Marius, Rosalie, Joséphine et tous les octogéniaux me manquent déjà. Un roman à lire à tout prix.